L’usure du pouvoir ? où ? pouquoi ?
Nos élites politiques, formatées par l’ENA et autres Hautes Ecoles de Manipulation des Populations, expliquent le plus souvent leurs échecs électoraux par l’usure du pouvoir.
Je voudrais que ces VIP (ou Menteurs Professionnels dans la langue de la rue) nous expliquent pourquoi dans certains pays des dirigeants sont réélus à diverses reprises - et parfois confortés par des referendums de mi-mandat- avec des scores toujours plus importants (*).
Tous ceux qui veulent bien s’informer savent ce qu’il en est de Chavez. Nous n’y reviendrons pas.
En Ecuador, Rafael Correa vient d’être réélu pour la 3e fois consécutive avec le meilleur score qu’il ait jamais obtenu, 60% environ dès le 1er tour !
C’est bien la preuve que, quand on mène une politique au profit du plus grand nombre -les nécessiteux et les pauvres-, l’usure du pouvoir n’a pas lieu. Parce que la majorité de la population en est reconnaissante et sait reconnaître une politique alternative. A ne pas confondre avec l’alternance des partis au pouvoir pour une même politique au profit d’une minorité. Quand les électeurs français auront compris ça… Rêvons, mes bien chères soeurs ; rêvons, mes bien chers frères… On peut même prier mais j’ai bien peur que ça ne change rien à l’abrutissement matérialiste et au consumérisme superficiel ambiants(**). Amen !
(*) Et qu’on ne me parle pas d’élections truquées ! les observateurs internationaux sont unanimes à en reconnaître la transparence.
(**) On raconte que la crise est déjà énorme et qu’elle va s’aggraver malgré les incantations de Rantanplan et les fanfaronades du ministre du redressement productif (!!). Quelle crise ? Les stations de sports d’hiver parlent de remplissage total et d’année historique. Est-ce que la politique menée ne bénéficierait qu’à "cette" minorité, celle qui ne sent pas la crise ? Rantanplan, l’usure du pouvoir te guette…
Xarlo
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