VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > LE BOYCOTT D’ISRAËL, UNE ARME QUI DÉVOILE LES SIONISTES

LE BOYCOTT D’ISRAËL, UNE ARME QUI DÉVOILE LES SIONISTES

samedi 19 mai 2012

Boycott d’Israël, un appel indigne

http://blog.mondediplo.net/2010-11-02-Boycott-d-Israel-un-appel-indigne

mardi 2 novembre 2010, par Alain Gresh

Dans le quotidien Le Monde daté du 2 novembre 2010, une trentaine de personnalités signent un appel intitulé « Le boycott d’Israël est une arme indigne » :

http://www.lemonde.fr/idees/article…

Il commence ainsi :

« Une entreprise commence à faire parler d’elle en France, consistant à promouvoir un embargo d’Israël tant dans l’ordre économique que dans celui des échanges universitaires ou culturels. Ses initiateurs, regroupés dans un collectif intitulé Boycott, désinvestissement, sanctions, ne s’embarrassent pas de détails. Au vu de leur charte, tout ce qui est israélien serait coupable, ce qui donne l’impression que c’est le mot même d’Israël que l’on souhaite, en fait, rayer des esprits et des cartes. »

« L’illégalité de la démarche ne fait pas de doute et la justice française ne tardera pas à la confirmer. »

Les signataires font référence à des condamnations prononcées par des tribunaux français sur injonction politique (« Quand la France laisse entrer les produits des colonies et poursuit ceux qui s’y opposent »), contre des militants appelant au boycott. Mais, ce qu’ils oublient de dire c’est que, même d’un point de vue purement juridique, il est parfaitement légal d’appeler au désinvestissement et aux sanctions contre un Etat. Le seul point de litige est celui que soulignait Willy Jackson dans un article du Monde diplomatique (septembre 2009), « Israël est-il menacé par une campagne de désinvestissement ? » :

http://www.monde-diplomatique.fr/2009/09/JACKSON/18102

« S’il fait appel à la liberté de chacun de consommer ou de ne pas consommer, le boycott peut contrevenir à certaines dispositions légales lorsqu’il se transforme en incitation à une action collective. En France, par exemple, l’article 225 alinéa 2 du code pénal modifié par la loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité dispose que toute discrimination qui consiste « à entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque » est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Ainsi, autant chacun peut librement choisir ce qu’il achète et l’afficher publiquement comme attitude individuelle, autant le fait d’appeler au boycott pourrait tomber sous le coup de cet article. »

Mais même sur ce point, deux remarques s’imposent :

  • d’abord, une grande partie des produits israéliens qui entrent en France comportent une composante qui implique une activité économique dans les colonies de Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Et c’est en permettant l’accès libre de ces produits que le gouvernement français viole le droit international. La Cour de justice de l’Union européenne a adopté le 25 février 2010 une résolution stipulant que les produits originaires de Cisjordanie ne peuvent bénéficier du régime douanier préférentiel de l’accord CE-Israël. Quelles mesures les signataires de cet appel préconisent-ils pour arrêter ce scandale ?
  • la question que pose le boycott est celle de l’impunité. Comment ne pas comprendre l’indignation devant une occupation qui se poursuit depuis plus de quarante ans sans aucune mesure prise par la communauté internationale contre cette violation du droit international ? Et s’il n’y avait pas eu la flottille de Gaza, le blocus de ce territoire se serait-il (légèrement) assoupli ? Si la société civile n’était pas intervenue, Gaza vivrait encore sous le même blocus (pourtant condamné du bout des lèvres par les Etats-Unis, l’Union européenne, et sans doute la majorité des signataires de ce texte). Les porteurs de valise, qui aidaient le Front de libération nationale algérien violaient la loi, comme la violaient ces Américains qui refusaient de partir au Vietnam.

Les signataires [1] poursuivent :

« Mais la justice sera bien en peine de sanctionner ce qui est essentiel dans cette affaire. C’est pourquoi, nous, associations, citoyens de tous bords, acteurs de la vie de notre pays, tous également attachés à la paix au Moyen-Orient et, donc, à l’avènement d’un Etat palestinien viable et démocratique aux côtés d’Israël, nous sommes convaincus que les boycotteurs se trompent de combat en prenant le parti de la censure plutôt que celui de la paix, celui de la séparation plutôt que celui de la possible et nécessaire coexistence – celui, en un mot, de la haine et non de la parole et de la vie partagées. »

Qui est aujourd’hui, en parole au moins, contre la création d’un Etat palestinien ? Même le président George W. Bush et Benyamin Netanyhou s’y sont ralliés en paroles. Et alors ? Le refus de considérer que l’on a d’un côté un occupant et de l’autre un peuple occupé, d’un côté un Etat puissant, de l’autre une Autorité impuissante, fausse tout possibilité de solution.

Il est significatif que ce texte sur la nécessaire coexistence soit publié alors même que le gouvernement israélien cherche à faire adopter un texte pour empêcher les Palestiniens citoyens d’Israël de pouvoir habiter dans des quartiers juifs (lire le texte de Zvi Bar’el, « South Africa is already here », Haaretz, 31 octobre 2010)

« La possibilité de critiquer, même de manière vive, le gouvernement israélien concernant sa politique vis-à-vis des Palestiniens n’est pas ici en cause. Peu de gouvernements sont autant sévèrement jugés, y compris par certains d’entre nous. Mais la critique n’a rien à voir avec le rejet, le déni, et, finalement, la délégitimation. Et rien ne saurait autoriser que l’on applique à la démocratie israélienne un type de traitement qui n’est réservé aujourd’hui à aucune autre nation au monde, fût-elle une abominable dictature. »

Critiquer Israël ? Finkelkraut, Encel et Lévy critiques du gouvernement israélien ? On croit rêver. En pleine guerre de Gaza, ils justifiaient les crimes commis par l’armée israélienne et, encore plus révoltant, Bernard-Henri Lévy pénétrait dans Gaza assis sur la tourelle d’un char israélien. Quant aux signataires membres du Parti socialiste, faut-il rappeler que leur parti est lié au Parti travailliste, qui a mené les guerres au Liban et à Gaza et qui, aujourd’hui, aux côtés d’Avigdor Lieberman, participent au gouvernement de Benyamin Netanyahou ? et que leur parti est resté passif durant l’invasion de Gaza ?

Certains des signataires critiquent peut-être le gouvernement israélien, mais comment cette critique se traduit-elle en actes ? Ne sont-ils pas coupables de non-assistance à un peuple en danger ?

Quant à l’argument selon lequel on applique à la démocratie israélienne un traitement qui n’est réservé à aucun autre pays, il appelle deux remarques :

  • le fait qu’Israël soit démocratique (pour ses citoyens juifs seulement) ne l’empêche pas de commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. La France martyrisant l’Algérie durant la guerre d’indépendance était aussi un pays démocratique. Faut-il s’étonner que les Palestiniens ne fassent pas la différence entre une bombe démocratique et une bombe dictatoriale ?
  • d’autre part, il est vrai que le traitement du gouvernement israélien est sans équivalent : aucun Etat n’a violé impunément autant de résolutions du conseil de sécurité des Nations unies depuis plus de quarante ans, résolutions votées aussi bien par les Etats-Unis que l’Union européenne.

« D’autant que, de plus, la globalité du rejet et sa bêtise font que l’on emporte dans le même mouvement les forces qui, en Israël, œuvrent jour après jour au rapprochement avec les Palestiniens en sorte que les partisans du boycott sont, aussi, des saboteurs et des naufrageurs d’espérance. »

Oui, il y a des forces en Israël qui luttent avec courage, mais ce ne sont pas celles auxquelles les signataires font allusion : faut-il rappeler que non seulement le Parti travailliste mais aussi le mouvement La Paix maintenant ont justifié les guerres du Liban et celles de Gaza ?

Et le texte se poursuit :

« La paix ne se fera pas sans les Palestiniens. Mais elle ne se fera pas non plus sans les Israéliens. Et moins encore sans les intellectuels et les hommes et femmes de culture qui, quels que soient leur pays d’origine ou leur parti pris politique, travaillent à rapprocher les peuples. Céder à l’appel du boycott, rendre impossibles les échanges, infliger aux chercheurs israéliens, par exemple, ou aux écrivains on ne sait quelle punition collective, c’est abandonner toute perspective de solution politique au conflit et signifier que la négociation n’est plus dans le champ du possible. »

L’argument est repris sans cesse pour affirmer qu’on ne peut pas boycotter la culture. Rappelons d’abord que la coopération culturelle et scientifique entre Israël et l’Union européenne concerne avant tout des laboratoires et des universités qui participent directement au complexe militaire israélien. Quant à l’argument sur le boycott des livres ou du cinéma, je renvoie à la polémique autour des cinémas Utopia (« Yann Moix et Le Figaro condamnés ») :

http://blog.mondediplo.net/2010-10-…

Conclusion des signataires :

« Nous n’acceptons pas cet aveu d’échec. Nous pensons que notre rôle est de proposer un chemin de dialogue. C’est pourquoi, nous, signataires, sommes résolument contre le boycott d’Israël et pour la paix – et, précisément, contre le boycott parce que nous sommes pour la paix. »

Mais de quel dialogue, de quelle paix parle-t-on ? Qui pourrait être contre la paix ? Les questions qui se posent sont pourtant simples et devraient interpeller les signataires : la paix est-elle possible avec l’occupation et la colonisation ? Comment obtenir la fin de la colonisation qu’ont poursuivie depuis 1967 tous les gouvernements israéliens sans exception ? Comment mettre fin à l’occupation ? Le mouvement de boycott-désinvestissement-sanction (BDS) représente la réponse de la société civile à l’impuissance de la communauté internationale et pose une simple question : Israël se retirera-t-il des territoires occupés s’il n’y a aucune pression, aucune sanction ? La réponse, pour tout observateur de bonne foi, est non. En ne faisant rien, les signataires sont les complices non seulement de la politique d’occupation, mais aussi de la poursuite de l’impasse avec tous les risques qu’elle fait peser sur l’avenir de la région.


Notes

[1] La liste des signataires :

Yvan Attal, comédien ; Pierre Arditi, comédien ; Georges Bensoussan, historien ; Michel Boujenah, comédien ; Patrick Bruel, comédien et chanteur ; Pascal Bruckner, essayiste ; David Chemla, secrétaire général de JCALL, ; Bertrand Delanoë, maire de Paris ; Frédéric Encel, géopolitologue ; Alain Finkielkraut, philosophe ; Patrick Klugman, avocat ; François Hollande, député (PS) de Corrèze ; Georges Kiejman, avocat ; Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris ; Bernard-Henri Lévy, philosophe ; Mohamed Sifaoui, essayiste ; Yann Moix, écrivain ; Bernard Murat, directeur de théâtre ; Jean-Marie Le Guen, député ; Pierre Lescure, directeur de théâtre ; Serge Moati, journaliste ; Daniel Racheline, vice-président de JCALL ; Arielle Schwab, présidente de l’UEJF ; Dominique Sopo, président de SOS-Racisme ; Gérard Unger, président de JCALL ; Manuel Valls, député-maire d’Evry ; Michel Zaoui, avocat.

On comparera cette liste à celle des personnalités qui se sont prononcées contre l’inculpation de Stéphane Hessel, Alima Boumediene-Thiery et tous ceux qui ont été mis en cause dans la campagne de boycott]. On notera, parmi elles, Michel Rocard, Laure Adler, Raymond Aubrac, Etienne Balibar, Jean Baubérot, Miguel-Angel Estrella, Eva Joly, Jean Lacouture, Noël Mamère, François Maspero, etc. :

http://www.france-palestine.org/article15741.html

1 Message

  • Soli­darité avec S­phane Hessel, Alima Boumediene-​​Thiery et toutes les vic­times de la répression. SIGNEZ la PETITION ici !

    http://www.france-palestine.org/Solidarite-avec-Stephane-Hessel

    lundi 22 novembre 2010

    SIGNEZ ICI : http://www.collectifpaixjustepalest…

    Bor­deaux, Mul­house, Per­pignan, Pon­toise… : en ce mois d’octobre, des hommes et des femmes sont pour­suivis pour « pro­vo­cation publique à la dis­cri­mi­nation » - y compris une séna­trice de la Répu­blique, Alima Boumediene-​​Thiery. Ailleurs, d’autres sont convoqués par les pré­fec­tures et menacés de procès du même type. Un ancien com­mis­saire de police prétend même pour­suivre… S­phane Hessel, grand résistant, co-​​rédacteur de la Décla­ration uni­ver­selle des droits de l’homme de 1948 et ambas­sadeur de France !Tous ris­que­raient jusqu’à 45 000 euros d’amende et trois ans de prison suivant la qua­li­fi­cation des poursuites …

    Quel crime ont donc commis ces citoyens, connus et inconnus, pour mériter une accu­sation aussi infa­mante et encourir des peines aussi lourdes ? S’être dressés contre l’occupation et la colo­ni­sation de la Palestine par Israël, et notamment contre les « crimes de guerre » voire « contre l’Humanité » que le rapport Gold­stone accuse son armée – et, dans une pro­portion net­tement moindre, des groupes armés pales­ti­niens - d’avoir per­pétrés pendant la guerre de 2008-​​2009 contre la bande de Gaza. S’être révoltés contre l’impunité dont jouit un État qui viole pourtant ouver­tement le droit inter­na­tional et les réso­lu­tions des Nations unies. Et avoir décidé de prendre leurs res­pon­sa­bi­lités en appelant eux-​​mêmes au boycott, au dés­in­ves­tis­sement et aux sanc­tions contre cette poli­tique condamnée par la grande majorité des opi­nions fran­çaise, euro­péenne et mondiale.

    Pour pré­senter, contre toute évidence, cette action citoyenne comme raciste, il aura fallu que la ministre de la Justice s’abaisse à inventer, en février 2010, un « boycott des pro­duits casher » qu’aucun diri­geant, aucun groupe, aucun militant du mou­vement de soli­darité pour une paix juste et durable au Proche-​​Orient n’a jamais prôné. Puis qu’elle exige des Par­quets qu’ils pour­suivent les militant-​​e-​​s pour « pro­vo­cation publique à la dis­cri­mi­nation ». Et celle qui diffame et menace ainsi des inno­cents appar­tient à un gou­ver­nement qui, toute honte bue, non seulement stig­matise une com­mu­nauté entière en raison de son origine eth­nique, mais expulse illé­ga­lement de la « patrie des Droits de l’homme », sur cette base, des mil­liers de res­sor­tis­sants d’Etats membres de l’Union européenne.

    C’est pourquoi nous disons à Michèle Alliot-​​Marie : « Pas ça et pas vous ! ». Cer­tains d’entre nous appellent au boycott de tous les pro­duits israé­liens ; d’autres « ciblent » les seuls pro­duits des colonies israé­liennes ; d’autres encore choi­sissent des formes d’action dif­fé­rentes. Mais nous sommes tous unis pour refuser caté­go­ri­quement que les militant-​​e-​​s de la cam­pagne inter­na­tionale Boycott-​​Désinvestissement-​​Sanctions (BDS) soient accusés et jugés pour « pro­vo­cation publique à la dis­cri­mi­nation » alors qu’au contraire ils com­battent contre toute forme de dis­cri­mi­nation, pour le droit de tous les peuples à l’autodétermination, pour l’application à tous les États du droit inter­na­tional et des sanc­tions prévues lorsqu’ils le bafouent. Tous ensemble, nous exi­geons, à la fois au nom du droit inter­na­tional et des libertés : le retrait immédiat des direc­tives envoyées par la ministre de la Justice et son admi­nis­tration aux Par­quets et la relaxe immé­diate de ces inno­cents. Honneur à celles et ceux qui font leur le combat pour la justice et la paix que les auto­rités fran­çaises ont trahi.

    Paris, le 10 octobre 2010.

    Premiers signataires :

    Achcar Gilbert, Politologue, (Université de Londres et Paris 8)

    Ackermann Houria, Militante de l’UJFP

    Adler Laure, Écrivain et journaliste

    Alliès Paul, Professeur (Faculté de Droit et de Science politique, Montpellier)

    Alsoumi Omar, Président de Génération Palestine

    Aron Jacques, Professeur honoraire, architecte et essayiste (Bruxelles)

    Asquier Catherine, Professeure d’anglais (CPGE)

    Attias Jean-​​Christophe, Directeur d’études (EPHE, Sorbonne)

    Aubrac Raymond, Ancien résistant

    Autain Clémentine, Directrice de Regards

    Avran Isabelle, Journaliste

    Badie Ber­trand, Poli­to­logue, Pro­fesseur des Uni­ver­sités (Sciences Po), Cher­cheur associé au CERI

    Balibar Etienne, Professeur émérite (Université de Paris-​​Ouest)

    Barat Frank, Coordinateur du tribunal Russell sur la Palestine

    Barthe Benjamin, Journaliste indépendant (Ramallah)

    Bau­bérot Jean, His­torien et socio­logue, pré­sident d’honneur de l’EPHE (Sorbonne)

    Bavay Francine, Conseillère régionale

    Bédarida Renée, Historienne, ancienne résistante

    Beaumale Michel, Maire de Stains

    Belhassen Souhayr, Présidente de la FIDH

    Belkaïd Akram, Journaliste indépendant

    Benbassa Esther, Directeur d’études (EPHE, Sorbonne)

    Ben Hiba Tarek, Président de la FTCR, ancien conseiller régional

    Benslama Fethi, Psy­cha­na­lyste, Pro­fesseur des Uni­ver­sités (Paris Diderot-​​Paris 7)

    Besancenot Olivier, Porte-​​parole du NPA

    Bianco Jean-​​Louis, Député, pré­sident du Conseil général des Alpes-​​de-​​Haute-​​Provence

    Billard Martine, Députée de Paris

    Billion Didier , Chercheur (IRIS)

    Bitton Simone, Cinéaste

    Boniface Pascal, Universitaire

    Bouexel Nicole, Res­pon­sable du groupe de travail Proche-​​Orient du Mou­vement de la paix.

    Bourdon William, Avocat à la cour de Paris, admi­nis­trateur de la Fon­dation France Libertés

    Boussois Sébastien, Chercheur postdoctorant (Université libre de Bruxelles)

    Bras Gérard, Professeur de philosophie

    Brauman Rony, Médecin, ancien pré­sident de Médecins sans fron­tières

    Braun Henri, Avocat au barreau de Paris

    Brousse Martine, Vice-​​présidente de la CNCDH

    Brown Kenneth, Directeur de la revue Méditerranéennes

    Brun Frédéric, Militant associatif et écologique

    Brunswic Anne, Écrivain et journaliste

    Brunswic Étienne, Ancien directeur de l’Unesco

    Buffet Marie-​​George, Députée

    Burch Noël, Ecrivain et cinéaste

    Buttin Maurice, Avocat honoraire à la Cour

    Cadiot Jean-​​Michel, journaliste

    Cayrol Roland, Politologue

    Cerisier-​​Ben Guigua Monique, Sénatrice

    Chagnollaud Jean-​​Paul, Professeur de science politique (Cergy-​​Pontoise)

    Chahal Nahla, Coordinatrice de la CCIPPP

    Chebat Isa­belle, Direc­trice de la com­mu­ni­cation Fédé­ration inter­na­tionale des ligues des droits de l’Homme (FIDH)

    Chemillier-​​Gendreau Monique, Professeur émérite (Paris Diderot-​​Paris 7)

    Chibani Ali, Doctorant

    Cohn-​​Bendit Daniel, Député européen, coprésident du groupe Verts/​ALE

    Costaz Gilles, Écrivain

    Coupé Annick, Porte-​​parole de l’Union syndicale Solidaires

    Dayan-​​Herzbrun Sonia, Professeure émérite (Paris Diderot-​​Paris 7)

    Debbash Hubert, P-​​DG de Témoignage chrétien et de « Terre entière »

    Denis Arielle, Co-​​présidente du Mouvement de la paix

    De Véri­court Guille­mette, Jour­na­liste indé­pen­dante et écrivain, mili­tante de la cause palestinienne

    Diehlmann Françoise, Conseillère régionale

    Doumandji Pierre Nadir, Ingénieur, ancien fonctionnaire (FAO /​ ONU)

    Doze Étienne, Ancien magistrat

    Doze Geneviève, Traductrice

    Dubois Jean-​​Pierre, Président de la Ligue des Droits de l’Homme

    Duclos Louis-​​Jean, Ancien chercheur (CERI-​​Sciences Po)

    Duffour Michel, Ancien secrétaire d’État à la Décentralisation culturelle

    Duflot Cécile, Secrétaire nationale des Verts

    Elkadi Galila, Chercheuse (IRD), militante de la cause palestinienne

    Endeweld Marc, Journaliste indépendant

    Estrella Miguel Angel, Pianiste

    Etienne Monique, Journaliste

    Euvrard Janine, Déléguée générale du fes­tival « Proche-​​Orient : que peut le cinéma ? »

    Fassin Eric, Sociologue (ENS)

    Fath Jacques, Responsable des relations internationales du PCF

    Fiterman Charles, Ancien ministre des Transports

    Garrido Raquel, Secré­taire nationale du Parti de gauche, chargée des rela­tions inter­na­tio­nales et européennes

    Gèze François, Éditeur

    Gigandet Alain, Enseignant-​​chercheur en his­toire de la phi­lo­sophie ancienne (Paris-​​Est Créteil)

    Gillard Patrick, Historien, Bruxelles

    Gleizes Jérôme, Responsable de la Commission transnationale des Verts français

    Gruszow Larissa, Ingénieur diplômée de l’Université de Varsovie

    Guenif Nacira, Sociologue

    Guigou Elisabeth, Députée, ancienne ministre de la Justice

    Halimi Gisèle, Avocate

    Harbi Mohammed, Historien

    Harmand Marie-​​Laure, Ensei­gnante, membre du secré­tariat du CAPRE Lan­guedoc Roussillon

    Héricher Jean-​​Marie, Prêtre

    Hugo Bernard, Maire honoraire de Trappes, ancien sénateur

    Humblot Catherine, Journaliste indépendante

    Jadot Yannick, Député européen

    Jennar Raoul Marc, Consultant en relations internationales

    Joly Eva, Députée européenne, présidente de la Commission du développement

    Joxe Alain, Chercheur (EHESS)

    Joxe Pierre, Premier président honoraire de la Cour des comptes

    Junqua Daniel, Journaliste,ancien directeur général du CFPJ

    Junqua Michèle, Bibliothécaire

    Kahn Marcel-​​Francis, Professeur de médecine

    Kalifa Jacques, Ancien enseignant-​​chercheur (Paris-​​Sud)

    Kiil-​​Nielsen Nicole, Députée européenne

    Kissous Robert, Membre du comité orga­ni­sateur du Tri­bunal Russel sur la Palestine

    Koumba Faty, Juriste et criminologue

    Krivine Alain, Membre de la direction du NPA

    Laacher Smaïn, Sociologue

    Labastie Claire, Professeur

    Lacouture Jean, Journaliste, historien et écrivain français

    Lamoure Marie-​​Claire, Journaliste

    Laneres Jean-​​Louis, Ingénieur

    Lannuzel Olivier, Journaliste

    Laurent Pierre, Secrétaire national du PCF

    Le Hyaric Patrick, Député européen

    Lecoq Jean-​​Paul, Député

    Lederer Pascal, Directeur de recherche émérite (CNRS), co-​​animateur d’Une autre Voix Juive

    Lefort Jean-​​Claude, Député honoraire, président de l’AFPS

    Léostic Claude, Vice-​​présidente de l’AFPS

    Lewkowicz Jacques, Professeur d’Université

    Liégeois Yonnel, Journaliste

    Lipietz Alain, Ancien député européen

    Löwy Michael, Directeur de recherche émérite (CNRS)

    Maldavsky José, Réalisateur, journaliste

    Mamère Noël, Député-​​maire

    Manceaux Michèle, Écrivain

    Manceron Gilles, Historien, vice-​​président de la Ligue des Droits de l’Homme

    Marange Valérie, Philosophe, enseignante

    Marcus Michel, Magistrat

    Mardam Bey Farouk, Éditeur

    Marlière Philippe, Professeur de science politique (University College London)

    Martelli Roger, Historien et journaliste

    Maspero François, Écrivain

    Mecary Caroline, Avocate

    Mélenchon Jean-​​Luc, Président du Parti de gauche

    Merlin Aude, Chargée de cours (Université libre de Bruxelles)

    Miller Catherine, Chercheuse (CNRS)

    Mirti Florence, Ancienne journaliste

    Mitterrand Danielle, Présidente de la fondation France Libertés

    Mordillat Gérard, Romancier et cinéaste

    Morin Edgar, Sociologue et philosophe

    Moynot Jean-​​Louis, Syndicaliste, ancien conseiller d’État

    Nahoum-​​Grappe Véronique, Anthropologue (EHESS)

    Neyrat Frédéric, Philosophe

    Olff-​​Rastegar Perrine, Porte-​​parole du Col­lectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix

    Paris de Bollardière Simone

    Pauly-​​Maillart Emmanuelle, Journaliste

    Poilane Emmanuel, Directeur de la fondation France Libertés

    Rajfus Maurice, Écrivain

    Ravenel Bernard, Pré­sident de la Pla­te­forme des ONG fran­çaises pour la Palestine

    Raz Adi, Coordinateur du comité Israël de l’UPJB

    Ribiere Jean-​​Pierre, Photographe

    Robin Titi, Musicien

    Rocard Michel, Ancien Premier Ministre et député européen

    Roman Joël, Philosophe

    Ronai Ernestine, Psychologue, féministe

    Rosevègue André, Co-​​président de l’UJFP

    Saliby Hoda, journaliste

    Saly Pierre, Maître de conférences honoraire (Paris 1), président du CJPP5

    Sellier Gene­viève, Pro­fesseur en études ciné­ma­to­gra­phiques (Michel de Mon­taigne, Bor­deaux 3)

    Sibony Michèle, Co-​​présidente de l’UJFP

    Sieffert Denis, Journaliste

    Sintomer Yves, Professeur des Universités en sociologie (CNRS – Paris 8)

    Tahani Taoufiq, Universitaire

    Talahite Fatiha, Chercheur (CNRS)

    Tasca Catherine, Vice-​​présidente du Sénat

    Tevanian Pierre, Écrivain

    Texier Phi­lippe, Conseiller hono­raire à la Cour de cas­sation, expert à l’ONU, membre de la CNCDH

    Tissot Sylvie, Sociologue

    Toulouse Gérard, Physicien, (ENS-​​Paris)

    Traverso Enzo, Professeur de science politique (Université de Picardie)

    Tubiana Jérôme, Journaliste

    Varikas Eleni , Professeure de science politique (Paris 8)

    Veinstein Alain, Poète et écrivain

    Vidal Dominique, Historien et journaliste

    Voguet Daniel, Avocat

    Voynet Dominique, Maire de Montreuil, sénatrice

    Wajnblum Mady, Permanente de l’UPJB

    Wurtz Francis, Député européen honoraire…

    Védrine Hubert n’a pas signé l’appel mais nous a écrit : « Bien que je ne signe en principe aucun appel, je suis prêt à sou­tenir S­phane Hessel. Les posi­tions cou­ra­geuses ou auda­cieuses qu’il prend doivent pouvoir, dans un état de droit, être librement défendues. Les amal­games dont on se sert pour l’accuser sont men­songers. Il est à la fois gro­tesque et cho­quant de s’en prendre à une figure telle que lui et de vouloir judi­cia­riser pour l’étouffer un débat qui devrait rester poli­tique. Comme le sujet est très com­pliqué je pré­fé­rerais apporter –publiquement-​​ mon soutien à S­phane Hessel, indé­pen­damment du texte. »

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0