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Israël aide l’impérialisme américain jusqu’en Amérique latine !

mercredi 22 juillet 2009, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 22 juillet 2009).

Paris, le 21 juillet 2009,

Caraïbe et les Amériques : dans l’œil du cyclone de "la guerre contre le terrorisme"

Dans le contexte du coup d’État au Honduras dont la couverture par les médias est très médiocre, l’on découvre que les intérêts d’Israël s’étendent jusque dans cette vaste et lointaine région de la Caraïbe et des Amériques et que ces intérêts sont contraires à la volonté et aux intérêts des populations concernées.

[On apprend à 22h00 que le gouvernement putchiste prononce l’expulsion des diplomates vénézueliens]

Comme le dit le professeur Africain-Vénézuélien Alejandro Correa, il ne faut pas oublier que dans toute la région, les populations indigènes et les Africains (arrivés avant ou après Colomb !) soutiennent massivement Chavez, Zelaya et Morales et que, détail important, ces derniers ont un discours et des actes clairs et favorables à ces populations exploitées depuis des siècles.

Alejandro Correa rappelait que les détracteurs de Chavez l’appellent "Nigger" à cause de ses traits Afro-Amérindiens.

Source en espagnol : http://telesurtv.net/noticias/secci…

Traduction approchée : http://translate.google.com/transla…

Résumé/analyse :

Dans un communiqué daté de ce jour 21 juillet 2009, le Ministre des Affaires Etrangères du Vénézuela répond sans ambiguïté aux accusations de Doris Shavit, directrice pour l’Amérique latine et les Caraïbes au ministère israélien des Affaires étrangères.

Doris Shavit a affirmé que le Vénézuela est impliqué dans des opérations politico-militaires visant à renforcer la "pénétration" de l’Iran dans la région des Caraïbes et des Amériques, en particulier en Bolivie, Equateur et Nicaragua, mais aussi au Chili, Uruguay, Panama et Pérou.

L’on découvre ainsi que les intérêts d’Israël s’étendent jusque dans cette région lointaine.

Le Ministère des Affaires Etrangères du Vénézuela demande aux autorités israélienne de cesser leurs opérations de déstabilisation des gouvernements démocratiques et des peuples souverains de la région. Il accuse le régime de Tel-Aviv, je cite "dont l’histoire est écrite avec le sang de civils innocents et qui a l’audace d’accuser le gouvernement pacifique du Vénézuela des atrocités qu’il [Israël] commet tous les jours".

Aux accusations d’aider à la formation de cellule du Hezbolla dans la Guajira, il rétorque que "les terroristes qui menacent la vie de milliers de personnes ne sont pas entraînés dans La Guajira vénézuélienne, mais bel et bien dans les casernes et édifices publics d’Israël".

A propos de la Guajira, en mai 2008 déjà, sous l’ère Bush, Chavez avait exprimé sa vive réprobation à la Colombie qui proposait aux États-Unis de lui ouvrir ses bases militaires de Guajira (région frontalière avec le Vénézuela) ; en effet, la nouvelle Constitution équatorienne n’autorisant plus la présence de base militaire étrangère sur son sol national, le président de l’Equateur et proche de Hugo Chavez, Rafael Correa, n’avait pas renouvelé l’accord FOL (Base de Poste avancé) qui ouvrait ses bases militaires aux USA.

Près d’un an après, la déclaration de la chancellerie israélienne est bien orchestrée ; elle permet de justifier l’ouverture par Uribe de l’accès pour les USA des bases militaires de la Colombie sur une durée de dix ans [ce ne serait pas dans la Guajira] ; ceci dans le cadre d’un "accord de coopération contre le narcotrafic, le terrorisme et d’autres délits" (, c’est bien la porte ouverte à tout !).

Les choses sont claires, la "guerre contre le terrorisme" a bon dos et elle gagne toute la région Caraïbe-Amériques, contre les peuples et leurs dirigeants qui dénoncent la pwofitasyon centenaire.

Ces mouvements géostratégiques soulèvent des questions légitimes. Car tout cela fait-il partie d’une nouvelle stratégie globale des États-Unis et de ses alliés idéologiques traditionnels ? Et quels crédits peut-on accorder aux affirmations d’alliés qui ont menti, c’est officiel, pour justifier les guerres les plus atroces des dernières décennies ?

Quel est le rôle des bases militaires américaines au Honduras après le coup d’État ?

Comment s’articule le voyage du Président Obama au Ghana dans ce contexte géopolitique mondial près de deux ans après la mise en place par Bush de l’USAFRICOM (Commandement Militaire des États-Unis d’Amérique pour l’Afrique). Le site d’AFRICOM souligne l’importance de ce partenariat avec le Ghana pour la sécurité des USA (d’abord) et de l’Afrique. Notons que l’AFRICOM précise qu’elle est une structure avec d’abord et essentiellement des personnels américains et si possible des Africains ou autres non américains.

Quels sont les intérêts directs américains que défend l’AFRICOM dans la corne de l’Afrique ou en Ouganda, au Ghana ?

Gilbert

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