samedi 28 juillet 2012
De l’Algérie française à l’Algérie algérienne
Enregistré sur Fr3 le 23-juillet 2012 à 01h59
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Témoignages divers.
Algerie - comme un rêve - le début
Enregistré sur Fr3 le 23-juillet 2012
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Algerie - comme un rêve - la fin
Enregistré sur Fr3 le 23-juillet 2012
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La première vidéo est vraiment bien.
Mais…
Il y aurait beaucoup à dire sur les deux dernières vidéos.
Tout d’abord, Ben Bella est un mec très bien. Un vrai révolutionnaire, qui aida Cuba à tenter la révolution partout en ce monde. Pour s’en convaincre, il suffit de lire ce texte, publié par le Monde diplomatique, qu’il écrivit lors d’un anniversaire de la mort de Che guevara :
http://mai68.org/spip/spip.php?article1379
Et se souvenir qu’un témoignage nous rappelle que Ben Bella était parfaitement honnête, puisqu’après avoir cambriolé la poste, il est parti apporter l’argent au maquis. Chose qu’avait faite avant lui Staline quand il était jeune bolchevick et encore parfaitement honnête, puis Durruti pour financer la révolution anarchiste espagnole de 1936.
Il ne faut pas oublier non plus que c’est Boumédienne qui a été chercher Ben Bella pour s’en servir d’alibi pour faire son coup d’État contre le GPRA en 1962. Ben Bella n’est pas à l’initiative de ça. Il a été suffisamment naïf pour marcher dans le jeu. C’est tout.
Et il faut bien se rappeler aussi qu’ensuite, sans aucun doute à l’instigation de l’impérialisme américain et français, quand le temps fut venu, Boumédienne mit Ben Bella en prison pour prendre le pouvoir et empêcher l’Algérie de continuer à aider Cuba à faire la révolution dans le monde entier :
http://mai68.org/spip/spip.php?article1379
Alors, tous ces reproches faits à Ben Bella sont nuls et non avenus. Et parler de dictature comme le fait un panneau vers la fin de la dernière vidéo est bien digne de contre-révolutionnaires au service de l’impérialisme français. Ce panneau semble d’ailleurs avoir été rajouté de force, comme dans les années 1960 où un panneau avait été rajouté à la fin d’un film de faux monnayeurs où Jean Gabin avait le premier rôle. Sans ce panneau, le film n’aurait pas passé la censure…
Le film avec jean Gabin dont il est question ci-dessus s’appelle :
Le cave se rebiffe.
À la fin du film, Jean Gabin s’envole en avion avec son complice et leur butin. Tout s’est bien passé. Les spectateurs sont contents. C’est alors que, pour tout gâcher, un panneau écrit blanc sur noir signale :
« Il va sans dire que les protagonistes de cette vilaine histoire furent arrêtés la semaine suivante et condamnés aux peines prévues par l’article 139 du Code Pénal. »
C’est ça, la censure !
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