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Bachar al Assad encourage ses soldats dans la bataille décisive

mercredi 1er août 2012

Des vidéos visibles sur internet prouvent que les mercenaires terroristes au service de l’impérialisme américano-sioniste procèdent à des exécutions sommaires.

Bien des sunnites soutiennent Bachar el-Assad. Et on sait que les chrétiens soutiennent à fond Bachar el-Assad (qui est alaouite-chiite). Il ne s’agit donc pas du tout d’une guerre civile ayant trait à l’ethnie ou à la religion, contrairement à ce qu’on a voulu nous faire croire en Occident.

Selon la chaîne américaine NBC, les insurgés disposeraient d’une vingtaine de missiles sol-air de type MANPAD, livrés via la Turquie. Des armes sont donc effectivement livrées via la Turquie, base sure de l’OTAN dans la région. Il s’agit bel et bien d’une guerre menée par l’impérialisme contre la Syrie résistante à l’impérialisme et au sionisme. Il y a aussi une question d’hydrocarbure.


Bachar al Assad encourage ses soldats dans la bataille décisive

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE87008820120801?sp=true

mercredi 1 août 2012 15h10

par Erika Solomon

ALEP, Syrie (Reuters) - Bachar al Assad a exhorté mercredi ses soldats à écraser la rébellion pour assurer l’avenir de la Syrie et de son peuple, au plus fort de la bataille pour Alep, la capitale économique du pays.

Le président syrien ne s’était pas exprimé en public depuis l’attentat du 18 juillet à Damas, qui a tué quatre de ses proches dont le ministre de la Défense.

"Le sort passé, présent et à venir de notre peuple et de notre nation dépend de cette bataille", affirme Bachar al Assad dans un message publié par une revue militaire à l’occasion de la Journée des forces armées.

En affrontant les "bandes terroristes criminelles", ajoute-t-il, l’armée fait preuve "d’une détermination et d’une conscience de fer".

"Vous êtes les vrais représentants des valeurs du peuple (…) J’ai une grande confiance en vous, de même que le peuple a confiance en vous parce que vous êtes les défenseurs de sa juste cause", poursuit le président.

A Alep, dans le nord proche de la Turquie par où arrive l’aide aux insurgés, les rebelles ont pris le contrôle de trois commissariats de police dans un quartier stratégique.

Mercredi matin, des explosions ont retenti dans la ville que survolaient des hélicoptères de combat.

Pour les autorités de Damas, la bataille d’Alep est "la reine de toutes les batailles" et la perte de cette agglomération de deux millions et demi d’habitants serait un terrible revers, stratégique comme symbolique, après seize mois et demi d’insurrection.

Des vidéos diffusées sur internet sembleraient prouver que les rebelles se livrent à des exécutions sommaires dans les zones qu’ils contrôlent à Alep.

EXÉCUTIONS DE PARTISANS D’ASSAD

Une vidéo visible sur le site YouTube montre quatre hommes, probablement des miliciens pro-Assad, conduits sans ménagement dans une cour remplie de monde. On entend ensuite des tirs nourris pendant que la foule crie "Dieu est le plus grand". Quand la fumée se dissipe, on aperçoit des corps près d’un mur.

On voit deux hommes en sous-vêtements qui sont emmenés en bas d’un escalier et alignés contre un mur avant d’être abattus.

Dans la vidéo, dont la provenance n’a pu être confirmée de façon indépendante, les hommes abattus sont présentés comme des membres du clan Berri, une famille sunnite, comme la plupart des insurgés, mais qui se serait ralliée, elle, aux "chabihas", les miliciens pro-Assad.

Les "chabihas", soutenus par la police secrète du régime, sont au premier plan de la répression du soulèvement contre le clan Assad, des chiites alaouites.

La milice "chabiha", à l’origine uniquement composée d’alaouites, a recruté après le début du soulèvement en mars 2011 des membres de la communauté sunnite. Ces recrues sont en majorité issues d’Alep et de la province orientale de Daïr az Zour.

Une autre vidéo montre des rebelles fêtant la prise d’un commissariat de police dans la ville de Nairab, au sud-est d’Alep. "Venez voir les cadavres (de ceux) qui meurent pour Assad", lance un rebelle avant que la caméra ne pénètre dans les locaux de la police et montre une quinzaine de corps dans la cour et les bureaux. Le bâtiment est criblé d’impacts de balles et partiellement brûlé.

Un des rebelles pointe son arme sur le corps du responsable du poste de police, identifié comme étant l’inspecteur Ahmad al Khatib, et tire une balle qui lui fait sauter la tête. "Je te crache dessus et je crache sur le tyran Bachar al Assad", déclare le tireur.

MISSILES SOL-AIR

Le quartier de Salaheddine, dans le sud-ouest d’Alep, est le théâtre des plus violents combats pour le contrôle de la ville.

L’armée avait annoncé durant le week-end en avoir pris le contrôle mais les affrontements s’y poursuivent. Le quartier s’est vidé de sa population et les magasins sont fermés.

L’un des chefs militaires rebelles sur place, le colonel Abdel-Djabbar al Okaïdi, affirme que la conquête du centre-ville n’est qu’une question de jours. Les insurgés disent contrôler l’est et le sud-ouest de l’agglomération.

"Les hommes du régime tentent depuis trois jours de reprendre Salaheddine, sans succès. Ils ont subi de lourdes pertes en hommes et en matériel et ont été forcés de se retirer", a-t-il dit.

Le colonel Okaïdi, qui a déserté de l’armée gouvernementale il y a six mois, a affirmé à Reuters que plus de 3.000 rebelles se battaient à Alep.

Selon la chaîne américaine NBC, les insurgés disposeraient d’une vingtaine de missiles sol-air de type MANPAD, livrés via la Turquie.

Alep s’est vidée d’une partie de ses habitants. Vivres et carburant manquent cruellement. "Les femmes et les enfants sont partis, les hommes sont restés pour garder les maisons. On n’a pas d’eau, pas d’électricité", dit Djoumaa, un ouvrier de travaux publics de 45 ans.

L’armée turque a entamé mercredi des manoeuvres militaires non loin de la frontière syrienne, ont annoncé les autorités d’Ankara. Environ 25 chars de la 70e brigade mécanisée participent à ces manoeuvres organisées le secteur de Nusaybin, dans la province de Mardin, à seulement deux kilomètres de la frontière, a précisé à l’agence de presse Anatolie le gouverneur de la province.

Sur le plan politique, le commandant de l’Armée syrienne libre (ASL), Riad al Asaad, a critiqué mercredi la création au Caire, la veille, d’un nouveau groupe d’opposition, le Conseil pour la révolution syrienne (CRS), dénonçant l’"opportunisme" de ses fondateurs qu’il a accusés de vouloir "faire des affaires avec le sang de nos martyrs".

A New York, l’Assemblée générale de l’Onu se réunira jeudi pour examiner la situation en Syrie et pourrait, selon certains diplomates, voter en faveur d’une résolution saoudienne condamnant le Conseil de sécurité pour avoir échoué à prendre des mesures contre Damas.

Avec Yara Bayoumy à Beyrouth, Yasmine Saleh au Caire, Mark Hosenball et Tabassum Zakaria à Washington et Louis Charbonneau aux Nations unies ; Marine Pennetier, Danielle Rouquié, Agathe Machecourt, Jean-Loup Fiévet et Guy Kerivel pour le service français

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