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Croatie - 23 janvier 2012 - Les oustachis ont dit oui à l’Europe allemande à 67% !

dimanche 22 janvier 2012, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 22 janvier 2012).

Les oustachis croates disent oui à l’Europe allemande !

Ce dimanche 22 janvier 2012, il y eut un référendum en Croatie au sujet de l’entrée de ce pays dans l’Europe. C’est malheureusement le Oui qui l’a emporté… En supposant qu’il n’y ait pas eu de truquage…

Mais, l’Europe étant allemande (on se demande bien, du coup, QUI a gagné la deuxième guerre mondiale !), il ne serait pas étonnant que ce référendum n’ait pas été trop truqué.

Rappelons en effet que les deux premiers États à avoir reconnu l’indépendance de la Croatie furent l’Allemagne et le Vatican. Pour le Vatican, ce n’est guère étonnant, puisque la Croatie est un îlot de catholicisme au milieu du protestantisme ; et, pour l’Allemagne, ça l’est encore moins, puisqu’au travers des tristements célèbres oustachis croates qui combattaient dans les rangs nazis, la Croatie était un allié fidèle de l’Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale.

Vu le résultat du référendum sur l’entrée de la Croatie dans l’Europe allemande, on peut penser que cette alliance tient toujours.

Note 1 : Cependant, il faut bien comprendre que, si l’Allemagne et le Vatican ont reconnu la Croatie avant tout autre pays, ce n’est pas seulement à cause de ce qui est dit ci-dessus. Ces deux États avaient aussi une autre raison, cette fois-ci en commun : le Vatican (catholique) et l’Allemagne ("ex"-nazie) sont anticommunistes vraiment primaires et voulaient plus que tout autre État le démantellement de la Yougoslavie communiste.

Note 2 : La Yougoslavie était le dernier pays communiste d’Europe. Pour le faire disparaître, l’impérialisme a dû le démanteler en commanditant en son sein diverses guérillas "indépendantistes". Et, bien sûr, les Occidentaux ont reconnu dès que possible l’indépendance "nationale" de diverses régions de l’ancienne Yougoslavie. Il se trouve qu’à cause des premières raisons ci-dessus évoquées, l’Allemagne et le Vatican se sont précipités avant tout le monde pour reconnaître l’« indépendance » de la Croatie.

Note 3 : Ci-dessous, deux dépêches de l’agence Reuters vont permettre à celles ou ceux qui le désirent d’analyser la propagande subie par les Croates afin de les pousser à voter, et à voter oui, à ce référendum. Vous pourrez aussi constater que :

  • Soit les sondages se sont trompés, puisqu’ils avaient prévu samedi un oui à 61% et qu’il a été de 67% juste le lendemain,
  • soit il y a eu un truquage de plus de 5% pour amplifier ou assurer la victoire du oui !

Les Croates se prononcent sur leur entrée dans l’UE

http://fr.reuters.com/article/topNe…

dimanche 22 janvier 2012 18h43

par Zoran Radosavljevic

ZAGREB (Reuters) - Les Croates se sont prononcés dimanche par référendum sur l’adhésion à l’Union européenne, présentée par le président croate comme le seul espoir de consolider l’économie nationale malgré la crise de la dette qui secoue la zone euro.

Le dernier sondage publié samedi donne le "oui" gagnant avec 61% des voix. Les bureaux de vote ont ouvert à 09h00 (08h00 GMT) et ferment à 19h00 (18h00 GMT). Le taux de participation était de 34% à 15h00 GMT, trois heures avant la fermeture des bureaux, contre 46% à la même heure lors des législatives organisées le mois dernier, a annoncé la commission électorale nationale.

"Ce n’est pas très surprenant dans la mesure où les gens préfèrent davantage participer aux législatives. Le taux de participation ne présage pas du résultat, d’autant que la participation la plus élevée a été enregistrée à Zagreb où la plupart des votants sont favorables à l’adhésion à l’UE, comme le montrent les sondages", a déclaré l’analyste politique Davor Gjenero.

Les habitants de Zagreb étaient nombreux à se promener dans les rue de la capitale dimanche pour profiter des rares rayons de soleil. La plupart des gens interrogés par Reuters se sont dits favorables à l’adhésion à l’Union européenne.

"Nous ne pouvons pas rester en-dehors de l’UE, nous en retirerons beaucoup de choses positives. Bien sûr, il y a aussi un revers de médaille, mais c’est quelque chose à quoi nous devons nous habituer", a déclaré Josip Zavrski, ingénieur à la retraite.

"UN GRAND JOUR"

Dimanche, le président croate Ivo Josipovic a déclaré après avoir voté : "C’est un grand jour pour la Croatie, et l’année 2013 marquera un tournant dans notre histoire. J’attends avec impatience le jour où je pourrai considérer toute l’Europe comme ma maison."

Dans un communiqué à la nation publié samedi, il avait déclaré : "L’Europe ne va pas résoudre tous nos problèmes mais c’est une grande opportunité."

"La Croatie ne va pas perdre sa souveraineté ou ses ressources naturelles pas plus qu’elle ne sera dirigée par l’Union européenne", avait-il ajouté, s’efforçant d’apaiser les craintes d’une possible perte de souveraineté, vingt ans après l’indépendance du pays.

Dramatisant l’enjeu dans l’espoir de mobiliser les électeurs, la ministre des Affaires étrangères, Vesna Pusic, avait parlé cette semaine d’une "question de vie ou de mort".

"Un rejet aurait clairement des conséquences négatives : baisse de la notation, annulation d’investissements et pertes d’emplois", avait-elle déclaré.

La Croatie a achevé en juin dernier ses négociations d’adhésion à l’Union européenne et pourrait, en cas de victoire du "oui" dimanche, devenir le vingt-huitième membre du bloc européen le 1er juillet 2013.

Le pays deviendrait la seconde république d’ex-Yougoslavie à adhérer à l’UE après la Slovénie, en 2004.

L’influente Église catholique croate et Ante Gotovina, ancien général jugé pour crimes de guerre à La Haye et considéré comme un véritable héros dans le pays, ont appelé séparément cette semaine les Croates à voter en faveur de l’adhésion à l’Union européenne.

"Je voterai pour l’adhésion à l’Union européenne parce que nous appartenons (à l’Union européenne)", a déclaré Ante Gotovina à l’agence de presse officielle Hina, par l’intermédiaire de ses avocats.

RÉCESSION

La Croatie, pays de 4,2 millions d’habitants, qui a connu depuis 2009 deux ans de récession, s’attend à une contraction de son économie cette année.

Son PIB par habitant équivaut à 61% de celui de la moyenne européenne, mais le pays espère recevoir dans l’année suivant son adhésion à l’UE près de 450 millions d’euros, soit 1% de son PIB, de fonds pour financer des projets de développement.

"Seul l’argent européen peut relancer la croissance de la Croatie", souligne Zdravko Petak, professeur de sciences politiques à Zagreb. "La Croatie n’a pas et n’aura pas (toute seule) l’argent pour financer les infrastructures, développer les zones rurales et financer les réformes du marché du travail."

Mais de nombreux Croates sont loin de partager l’enthousiasme des partisans du "oui", à l’image de Jasna, une coiffeuse de 46 ans.

"Mon fils est tout excité et va voter pour mais pas moi. Il y a juste tellement de choses que je ne sais pas et que je ne comprends pas concernant l’Union européenne qu’il m’est impossible de voter ’oui’."

Igor Ilic, Marine Pennetier et Hélène Duvigneau pour le service français


Les Croates disent "oui" à l’Union européenne

http://fr.reuters.com/article/topNe…

par Zoran Radosavljevic

ZAGREB (Reuters) - Les Croates ont massivement approuvé dimanche l’entrée de leur pays dans l’Union européenne à compter du 1er juillet 2013 malgré l’inquiétude soulevée par les difficultés actuelles de la zone euro.

Selon les résultats quasi-complets du référendum, le "oui" l’emporte avec 66% des voix, a annoncé la commission électorale nationale plus de deux décennies après la rupture de ce petit pays de l’Adriatique avec l’ancienne Yougoslavie socialiste.

Le taux de participation de 44% a déçu par sa faiblesse, reflétant probablement pas mal d’incompréhension de la part de citoyens sur les enjeux et les atouts de l’appartenance au bloc européen.

Le président Ivo Josipovic a déclaré après avoir voté : "C’est un grand jour pour la Croatie, et l’année 2013 marquera un tournant dans notre histoire. J’attends avec impatience le jour où je pourrai considérer toute l’Europe comme ma maison."

Il avait présenté l’adhésion à l’UE comme le seul espoir de consolider l’économie croate malgré la crise de la dette qui secoue la zone euro.

Les habitants de Zagreb étaient nombreux à se promener dans les rue de la capitale dimanche pour profiter des rares rayons de soleil. La plupart des gens interrogés par Reuters se sont dits favorables à l’adhésion à l’Union européenne.

"Nous ne pouvons pas rester en-dehors de l’UE, nous en retirerons beaucoup de choses positives. Bien sûr, il y a aussi un revers de médaille, mais c’est quelque chose à quoi nous devons nous habituer", a déclaré Josip Zavrski, ingénieur à la retraite.

"UNE GRANDE OPPORTUNITÉ"

Dans un communiqué à la nation publié samedi, le chef de l’Etat avait déclaré : "L’Europe ne va pas résoudre tous nos problèmes mais c’est une grande opportunité."

"La Croatie ne va pas perdre sa souveraineté ou ses ressources naturelles pas plus qu’elle ne sera dirigée par l’UE", avait-il ajouté, s’efforçant d’apaiser les craintes d’une possible perte de souveraineté.

Dramatisant l’enjeu dans l’espoir de mobiliser les électeurs, la ministre des Affaires étrangères, Vesna Pusic, avait quant à lui parlé cette semaine d’une "question de vie ou de mort".

"Un rejet aurait clairement des conséquences négatives : baisse de la notation, annulation d’investissements et pertes d’emplois", avait-elle déclaré.

Après la victoire du "oui", la chef de la diplomatie croate, bien que visiblement enchantée, a fait preuve d’une grande prudence. "L’instabilité politique est désormais derrière nous avec ce résultat mais le reste dépendra de nos capacités et de notre créativité. Nos chances en seront améliorées mais personne ne fera le travail à notre place".

La Croatie a bouclé en juin ses négociations d’adhésion à l’UE dont elle deviendra le vingt-huitième membre du bloc européen le 1er juillet 2013.

Le pays deviendrait la seconde république de l’ex-Fédération yougoslave à adhérer à l’UE après la Slovénie, en 2004.

L’influente Église catholique croate et Ante Gotovina, ancien général jugé pour crimes de guerre à La Haye et considéré comme un véritable héros dans le pays, avaient appelé séparément cette semaine les Croates à voter en faveur du "oui".

"Je voterai pour l’adhésion à l’Union européenne parce que nous appartenons (à l’Union européenne)", a déclaré Ante Gotovina à l’agence de presse officielle Hina, par l’intermédiaire de ses avocats.

RÉCESSION

La Croatie, pays de 4,2 millions d’habitants qui a connu depuis 2009 deux ans de récession, s’attend à une contraction de son économie cette année.

Son PIB par habitant équivaut à 61% de celui de la moyenne européenne, mais le pays espère recevoir dans l’année suivant son adhésion à l’UE près de 450 millions d’euros, soit 1% de son PIB, de fonds pour financer des projets de développement.

"Seul l’argent européen peut relancer la croissance de la Croatie", souligne Zdravko Petak, professeur de sciences politiques à Zagreb. "La Croatie n’a pas et n’aura pas (toute seule) l’argent pour financer les infrastructures, développer les zones rurales et financer les réformes du marché du travail."

Mais les opposants estiment qu’une adhésion de la Croatie est inopportune, l’UE n’étant plus ce qu’elle était au vu de la menace qui pèse aujourd’hui sur l’euro.

Hélène Duvigneau et Jean-Loup Fiévet pour le service français

4 Messages de forum

  • Donc la Croatie, s’ est vendue elle aussi à l’ EURO-DICTATURE et à l’ Otan… Belle “indépendance” !

    Mais cette décision idiote et suicidaire a seulement été prise par un Croate sur trois, puisque seulement 47 % des électeurs auraient participé au vote …

    Tous les Croates ne sont pas nécessairement amis du IVe Reich capitaliste franco-allemand !

    RoRo

  • On oublie de dire que le taux d’abstentions a été de près de 60 %.

    Sinon le démembrement de la Yougoslavie faisait partie du programme électoral d’Helmut Kohl ("Je veux en finir avec le traité de Versailles").
    L’Allemagne a tout réalisé, a récupéré son empire colonial des Balkans, démembré les pays constitués en 1920. Les projets d’Europe Fédérale entrent dans ce projet : faire de l’Europe de Maastricht le 4e Reich. Restent des pièces lourdes à démembrer comme la France. Comme dit Cohn Bendit, en bon nationaliste allemand : "Si on veut faire l’Europe, il faut défaire la France".
    Mitterrand a été complice de la destruction de la Yougoslavie, trahissant la Serbie, alliée traditionnelle de la France.
    Voir les travaux de référence de Michel Collon sur l’histoire Yougoslave. Et Annie Lacroix-Riz sur le rôle du Vatican

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