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La vengeance posthume de Kadhafi

vendredi 1er février 2013

Le 27 juin 1980 un avion civil italien reliant Bologne à Palerme est abattu

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Au fil des jours et des lectures n°160

01.02.2013

 

Les brigands occidentaux dans leurs œuvres africaines d’hier et d’aujourd’hui

 

1-Hier

Le 27 juin 1980 un avion civil italien reliant Bologne à Palerme est abattu. Aucun survivant. Depuis 32 ans, les enquêtes entreprises étaient toutes restées infructueuses. Et pour cause : il s’agissait d’une erreur de tir !

L’avion visé était celui de Kadhafi mais le dirigeant libyen fut averti du projet d’assassinat … et un autre avion fut pris par erreur pour cible par… l’armée de l’air française …….

La liquidation de Kadhafi a permis de découvrir ses archives. Dés 2010, un magistrat italien, cité dans l’article qui suit, aujourd’hui à la retraite après avoir été en charge de la cellule anti-terroriste à Rome, avait dans son livre " INTRIGO INTERNAZIONALE " affirmé que l’avion civil avait été abattu par des chasseurs français. Il y consacrait un chapitre entier : " La nuit où ils ont voulu tuer Kadhafi ".

Les preuves sont maintenant disponibles.

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Tragédie d’Ustica :

La revanche posthume de Kadhafi

La sombre histoire du vol Itavia 870, 82 passagers, abattus en plein vol en 1980 par des chasseurs français qui l'ont confondu avec l'avion de Kadhafi...

Dans la nuit du 27 juin 1980, le vol Itavia 870 (un DC 9 immatriculé I-TIGI) a décollé de Bologne en Italie à destination de Palerme en Sicile. Il transportait 77 passagers, 2 pilotes et 2 membres de personnel de cabine. Les passagers comprenaient 64 adultes, 11 enfants âgés de 2 à 11 ans, et deux enfants de moins de deux ans.

Comme à son habitude, le vol Itavia 870 a mis le cap sur la côte sud de l’Italie. A 20h59, il a brutalement disparu des écrans-radars des contrôleurs aériens italiens. L'équipage n'avait signalé aucun problème technique ou une quelconque situation d'urgence. 

A un moment donné l'avion était là, la seconde d'après il avait disparu. Les 81 passagers sont morts et les débris de l'appareil ont sombré en mer.

De prime abord, les circonstances de sa disparition semblaient inexplicables. Le vol s’est parfaitement déroulé jusqu’à ce que l’avion explose sans faire aucun survivant. Interrogées par les médias, les autorités italiennes ont d’abord laissé entendre que le vol 870 aurait pu être victime d’un attentat terroriste. Plausible dans un premier temps, cette thèse a vite été abandonnée en l’absence de toute revendication d’un possible attentat.

Les médias sont donc retournés aux nouvelles. Comme s’ils avaient reçu des consignes du sommet de l’Etat, les autorités se sont tues et aucune information complémentaire officielle n’a pu être obtenue sur l’affaire. Bien entendu, cela a aiguisé la curiosité de la presse et alimenté ses soupçons selon lesquels, la réalité devait être tenue secrète. Des soupçons qui n’ont pas tardé à se confirmer lorsque toutes les portes se sont refermées les unes après les autres, plus personne ne souhaitant évoquer la question.

Plus troublant encore, les enregistrements des données radar ont disparu ou  ont été détruits. 

D’autres informations techniques manquaient également ou étaient devenues soudainement inaccessibles. Plus effrayant encore, des témoins-clé ont commencé à décéder dans d’étranges circonstances : d’accidents de circulation, de suicides ou encore de crises cardiaques. Il s’en est suivi une décennie de dissimulation de la part des instances supérieures d’au moins 3 gouvernements. Une dissimulation qui perdure aujourd’hui…Bref, tous les ingrédients d’un scénario hollywoodien à ceci près qu’il ne s’agit pas d’une fiction mais de la réalité.

De l’obscurité à la lumière

L’histoire du vol Itavia 870 est une longue succession de maladresses, d’erreurs, de dissimulations ayant impliqué, d’une part, 3 gouvernements, et d’autre part, un gouvernement qui leur était hostile, celui de Mouammar Kadhafi

 Dans une large mesure, les détails de ce qui s’est passé cette nuit là demeurent mystérieux. Toutefois, des éléments de preuve sont apparus récemment qui apportent des éclaircissements sur ce secret longuement gardé. La chute du gouvernement Kadhafi en 2011 a permis d’entre-ouvrir les archives secrètes de l’Etat libyen. Là, parmi les innombrables projets terroristes, les accords internationaux et les terribles malentendus diplomatiques, on a retrouvé des informations détaillées sur la nuit du 27 juin 1980.    

Les raisons de l’attaque

En 1980, la communauté internationale était mobilisée contre un gouvernement qui devenait de plus en plus agressif, sous la direction du colonel Mouammar Kadhafi. Aux USA, l’administration Carter était engagée dans la course présidentielle contre Ronald Reagan, ex-acteur et ancien gouverneur de Californie. En Europe, l’OTAN était largement absorbée par la guerre froide. L’Union Soviétique venait d’envahir l’Afghanistan. Le monde semblait sur le point d’entrer en conflit.

Pour toutes ces nations, la Libye devenait un problème de plus en plus inquiétant en Méditerranée. Les forces de Kadhafi s’employaient de plus en plus activement à déstabiliser les gouvernements de la région, y compris certaines anciennes colonies françaises en Afrique du Nord. Aux yeux du gouvernement français, il était temps d’éliminer le problème Kadhafi.

Un assassinat de portée internationale

Si l’on en croit les documents découverts en Libye, l’opportunité d’assassiner Kadhafi s’est présentée dans la nuit du 27 juin 1980 alors qu’il traversait la Méditerranée en provenance d’Europe pour regagner son pays à bord de son Tupolev. Une paire de Mirages français avait été mobilisée pour une mission spéciale : intercepter et détruire en vol l’avion de Kadhafi, offrant à toutes les parties concernées, la possibilité de nier ensuite toute responsabilité dans l’affaire. Si tout allait bien, l’épave s’abîmerait en mer et le problème libyen, serait résolu une fois pour toutes.

Dès le départ, les choses ne se sont pas déroulées selon les plans. Ce qui devait être une simple interception, s’est transformé en un engagement aérien confus, impliquant des chasseurs de 4 pays. Les avions français, libyen, italiens et américains ont convergé vers un point précis au sud des côtes italiennes. C’est dans cette mêlée que s’est retrouvé le vol Itavia 870, ignorant tout du drame qui allait se jouer.

Ce que les Français ignoraient depuis le départ c’est que leur tentative d’assassinat était vouée à l’échec. D’après les documents libyens récemment découverts, Kadhafi avait été informé du complot à la dernière minute par une source des services secrets italiens, le SISMI. C’est pour cette raison qu’il a demandé à son équipage de détourner son vol vers Malte. Il était notoire qu’à l’époque, le SISMI était très influent grâce à ses contacts de haut niveau en Libye. L’Italie a conservé des relations étroites avec Kadhafi pendant de nombreuses années. C’est par exemple Bettino Craxi qui a téléphoné à Kadhafi en 1986 pour l’informer du raid imminent de F111 américains. Ce fut une nouvelle fois grâce à l’aide italienne qu’il a pu quitter sa résidence quelques minutes avant l’attaque.

  Au cours de cette nuit de 1980, au moment précis ou Kadhafi décida de dérouter son avion vers Malte, un MiG23 de l’armée de l’air libyenne faisait route au Nord à sa rencontre afin de l’escorter jusqu’en Libye. Dans la confusion, Ezedine Koal le pilote du MIG n’a pas reçu l’ordre de faire demi-tour et de rentrer à sa base. Au lieu de cela, il a poursuivi son vol vers le Nord au dessus de la Méditerranée, à la recherche du Tupolev de Kadhafi et a été rapidement repéré par les radars de l’OTAN. Selon les plans prévus dans cette éventualité, l’armée de l’air italienne et la Navy américaine ont immédiatement dépêché des intercepteurs alors qu’il s’approchait de l’espace aérien italien.     

Soudain, un combat aérien dans la confusion

Quelques minutes plus tard, le MIG-23 libyen était en vue des côtes de Sicile. Ensemble, 3 chasseurs F-104 italiens et au moins un Corsair A-7 II (probablement un vol de deux avions) sont apparus séparément venant de l’Est. Les deux chasseurs français Mirage fonçaient en provenance du Nord avec l’intention de remplir leur mission meurtrière de telle sorte que 7 voire 9 chasseurs de l’OTAN convergeaient vers un même point dans le ciel sombre au dessus de la Méditerranée.  Ignorant tout de cette concentration, le vol Itavia 870 poursuivait sa route.

C’est apparemment le MIG-23 libyen qui a aperçu le premier le DC-9 civil sur son radar. Il volait cap au Sud comme prévu. Pour le pilote libyen, il était exactement au lieu prévu du rendez-vous. Il a donc manœuvré son MIG-23 pour se placer à proximité de l’avion de ligne qu’il a vraisemblablement confondu avec le Tupolev de Kadhafi dans l’obscurité. Pour les pilotes des chasseurs français, la paire d’avions qui venait de se former correspondait à ce que prévoyait leur ordre de mission : une cible de la taille d’un avion de ligne, clairement, le Tupolev de Kadhafi, escorté par un seul chasseur libyen qui l’avait rejoint en provenance du Sud. Les deux appareils volant maintenant cap au Sud en direction de la Libye.

Aucun tir de semonce n’a été tiré. C’était supposé être un assassinat pur et simple. L’un des 2 pilotes français a lancé un missile air-air en direction de la plus grosse des cibles. Il a fait mouche et touché l’avant du vol Itavia 870 d’un tir parfait. L’avion de ligne n’avait aucune chance de s’en tirer. Il a littéralement explosé en vol. Alors qu’ils surveillaient la boule de feu qui apparaissait par intermittente dans le lointain, les deux pilotes des Mirage français ont réalisé sur leur radar embarqué que le MIG-23 libyen manœuvrait pour se placer en position de contre-attaque.

Il n’y avait donc qu’une seule chose à faire, le descendre également.

Finir le travail en descendant le MIG-23

A la vue de l’impact du missile sur l’avion de ligne tout proche, Ezedine Koal, le pilote du MIG-23 libyen s’est écarté, à la recherche d’un avion ennemi. Où qu’il pointe le nez de son appareil, son radar révélait la présence de toujours plus de chasseurs ennemis. 3 F-104S Starfighters étaient visibles d’un côté pendant qu’un ou deux Corsair A-7 de l’US Navy arrivaient d’une autre direction. 2 chasseurs français Mirage fonçaient du Nord, leurs radars déclenchant le système de réception d’alerte précoce à l’intérieur du MIG indiquant qu’ils s’apprêtaient à ouvrir le feu. Ezedine Koal était seul et en grand danger. Peu d’options s’offraient à lui en dehors d’engager le combat et de tenter de fuir plein Sud. Ses chances de survie étaient minces. Les intentions hostiles des avions ennemis ne faisaient aucun doute ; après tout ils venaient juste de descendre et dans son esprit d’assassiner le Colonel Kadhafi lui-même, l’homme qu’il était supposé escorter et protéger.

La suite fut une série confuse de manœuvres et de contre manœuvres à grande vitesse dans le ciel nocturne italien. Les chasseurs français et le libyen se sont affrontés au dessus de l’eau pendant que les appareils italiens et de l’US Navy tournaient autour. Le combat s’est déplacé vers l’Est au dessus de la terre ferme jusqu’à ce que le MIG-23 finisse par être touché où qu’il percute les montagnes invisibles plus bas. Il s’est écrasé en percutant les montagnes de Calabre à Castelsilano et Ezedine Koal n’a pas survécu.

Leur mission accomplie, les chasseurs français Mirage ont remis cap au Nord pour rentrer en France. La destruction du MIG leur garantissait qu’il n’existait aucun témoin de leur assassinat de Mouammar Kadhafi.

Ce qui s’est passé ensuite et la dissimulation de l’interception

Kadhafi a survécu à la tentative aérienne d’assassinat.

Il vivra jusqu'au "printemps arabe" libyen en 2011. 

 La France n'évoquera jamais les évènements de cette nuit-là.

 Tout comme l’Italie qui optera pour une politique de silence et de dissimulation. Observateurs extérieurs non-européens, les USA garderont également le silence. Face au silence assourdissant des autorités, les médias désigneront la disparition du Vol 870 par le Massacre d’Ustica (" Strage di Ustica " du nom d’un île proche de la mer Tyrrhénienne).

Le 18 juillet 1980 soit 21 jours après l’opération, l’épave du MIG-23 libyen a été localisée dans les montagnes de Sila. Le corps du pilote Ezedine Koal  encore attaché au siège éjectable, fut identifié grâce à son nom inscrit sur son casque. Les autorités italiennes se sont opposées à ce que deux reporters puissent prendre des photos de la scène. Ils furent appréhendés et relâchés en échange de la confiscation de leurs pellicules.

En dépit de ces ultimes efforts de dissimulation, la presse ne tarda pas à découvrir que le corps du pilote libyen était décomposé, confirmant que son décès remontait à 3 semaines, date de la disparition du vol 870. La concomitance des 2 évènements ne tarda pas à attiser la curiosité de la presse. Le corps du pilote fut rapatrié en Libye après avoir été enterré un moment en Italie. 

D’étranges coïncidences et quelques décès inexpliqués  

La dissimulation a duré jusqu’à ce que les enregistrements radars des évènements de cette nuit là disparaissent. Il aurait pu s’agir d’une coïncidence. De même les obstacles de toutes sortes et les dissimulations ont retardé l’examen des débris du DC-9 et la rédaction d’un rapport d’enquête pendant 9 ans. Un délai exceptionnellement long en matière d’accident aérien. Le rapport a conclu que " toutes les preuves examinées confirment que l’accident du DC-9 a été causé par l’explosion d’un missile près du nez de l’appareil. En l’état actuel des connaissances, il n’a pas été possible de déterminer le type, l’origine et l’identité du missile ".

La revue Aviation Week and Space Technology compléta le rapport en indiquant que les dommages causés au fuselage de l’appareil étaient compatibles avec ceux provoqués par un missile air-air. Les doutes quant à une implication militaire dans les évènements s’évanouissaient peu à peu. Mais de quelle armée pouvait-il s’agir ? Les libyens pouvaient-ils s’être rendus coupables d’un acte de terrorisme aérien air-air ? S’agissait-il de quelqu’un d’autre ? Très vite les partis politiques de gauche se mirent à affirmer que la US Navy avait abattu l’appareil accidentellement.

Des témoins-clé décèdent de manière inopinée

Plus inquiétant encore quoi qu’il pût s’agir là encore d’une coïncidence,  bon nombre de ceux qui étaient de service cette nuit là et qui auraient été des témoins clé des évènements, sont décédés dans d’étranges circonstances. 

Pierangelo Teoldi le commandant de la base d’où ont décollé les intercepteurs italiens F-104S est mort soudainement dans un accident de circulation. 

Mario Alberto Dettori et Franco Parisi, deux contrôleurs aériens ayant assisté à la scène sur leur écran-radar se sont suicidés par pendaison (choix personnel discutable compte tenu de la douleur qu’elle provoque). 

L’un de leurs collègues, Maurizio Gari est décédé d’une attaque cardiaque. Il avait 37 ans. 

Un 4ème contrôleur aérien, Antonio Muzio, ayant eu connaissance des faits intervenus cette nuit là a été retrouvé assassiné. 

Finalement,  Mario Naldini et Ivo Nutarelli, 2 des 3 pilotes italiens ayant participé à l’interception du MIG-23, sont décédés au cours d’une collision lors d’une fête aérienne sur la base de Ramstein en Allemagne. Pour de nombreux conspirationnistes, ces morts en série ne peuvent être le fait du hasard.

 Le mot de la fin sur le vol 870 ?

Une enquête formelle a finalement été lancée par un juge italien Rosario Priore qui s’est rapidement heurté aux obstacles mis en travers de son chemin par des personnalités politiques italiennes et des membres de l’OTAN. Ses conclusions ont fait état de la dissimulation mise en œuvre, et 4 généraux italiens se sont retrouvés accusés de haute trahison pour s’être opposés à l’enquête. L’accusation a finalement été abandonnée.

En juillet 2006, les fragments de l’appareil du vol 870 ont été rassemblés et livrés à Bologne depuis la base aérienne Pratica di Mare située près de Rome. Un an plus tard, en juin 2007, le fuselage reconstitué à été exposé dans le tout nouveau Musée de la Mémoire d’Ustica à Bologne. Il constitue le témoignage silencieux de ce qui a probablement été une tentative d’assassinat qui a échoué – terriblement – et provoqué la mort de 81 innocents civils et d’un pilote libyen de MIG.

C’est en 2008 que l’ancien président italien Francisco Cossiga a pris l’initiative de confirmer que le vol Itavia 870 a été descendu par des chasseurs français. Un aveu qui a fait l’effet d’une bombe bien que les détails de l’opération n’aient pas encore été rendus publics. Peu de temps après, des réparations ont été demandées à la France.

Moins de deux ans plus tard, le président Cossiga décédait d’insuffisances respiratoires.

En 2011, les tribunaux italiens ont exigé du gouvernement italien  qu’il paye 127 millions de dollars de réparation aux familles des victimes. La lumière se fait peu à peu sur la véritable histoire de ce qui s’est déroulé dans le ciel au dessus de la mer Tyrrhénienne. A la suite de la publication des derniers éléments des archives gouvernementales libyennes, la seule question qui subsiste est de savoir à quel moment les autorités publiques accepteront de reconnaître leur responsabilité dans ce qui s’est passé et de confirmer ou d’infirmer la séquence des évènements décrites dans les documents libyens.

32 ans constituent peut être un délai suffisant pour que la vérité soit enfin révélée.    

 

Traduction de l’article: " An assassination of international proportions – 27 juin 1980 and a cover-up by NATO: Civilian jet with 81 civilians shot by french Mirage instead of Qaddafi plane over Sicily " par Thomas Van Hare dans FlyHistoricWings de Juin 2012. 

 

2- Aujourd’hui

 

SOUS L’OEIL DU PARRAIN

Le jeudi 10 Janvier, un jour avant l’annonce de l’attaque française sur le Mali le commandant US d’Africom était à Niamey (Niger) et s’exprimait sur le Mali

Il n’a donné aucune indication sur l’installation d’une base de drones US dans la région d’Agadez – à proximité de la zone uranifère- qui semble aujourd’hui confirmée par de nombreux médias mais la phrase en bleu ne laisse guère de doute sur ses projets.

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Conférence de presse du Commandant d’AFRICOM Un tour d’horizon du partenariat stratégique avec le Niger

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Écrit par Siradji Sanda (Le sahel du Mardi 15 Janvier 2013)

(passages en couleurs choisis par COMAGUER)

 

Au terme d’une mission de travail qu’il a effectuée la semaine dernière au Niger, le Général américain Carter F. Ham, Commandant de la United States Africa Command (AFRICOM) a animé, jeudi dernier, une conférence de presse à Niamey. Il s’agit pour le premier responsable du commandement militaire américain pour l’Afrique d’expliquer l’objectif de sa mission et d’en tirer les conclusions.

Au cours de cette visite, le général Carter F. Ham a eu plusieurs entretiens de haut niveau, notamment avec le Président de la République, le ministre de la Défense nationale et le Chef d’Etat major général des armées. ‘’L’objectif de ma mission ici est de discuter et de développer les opportunités d’échange entre les forces armées nigériennes et américaines’’ a-t-il déclaré. D’autres questions d’actualités ne sont pas étrangères aux objectifs assignés à cette mission. ‘’Nous avons évidemment discuté avec les autorités nigériennes sur la situation qui prévaut actuellement au Mali’’ a confié le général Carter F. Ham. Mais plus globalement, le Commandant d’AFRICOM dit avoir abordé avec les autorités nigériennes les questions sécuritaires et le partenariat stratégique qui unit les Etats Unis et le Niger.

‘’Les problèmes de sécurité au Etats Unis et au Niger sont liés. Les autorités nigériennes sont engagées dans un partenariat stratégique durable avec les Etats Unis et nous avons une grande considération pour ce partenariat stratégique’’ a dit le général Carter F. Ham.

Abordant, la situation qui prévaut actuellement au Mali, le Commandant d’AFRICOM a souligné la nécessité d’avoir un plan cohérent pour que l’intervention soit efficace. ‘’Nous savons que l’option militaire n’est pas nécessairement la bonne, mais nous devons nous y préparer’’ a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le commandant d’AFRICOM a expliqué que sa structure n’a pas encore reçu une demande exacte de ce qu’on attend d’elle. ‘’Nous n’avons pas reçu, à ce jour, une demande exacte de ce qu’on veut, mais nous avons une idée générale de ce qui se passe.

Nous sommes prêts à apporter notre appui’’ a-t-il assuré.

AFRICOM apporte déjà des appuis multiples au Niger et dans divers domaines dont la formation des pilotes et mécaniciens d’avions pour la surveillance du territoire, etc.

Créée le 7 février 2007, le commandement militaire américain pour l’Afrique (AFRICOM), a officiellement pris fonction en octobre 2007. Le siège provisoire se trouve à Stuttgart (Allemagne).

 

 

 

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