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BHL - l’allié d’al-Qaïda veut une intervention militaire en syrie « contre » l’islamisme ! (vidéo 14’27)

mardi 1er février 2022 (Date de rédaction antérieure : 23 octobre 2012).

Alors que, le 3 juin 2012, BHL parlait sur BFM de son alliance avec al-Qaïda ; le lundi 22 octobre 2012, il signait dans Le Monde une tribune demandant une intervention militaire en Syrie, en dehors de l’ONU, pour lutter contre l’islamisme ! Ils nous prennent vraiment pour des cons sans aucune mémoire :

BHL avoue l’alliance entre al-Qaïda et…
l’impérialisme américano-sioniste

Regarder surtout à partir de la minute 10.

BHL sur BFMTV le 3 juin 2012

Cliquer ici pour télécharger la vidéo


Intervenir en Syrie pour combattre Assad et le "fondamentalisme islamiste"

http://www.almanar.com.lb/french/ad…

22-10-2012 - 14:54

Les pays occidentaux doivent intervenir d’urgence pour combattre "la dictature des Assad" et le "fondamentalisme islamiste" afin d’"arrêter les rivières de sang qui coulent" en Syrie, estiment des militants franco-sionistes dans une tribune publiée lundi dans le quotidien Le Monde.

"Assez de dérobades ! Assez de pusillanimité ! L’avenir démocratique de la Syrie requiert une aide décisive", écrivent les franco-sionistes Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann, ainsi que l’ancien ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et Jacques Bérès, un chirurgien d’origine israélienne qui s’est rendu plusieurs fois en Syrie depuis le début de la crise.

La France, les Etats-Unis, doivent agir "que ce soit en neutralisant l’aviation qui bombarde villes et villages, en fournissant les armes idoines aux courants démocratiques parmi les combattants, en apportant renfort et espoir aux Alaouites, y compris dans les sphères de pouvoir, qui veulent se débarrasser des criminels à la tête de l’Etat".

"C’est précisément quand on estime, comme nous, que la dictature des Assad est à juste titre condamnée et que le fondamentalisme islamiste constitue un danger majeur pour l’avenir du pays, que s’impose le devoir de protéger", estiment-ils.

Les signataires mettent en garde sur l’influence grandissante d’éléments islamistes dans les rangs de la rébellion. "Oui, il y a de plus en plus d’extrémistes dans l’opposition syrienne. Oui, il y a des jihadistes étrangers qui viennent renforcer les rangs des combattants. Oui, ces quelques milliers de fanatiques, nationaux ou venus de l’extérieur, commettent des attentats-suicides qu’il faut condamner", disent-ils.

Ces militants sionistes appellent les Occidentaux à contourner le Conseil de sécurité de l’ONU "paralysée par les vetos russe et chinois". "N’importe quelle autre alliance est justifiée pour arrêter les rivières de sang qui coulent dans les villes syriennes", selon eux.

"Ne pas intervenir, tandis que s’accélère le massacre des innocents, c’est adresser, en revanche, le pire des messages et c’est renforcer, en particulier, le sentiment anti-occidental", concluent-ils.

Salut à toutes et à tous,

Le seul problème, mais ça, ils ne le disent pas, c’est que c’est eux, ou plutôt ce qu’ils représentent, c’est-à-dire l’impérialisme américano-sioniste, qui a commandité la rebellion armée en Syrie. C’est eux qui ont financé et envoyé en Syrie des mercenaires islamistes recrutés un peu partout dans le monde par le biais d’al-Qaïda. N’oublions pas en effet qu’al-Qaïda n’est rien de plus qu’une branche secrète de la CIA :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1419

Cela rappelle ce qu’il se passe au Mali, où, pour fabriquer de toutes pièces une excuse pour envoyer des militaires au nord du pays déloger le MNLA et les Touaregs, la France a commencé par envoyer AQMI (al-Qaïda au Maghreb - lien cliquable) dans cette région :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4550

Il y a seulement une différence : alors qu’au Mali, AQMI a été envoyé par la France directement pour servir d’excuse à l’envoie de l’armée pour réintégrer de force l’Azawad au Mali ; en Syrie, l’impérialisme a envoyé des mercenaires islamistes dans le but qu’ils prennent effectivement le pouvoir en procédant comme en Libye :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3169

Mais pour cela, il aurait fallu que les populations occidentales ne prennent pas conscience que les fameux "rebelles" de l’armée soit-disant "syrienne" et soit-disant "libre" ne sont qu’une bande de mercenaires islamistes liés à al-Qaïda, financés et entraînés par la CIA et les services secrets français dans la région d’Antioche, en Turquie, à la frontière de la Syrie :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4510

http://mai68.org/spip/spip.php?article4394

http://mai68.org/spip/spip.php?article4429

Il aurait fallu que ça ne se sache pas, mais c’est loupé, tout le monde le sait ! or, comme au nord-Mali, la présence d’islamistes sert d’excuse pour y envoyer les forces armées de l’impérialisme français ; les sionistes veulent se servir du fait que les gens ont compris que les prétendus "rebelles syriens" n’étaient que des islamistes liés à al-Qaïda pour s’en servir, comme pour le Mali, d’une excuse pour ne pas tenir compte des vétos russes et chinois à l’ONU et envoyer quand même les troupes coloniales.

Cela présente un avantage supplémentaire du point de vue de la propagande américano-sioniste : en faisant semblant de vouloir combattre les islamistes d’al-Qaïda, il espèrent ainsi nous faire croire que ce n’est pas eux qui les ont envoyés.

Ils croient que nous n’avons aucune mémoire ; mais nous n’avons pas oublié que, sur BFM, le 3 juin 2012, BHL avait avoué son alliance avec al-Qaïda. Vidéo-preuve :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4257

Nous nous souvenons aussi que BHL a tenté de créer en Irak une organisation terroriste liée à al-Qaïda. En voici la preuve :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4489

Ils nous prennent vraiment pour des cons !

Bien à vous,
do
http://mai68.org

9 Messages de forum

  • Voici l’article du Monde dont il est question, il est dans la catégorie "Idées".

    Assez de dérobades, il faut intervenir en Syrie !

    http://www.lemonde.fr/idees/article…

    LE MONDE | 22.10.2012 à 14h27 • Mis à jour le 22.10.2012 à 14h30

    Par Jacques Bérès, Mario Bettati, André Glucksmann, Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy

    Le gang barbare des Assad et les extrémistes islamistes sont les ennemis de l’avenir démocratique de la Syrie. Ce sont les ennemis de la paix au Moyen-Orient. Ce sont nos ennemis. Lorsque la contestation a démarré à Deraa, en mars 2011, dans la foulée des "printemps arabes", nul n’aurait imaginé que, vingt mois plus tard, le régime baasiste en serait venu à massacrer près de 40 000 personnes, à en enlever, torturer ou faire disparaître des milliers d’autres, à faire donner les tanks et l’aviation contre son propre peuple.

    Nul n’aurait imaginé non plus que la communauté internationale allait abandonner les populations syriennes aux mains de leurs bourreaux. Dès que la contestation s’est heurtée au feu des troupes de Bachar Al-Assad, les banderoles des manifestations, alors pacifiques, réclamèrent un soutien international. Lorsque l’armée et les miliciens chabbiha ont commencé à assassiner en masse, les opposants ont interpellé les consciences en demandant pourquoi l’on ne faisait pas pour la Syrie ce qui avait été fait pour la Libye.

    Mais seul un terrible silence a répondu à cet appel. De sorte qu’au fil des mois, les révolutionnaires en sont venus à dénoncer d’abord l’indifférence, puis l’abandon, puis la trahison des nations et, finalement, ce qu’ils jugent comme une complicité, au moins passive, avec le régime. Pis, chez nombre de ceux qui risquent quotidiennement leur vie en affrontant la mafia au pouvoir à Damas, est en train de se répandre l’idée, vraie ou fausse peu importe, que les puissances occidentales préfèrent, tout compte fait, une Syrie livrée à la guerre civile et au chaos, et démembrée.

    Ne nous étonnons pas que, dans ces conditions, dans la foulée de l’amertume engendrée par l’inqualifiable inertie des grands pays démocratiques, dans le climat de désespérance qui règne à Alep, Homs et Deraa, l’islamisme radical, sous toutes ses formes, et parfois les plus terribles, ne cesse de gagner du terrain. La Syrie était une nation pluriconfessionnelle où l’islam sunnite modéré majoritaire s’accommodait des minorités - chrétiennes, alaouite, druze, ismaélite, turkmène ou chiite.

    Dès que son pouvoir a été contesté, Bachar Al-Assad a entrepris de persuader l’opinion syrienne, ainsi que la communauté internationale, qu’il était confronté à des bandes de criminels et de terroristes islamistes. Histoire d’être plus convaincant il a fait sortir de prison les fous de Dieu syriens qu’il avait arrêtés à leur retour de djihad en Irak. Et, chez les Occidentaux, cette propagande a reçu, hélas, un certain écho et fourni un alibi supplémentaire à l’immobilisme. Dix-neuf mois, et 40 000 morts, plus tard, la prophétie s’est en partie autoréalisée.

    Oui, il y a de plus en plus d’extrémistes dans l’opposition syrienne. Oui, il y a des djihadistes étrangers qui viennent renforcer les rangs des combattants. Oui, ils sont de plus en plus nombreux chaque semaine. Oui, ces quelques milliers de fanatiques, nationaux ou venus de l’extérieur, commettent des attentats-suicides qu’il faut condamner. Et oui encore, les insurgés se tournent d’autant plus volontiers vers le fondamentalisme que seuls les pays sous régime islamiste leur fournissent une aide réelle - qu’elle soit humanitaire, financière ou militaire.

    Mais non, mille fois non, nous ne pouvons pas en rester à ce constat navré. Non, mille fois non, nous ne devons pas, pour autant, nous laver les mains de la souffrance des civils syriens ni renoncer à soutenir les courants démocratiques qui luttent dans le pays.

    Les gouvernements occidentaux refusent de livrer des armes à la révolution au prétexte qu’elles pourraient tomber entre de mauvaises mains ? Qu’ils prêtent plutôt l’oreille à ces chefs de katibas qui espèrent recevoir de l’équipement, non seulement pour combattre l’armée d’Assad, mais pour construire une force alternative aux fondamentalistes. Qu’ils écoutent le Conseil national syriaque, qui veut la chute des gangsters au pouvoir mais demande de l’armement pour protéger sa communauté du totalitarisme islamiste.

    N’ont-ils pas non plus entendu le message des révolutionnaires kurdes qui redoutent l’islamo-nationalisme et récusent la menace hégémoniste que font planer le Parti des travailleurs du Kurdistan PKK et son relais syrien le PYD ? C’est à nous - Europe, Etats-Unis - que s’adressent tous ces ennemis de Bachar Al-Assad et des fanatiques islamistes…

    Le Conseil de sécurité de l’ONU étant paralysé par les veto russe et chinois, n’importe quelle autre alliance est justifiée pour arrêter les rivières de sang qui coulent dans les villes syriennes. Vladimir Poutine, lui, n’a attendu aucun feu vert d’une quelconque instance pour fournir un appui en armes et munitions à son protégé syrien. Lequel reçoit aussi un soutien financier de l’Iran et de l’Irak, ainsi que le renfort en hommes du Hezbollah. La situation rappelle celle de l’Espagne de 1936, quand les démocraties se déshonoraient par leur neutralité, tandis que de leur côté Mussolini et Hitler apportaient une aide aux putschistes de Franco.

    Ainsi toute instance de légitimité alternative est bonne à prendre dès lors qu’elle peut aider à sauver ce qui peut l’être des objectifs initiaux (chute de la dictature mafieuse, dignité, liberté…) de cette révolution qui se poursuit malgré les amoncellements de cadavres.

    Au lieu de quoi l’OTAN, l’UE, la France, les Etats-Unis, s’évertuent à répéter qu’aucune intervention militaire n’est possible - sauf si… Oui, c’est peut-être le plus révoltant : aucune intervention n’est pensable, nous disent-ils, sauf si le régime touche à ses armes chimiques. C’est, en d’autres termes, accorder à celui-ci le droit de tuer par tous autres moyens. C’est tracer une ligne rouge qui consent à des milliers, peut-être des dizaines de milliers, de victimes supplémentaires.

    C’est sous-entendre que la communauté internationale ne serait fondée à bouger que dans le cas où le massacre des Syriens tournerait au chaos régional. Mais c’est aussi, qu’on y prenne garde, convenir qu’une intervention est possible, techniquement, militairement, possible. Alors ? Alors, il y a urgence. Urgence à empêcher que le scénario du pire ne se réalise. Urgence à casser la mécanique infernale qui est en train de se mettre en place. Urgence à briser la double mâchoire du piège qui ne laissera, un jour, d’autre choix aux femmes et aux hommes de Syrie que celui entre deux dictatures.

    Assez de dérobades ! Assez de pusillanimité ! L’avenir démocratique de la Syrie requiert une aide décisive. Que ce soit en neutralisant l’aviation qui bombarde villes et villages, en fournissant les armes idoines aux courants démocratiques parmi les combattants, en apportant renfort et espoir aux Alaouites, y compris dans les sphères du pouvoir, qui veulent se débarrasser des criminels à la tête de l’Etat. C’est précisément quand on estime, comme nous, que la dictature des Assad est à juste titre condamnée et que le fondamentalisme islamiste constitue un danger majeur pour l’avenir du pays, que s’impose le devoir de protéger ; et, associé à ce devoir de protéger, non moins impératif que lui, le devoir de veiller à la sécurité de toutes les composantes, toutes les minorités constitutives du peuple syrien. L’enjeu dépasse la Syrie.

    Il dépasse même le Moyen-Orient. Il s’agit, aussi, de redonner aux nations démocratiques un autre visage que celui de la veulerie : un visage humain, solidaire, généreux. Et il s’agit de rompre, comme cela se fit en Libye, l’engrenage hideux et fatal du prétendu "choc des civilisations". Aider à la chute de la tyrannie en place sans encourager, pour autant, les aspirants tyrans de l’islamisme radical, c’est ce qu’attendent de nous les démocrates de Syrie et, au-delà de la Syrie, du monde.

    Ne pas intervenir, tandis que s’accélère le massacre des innocents, c’est adresser, en revanche, le pire des messages et c’est renforcer, en particulier, le sentiment anti-occidental. L’honneur, l’humanité, mais aussi l’intérêt politique bien compris, commandent engagement et fermeté.

    Jacques Bérès, chirurgien de guerre ; Mario Bettati, professeur émérite de droit international ; André Glucksmann, philosophe ; Bernard Kouchner, ancien ministre ; Bernard-Henri Lévy, philosophe, directeur de la revue "La Règle du jeu", membre du conseil de surveillance du "Monde"

    Jacques Bérès, Mario Bettati, André Glucksmann, Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy

  • Assad est un mercenaire financé et armé par la Russie, la Chine et l’Iran

    FISCHER BERNARD

    • Salut Bernard,

      C’est bien possible, je n’en sais rien ; mais, de toute façon, je préfère de loin la Russie, la Chine et l’Iran, qui préfèrent tenter d’éviter une nouvelle guerre, à l’Amérique et Israël, qui souhaitent la justifier par tous les moyens !

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

      • La Russie de Poutine et la Chine de Hu Jintao sont impérialistes, exactement comme les Etats Unis d’Obama et la France d’Hollande sont impérialistes.
        Assad défend le peuple syrien exactement comme Najibullah défendait le peuple afghan.

        Assad finira comme Najibullah.

        Salutations marxistes

        FISCHER BERNARD

        • Je te rappelle donc que, les islamistes ayant pris le pouvoir en Afghanistan avec l’aide de l’Impérialisme US (dont toi et tes ami-e-s du NPA prennent ici la défense), ils ont dès cet instant coupé les couilles de Najibullah, les lui ont fourrées dans la gueule, puis l’ont pendu en place publique. Ensuite, les islamistes au service des Amerloques ont imposé aux femmes d’Afghanistan la burqa et tout ce qui va avec.

          Tandis qu’avec les soviétiques, les Afghanes avaient eu droit à la pilule et à l’avortement libres et gratuits, à l’égalité avec les hommes, à se balader tête nues et maquillées si elles le désiraient, en minijupe si elles le voulaient, et elles avaient non seulement le droit aux études, mais elles avaient aussi des bourses.

          Tout cela a fini grâce aux Américains.

          Et je constates que tu souhaites le même sort aux Syriennes.

          Tu fais un drôle de "marxiste" !

          A+
          do
          http://mai68.org

  • Le gouvernement français donne des conseils aux voyageurs au sujet du Liban

    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/co…

    Dernière mise à jour le : 23 octobre 2012 - Information toujours valide le : 23 Octobre 2012

    A Beyrouth, dans le quartier chrétien d’Achrafieh, un attentat à l’explosif le vendredi 19 octobre [2012] a fait plus de cent blessés et causé la mort de trois personnes, dont un important responsable sécuritaire libanais. En réaction, les incidents se multiplient dans plusieurs points du territoire : manifestations à Tripoli, dans le Akkar, à Saida ; incidents armés dans les quartiers de Bab-el-Tebbaneh et Jabal Mohsen à Tripoli. A Beyrouth, barrages routiers et contrôles inopinés par des groupes non identifiés dans différents quartiers de la capitale. Manifestations en différents points de la capitale. Des coups de feu ont été entendus lundi 22 octobre dans des quartiers du sud-ouest de Beyrouth (Barbir, Kaskas, Tarek Jdeide).

    Dans ces circonstances, il est recommandé de se tenir à l’écart de toutes manifestations et mouvements de foule et d’observer la plus grande vigilance.

    — A Beyrouth, blocages répétés de la route de l’aéroport par des manifestations spontanées depuis le début du mois de juin 2012. Les personnes devant voyager sont invitées à s’informer au préalable de la situation et partir suffisamment à l’avance pour limiter le risque de rater l’avion. Les itinéraires alternatifs peuvent aussi être empruntés.

    Il est formellement déconseillé de se rendre de façon illicite en Syrie depuis le territoire libanais. Il est rappelé que l’ambassade de France en Syrie est fermée et que le consulat général de France à Beyrouth n’est pas en mesure d’assurer la protection consulaire des personnes qui enfreindraient cette recommandation.

    — Sur l’ensemble du territoire, il est formellement déconseillé de s’approcher des zones frontalières avec la Syrie. Depuis la fin du mois de mai, plusieurs personnes ont été tuées par des tirs en provenance de Syrie.

    — Les déplacements au Nord-Liban (Akkar), et notamment à Tripoli, sont formellement déconseillés. De violents affrontements armés entre groupes alaouites et sunnites se sont produits à plusieurs reprises depuis mai 2012, dont le dernier épisode, commencé le 20 août, a fait de nombreux morts et de très nombreux blessés. L’armée libanaise y étant déployée, toute personne s’y rendant sans autorisation des Forces armées libanaises sera refoulée.

    — De façon générale, il est recommandé de se tenir informé au jour le jour de l’évolution de la situation avant tout déplacement au Liban, pays particulièrement sensible aux évolutions régionales. Une fois sur place, il faut faire preuve de prudence dans ses déplacements, ne pas attirer inutilement l’attention sur soi, ne pas photographier intempestivement personnes, bâtiments et sites et éviter la proximité d’attroupements.

    Bekaa : Compte tenu des enlèvements ou des séquestrations arbitraires qui continuent d’avoir lieu dans la Bekaa, des incidents armés et de la sécurisation inégale des lieux, il est formellement déconseillé de se rendre dans cette région, y compris sur les sites archéologiques de Baalbeck et d’Anjar.

    — Le risque de désordres urbains est à prendre en compte ; il faut éviter les zones où ils surviennent (affrontements armés entre groupes dans les faubourgs de Tripoli ou dans la banlieue sud de Beyrouth). A Beyrouth, à la suite d’un incident armé qui a coûté la vie à deux dignitaires religieux dans le nord du pays le 20 mai 2012, des incidents sécuritaires dans les quartiers sud de la capitale ont fait deux morts et plusieurs blessés.

    • CAMPS DE LA HONTE : lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl…
      En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l’époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l’Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l’ isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd’hui se décide à parler.

      35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.

      Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Ecoutez : Hocine Louanchi joint au téléphone…émotions et voile de censure levé ! Les Accords d’Evian n’effacent pas le passé, mais l’avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)

      Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net

      • Je vois pas bien le rapport avec le sujet.

        En plus, les harkis sont des traîtres : ils ont combattu contre leurs frères algériens en se mettant au service de la puissance coloniale génocideuse et esclavagiste (la France). Ils ont eu le sort de tous les traîtres : La haine de ceux qu’ils ont trahi et le mépris de ceux en faveur de qui ils ont trahi.

        Cependant, les enfants n’étant pas coupables des crimes de leurs parents, les enfants de harkis ne sont pas des harkis.

        En Algérie, le mot "harki" est aujourd’hui synonyme de"traitre".

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