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La grippe A/H1N1 sert de prétexte à espionner les gens. Test grandeur nature dans une école de Lyon.

mardi 20 octobre 2009, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 octobre 2009).

Salut à toutes et à tous,

Tout est fait pour espionner les gens et toutes les excuses sont bonnes pour le faire. En ce moment, la mode est à la grippe A/H1N1.

Ce qui a été testé par le biais décrit dans l’article de libelyon.fr que je vous livre en dessous de cette réponse, ce n’est pas essentiellement la propagation de la grippe A/H1N1 ou d’autres virus, c’est surtout la propagation des idées (qui sont, bien sûr, considérées par le pouvoir comme les plus dangereuses des maladies contagieuses), et, pire, ce qui a été testé avant toute autre chose, c’est dans quelle mesure les gens acceptent d’être ainsi espionnés. Quant à ce qui a été espionné, c’est très précisément qui fréquente qui, et où ; et c’est absolument inacceptable !

On a fait une gigantesque propagande de peur à la télé au sujet d’une grippe A qui tue pourtant cent fois moins que la grippe normale (5000 morts de la grippe A en un an et 200 000 à 600 000 pendant le même temps pour la grippe normale !) ; et, maintenant, on teste dans quelle mesure cette propagande a fonctionné, dans quelle mesure malgré les chiffres les gens croient que cette grippe A/H1N1 est un vrai danger, dans quelle mesure ils sont prêts à accepter n’importe quoi sous prétexte de la lutte contre cette grippe A/H1N1, qui est en réalité inoffensive.

Lisez 1984 d’Orwell, lisez "un bonheur insoutenable" d’Ira Levin. Le bracelet inamovible décrit par Ira Levin correspond à cette horrible puce RFID qu’ils veulent généraliser partout.

« Le fascisme s’avance à visage masqué », dit-on, et c’est bien vrai. cet article le prouve qui dit la chose mais ne voit pas ce qu’il y a derrière.

Cela prouve bien que j’avais raison dans mon « Analyse succinte de la circulaire officielle de vaccination contre la grippe A/H1N1 » qu’on peut lire en cliquant ci-dessous :

http://mai68.org/spip/spip.php?article439

Il faut refaire mai68 !

Bien à vous,
do
http://mai68.org (non-interactif) http://mai68.org/spip (interactif)


15/10/2009

Des élèves équipés de puces pour pister le virus H1N1

http://www.libelyon.fr/info/2009/10…

SANTÉ - Qu’y a-t-il de mieux pour un virus, disons au hasard de type H1N1, qui veut se propager le plus rapidement possible ? Quel est l’endroit où l’on se touche les uns les autres en permanence, où l’on se fout de savoir si c’est poli ou pas de postillonner sur son interlocuteur, où l’on se prête allègrement ses mouchoirs et ses bonnets ? L’école, bien évidemment (même s’il y avait aussi le stade de foot en réponse b). D’où l’idée de plusieurs scientifiques lyonnais de calculer les probabilités de propagations d’un virus en répertoriant et analysant tous les contacts des enfants d’une même école entre eux. Durant deux jours, une équipe de physiciens et médecins ont équipé de puces électroniques 241 élèves et 10 institutrices d’une école primaire et enregistrés leurs moindres interactions…

Ces puces, qui sont en fait des badges RFID (permettant la radio-identification), ont été placés par un cordon sur la poitrine des enfants, et ont enregistré tous leurs contacts proches. Suffisamment proches pour être susceptibles de faire passer, donc, des virus de type H1N1 (mais ça marche pour tout : gastroentérites, grippes normales…). Sur un écran, des constellations de points et de vecteurs dessinent les trajectoires et les impacts des enfants. Bilan : 11.0000 contacts en deux jours. Pour comparaison, un test similaire effectué récemment lors d’un congrès de 1.200 personnes sur une journée avait enregistré 15.000 contacts. Ce n’est donc pas un mythe : l’école est potentiellement un vrai bon bouillon de transmission puisqu’on s’y frotte nettement plus aux autres qu’ailleurs. On sait aussi que ni l’âge (les enfants avaient entre 6 et 10 ans), ni le sexe, ne change quelque chose à la fréquence des contacts. Que les contacts durent en moyenne 40 secondes. Que seuls 10 à 20% durent plus d’une minute.

Comme ça, brutes de décodage, ces données peuvent paraître assez peu intéressantes. Et pourtant, explique Bruno Lina, le responsable du Centre national de référence des virus influenza, "on va avoir avec les résultats définitifs un modèle clair pour voir comment le virus peut se propager". Les scientifiques vont pouvoir confronter le modèle mathématiques établi grâce aux données connues sur la grippe A. Exemple : sur le risque qu’un contaminé contamine une autre personne (estimé entre 1,2 et 3,5), sur les temps de contacts potentiellement infectants (plus d’une minute), etc. Cela pourra également permettre de mettre en place des stratégies de vaccinations, de redéfinir les consignes de nettoyage des mains, etc.

"La grippe A est un bon prétexte mais on peut étudier avec cela d’autres maladies infectieuses", explique Philippe Vanhems, du service d’hygiène hospitalière. Ainsi, un programme similaire va être lancé aux Hospices civils de Lyon pour mesurer les risques de propagation des maladies nosocomiales. Des capteurs vont être installés non seulement sur les personnels, mais aussi sur les patients, et à des endroits stratégiques comme par exemple les bouteilles de gel hydroalcoolique sur les portes.

A la base, ces badges Rfid étaient utilisés par le physicien Jean-François Pinton, directeur du labo de physique de l’ENS de Lyon, pour des études sur la dynamique des fluides. Rien à voir avec la médecine. C’est en discutant avec d’autres scientifiques qu’ils ont eu l’idée de mettre cet outil de science fondamentale au service d’une recherche en santé publique. Les résultats définitifs sur les enfants de l’école lyonnaise seront exploitables d’ici trois mois.

Alice Géraud

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