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Nicolas Sarkozy et l’AMF préparent un attentat financier pour le 16 avril 2012

mardi 10 avril 2012

Nicolas Sarkozy et l’AMF préparent un attentat financier pour le 16 avril

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09 Avril 2012 Par Stéphanie Marthely-Allard sur Mediapart

Un véritable coup d’Etat financier va se jouer en France à partir du 16 avril. En effet, le président Nicolas Sarkozy via l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) vont permettre d’ouvrir sur l’Eurex, le marché des dérivés, un contrat à terme sur les emprunts d’Etat français, l’autorisation des ventes à découverts.

Ce mécanisme purement spéculatif appelé en anglais « short selling » ou « shorting » consiste à vendre un titre dont on anticipe la baisse. Le vendeur s’engage à fournir à un certain prix à une certaine date, en faisant le pari que le titre va baisser entre temps … Et oui mes amis, l’AMF a mis fin à l’interdiction des ventes à découvert sur les titres émis par 10 grandes banques et sociétés d’assurance côtés sur le marché parisien ( AXA, BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole … ). Que cela veut-il bien dire ?

Cette pratique est parfaitement légale mais peu encadrée et risquée. En effet, les actions les plus fragiles deviennent particulièrement vulnérables ainsi que les places financières. En plus simple : les spéculateurs du monde entier pourront vendre simplement de la dette française et ce à coût bas avec un effet de levier de 20 pour les bons du trésor. Oui, avec 50 000 euros investit en cash, il sera possible de vendre à découvert 1 million d’euros d’emprunts d’Etat français en bons du trèsor … Depuis la disparition du MATIF (Marché à terme des Instruments Financiers), il y a 13 ans, il n’était plus aussi facile de spéculer contre la France.

Ce n’est pas tout mes amis … La vente à découvert peut être également un emprunt. En effet, l’acheteur emprunte un titre uniquement en échange de la promesse de le rendre un peu plus tard au moment de la liquidation. L’acheteur va pouvoir le vendre, avec pour objectif que le cours baisse et qu’il puisse alors le racheter moins cher avant de le rendreà son prêteur. Lorsque la vente a découvert est gagée sur un emprunt de titre, elle peut en outre être reportée.

La vente à découvert peut également s’effectuer"à nu". C’est à dire que l’acheteur n’emprunte rien et qu’il se contente de vendreà terme des titres qu’il ne possède pas. Il parie sur la baisse du cours de ce titre afin d’acheter à moins cher que ce qu’il a promis de vendre. Pratiquée massivement, cette technique provoque la baisse des cours que souhaitent les vendeurs.

Comble du cynisme calculateur, des ordinateurs peuvent en « trading automatique » jouer sur des écarts très courts dans le temps et ce à large échelle. Un programme informatique spécifique pour pratiquer la vente et le rachat très rapide de titres dès qu’il s’oriente à la baisse. A grande échelle, cela présente le risque d’amplifier les baisses en déformant les cours.

Ce mécanisme est très dangereux pour les Etats, les entreprises et les investisseurs. Le vendeur n’est pas obligé d’avoir l’argent pour ce qu’il compte vendre. Tout cela est rendu possible contre le paiement d’une CRD ( Commission de Règlement Différé). Cela permettra de ne payer que 5 à 20 jours plus tard à condition que les titres soient éligibles au SRD (Service du Règlement Différé) ce qui est le cas des grandes capitalisations boursières. Bien entendu, cela n’est pas réservé à Mr et Mme Toulemonde qui n’ont pas un centime de côté. Ils ont déjà bien du mal à ce que leur banque leur accorde un découvert autorisé ou se font refuser des chèques pour 20 euros …

Les vendeurs à découverts sont accusés depuis de nombreuses années d’être à l’origine des crises financières majeures. L’Agence Reuters, Bear Sterns, Lehman Brothers ont accusé de nombreux entrepreneurs « manipulateurs » de répandre de fausses rumeurs après avoir vendu à découvert les actions de leurs entreprises avant que ces dernières ne fassent faillite ou ne soient reprise par un concurrent. Un tel parallèle peut également tout à fait se faire au niveau des Etats et plus particulièrement ici au niveau de la France avec tout ce qui va de son lot de rumeurs et de manipulations d’un niveau bien plus considérable que celui des entrepreneurs indélicats. Cela ne sera possible en fait qu’avec la complicité complémentaire de nombreux politiques, médias, analystes et grands comptes …

Mr le président des français, Mr Nicolas Sarkozy mais que faites-vous à la France là ? Qu’est-ce que ces basses manœuvres financières qui livrent tous les français, oui du dernier né, au vieillard qui se meurt à la vindicte financière ? C’est cela votre amour de la France ?

Autoriser cela à 6 jours du premier tour de l’élection présidentielle revient à organiser un attentat financier sur la France. C’est vraiment indigne d’un président et son gouvernement.

Honte à vous et ceux qui comptent profiter de cela pour mieux asservir le peuple français. Médias faites votre travail.

A la vue de ce qu’il se passe en Grèce, en Espagne, en France et partout ailleurs dans le monde, il se pose la question de la nécessité absolue de la création d’un Tribunal International des Crimes et Génocides Financiers et Economiques. Oui, il faut pouvoir réprimer toutes ces exactions comptables et financières qui sont réalisées en toute impunité en un simple clic et un éventuel coup de téléphone par les traders et autres larbins technologiques de nos politiques et banskters. Leurs implications ont directement des répercussions sur la vie de tous les jours de millions de personnes. La mascarade de la crise doit être mise à jour.

Diffusez cette information mes amis car le 16 avril 2012, c’est presque demain. L’AMF peut interdire cela. Le temps presse mes amis …

Non, la finance ne gagnera pas, nous n’y sommes pas asservis. Français de droite, de gauche, tous ensemble contre ce pillage, cette "chronique d’une mort annoncée" …

AAA, on vous rigole au nez, vous nous faites plus peur, nous nous informons et organisons …

Révolution Citoyenne mes amis afin de mettre l’Humain d’Abord.

RESISTANCE !!!

PLUME CITOYENNE

http://olivierdemeulenaere.wordpres…

http://www.lemonde.fr/economie/arti…

http://www.lemonde.fr/economie/arti…

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vente_…

3 Messages de forum

  • Rien compris à ce mécanisme, mais ça m’a l’air d’être vachement grave, cette histoire.
    je suppose que ça permet de faire payer le bon peuple.

    omdeboi

  • Voici quelques définitions destinées à éclairer quelque peu le débat sur le monde de la finance telle qu’elle se déroule aujourd’hui.

    ****

    L’achat d’un "call", sur les marchés dérivés, équivaut à acheter le droit d’acheter, dans le futur, un titre ou un bien que l’on espère pouvoir revendre plus cher à cette occasion.

    Dans ce "plus cher" sont inclus les frais de l’opération, eux mêmes correspond à la prime liée à l’opération , ell-même, prime, étant fixée par le marché.

    En clair, si le marché estime qu’un titre va fortement augmenter, cette prime sera plus élevée que si le marché estime que ce même titre ne va guère augmenter de prix.

    Quant au gagnant à ce petit jeu qu’est le casino de la bourse, il est celui qui a mieux anticipé le marché que la plupart de ses membres, puisqu’il va revendre, à l’avenir, un titre à un prix plus élevé que ce qu’avait anticipé le marché en fixant le niveau de la prime.

    ****

    Mais supposons que l’acheteur du "call" se soit trompé, et que le prix de marché du titre ou du bien sur lequel il a misé, soit, à l’avenir, inférieur, voire très inférieur, à ce qu’il avait anticipé.

    En ce cas, au lieu de prendre livraison du titre ou du bien afin de le revendre, il ne va pas le faire, perdant à cette occasion la prime qu’il a payée au vendeur du "call".

    ****

    Tout cela pour dire que le marché des dérivés est un marché à options, qui, dans le cas d’un "call", consiste à prendre, ou ne pas prendre, livraison du titre afin de le revendre à un prix supérieur.

    Même chose en cas d’achat d’un "put" sur les marchés dérivés, puisque celui-ci correspond à l’achat du droit de vendre, dans le futur, un titre ou un bien que l’on espère pouvoir racheter à meilleur marché.

    En l’occurrence, l’acheteur du "put" va vendre effectivement son titre ou son bien (afin de le racheter à un prix abaissé) si son prix de vente a baissé au-dessous de la prime qu’il a payé pour pouvoir acheter son droit de vente (appelé "put" en anglais).

    Cette prime inclut l’intérêt à payer sur l’opération, qui correspond au prix du temps qui s’écoule entre aujourd’hui, date de la transaction, et le jour où l’acheteur du droit d’achat ou de vente du titre ou du bien, devra dénouer l’opération.

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    Dans le cas des "short sellings" (ou ventes à découvert), le vendeur vend un titre qu’il ne possède pas, afin de le racheter moins cher à une date ultérieure. Et parce qu’il ne le possède pas, il doit payer l’intérêt courant entre aujourd’hui et la date à laquelle il revendra son titre ou son bien.

    Si, en ce cas, la différence de cours est supérieure à l’intérêt, il sera gagnant. Dans le cas contraire il sera perdant.

    ****

    Les marchés à terme permettent également à un producteur (de bananes, de blé, de fer ou de n’importe quoi d’autre) de s’assurer, déjà aujourd’hui, du prix de vente du bien (récoltes, etc) qu’il vendra dans le futur.

    Pour cela ce producteur va payer une prime qui couvre à la fois l’intérêt, prix du temps, et le risque estimé par le marché quant à la variation de cours associé au prix du bien concerné.

    Ce producteur va donc être gagnant si, dans le futur, le prix du bien qu’il vend, sur le marché, s’est effondré, puisqu’il va recevoir un prix supérieur à ce prix là.

    Inversement, il sera pénalisé si le prix de marché futur, du bien vendu par lui, est supérieur à ce qu’il estimait, puisque le contrat à terme a été estimé par rapport à ce qu’il estimait être le juste prix en pareille circonstance.

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    Imaginons, à partir de là, que quelqu’un achète un bien pour le revendre plus cher demain.

    Pour se prémunir contre une baisse, possible, du prix de ce bien, à l’avenir, ce même acheteur peut acheter un "put", sur ce bien, qui lui sert d’assurance en pareille circonstance.

    En effet, si le prix du bien baisse, notre acheteur peut racheter, à un prix rabaissé qui est fixé ici par le marché, un bien qu’il a vendu, par contrat, à un prix plus cher, et amortir ainsi sa perte initiale.

    Cette perte, d’ou vient-elle ? elle vient d’un bien que notre acheteur a acheté au comptant, et qui a perdu, entre-temps, de sa valeur.

    ****

    Ceci dit, quand on parle de spéculation à nu, ou non adossée, cela signifie que le spéculateur n’a pas, dans ses mains, le titre ou le bien dont il anticipe une variation de cours.

    Dans l’exemple précédent, par comparaison, il possède un titre ou un bien qui, vu sa baisse de cours, oblige son possesseur à prendre une assurance (ce qu’il fait en achetant un "put" sur le bien concerné).

    Dans le cas de la spéculation à nu, par comparaison, celui qui anticipe la baisse du prix du titre ou du bien, va acheter un "put", sur ce bien, sans posséder le bien qui sert de soujacent (comme disent les spécialistes) au "put" en question.

    C’est dire que cet investisseur-là est un pur spéculateur (représenté aujurd’hui, principalement, par les hedge funds).

    • C’est bien ce que je pensais, les financiers sont vraiment sur une autre planète. Rien à voir avec nous, petites gens qui vivent de leur travail d’un mois sur l’autre et qui ne spéculent pas sur le prix de leur pain quotidien… quand ils peuvent se le payer jusqu’à la fin du mois.

      Tout cela ne serait rien si les conséquences n’étaient pas aussi désastreuses.

      Merci de m’avoir éclairé.

      omdeboi

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