Ainsi, afin que l’on accepte de penser que l’affaire Merah n’a pas été manipulée par les services secrets français, l’on essaie de nous faire croire, comme a l’époque du 11 septembre, que les divers services manquaient de coordination, ne communicaient pas assez entre eux. Car, dans les deux cas, les services secrets préfèrent passer pour des cons que pour des salauds.
Là aussi, ils vont oser prétendre que les services secrets manquent de moyens financiers et n’ont pas assez de pouvoir.
Et croyez bien que cela ne les empêchera en rien de nous parler de démocratie, dans le style :
"Si nous réduisons drastiquement la démocratie en augmentant le pouvoir des services secrets, c’est pour sauver la démocratie elle-même."
Ou mieux, comme dans le 1984 d’Orwell :
LA DICTATURE C’EST LA DÉMOCRATIE
Rappelons que dans la célèbre anti-utopie d’Orwell, le terrorisme était tout autant manipulé par l’État qu’aujourd’hui en Occident.
Un manque de moyens du renseignement pointé dans l’affaire Merah
http://fr.reuters.com/article/topNe…
3 mai 2013 19h44
PARIS (Reuters) - L’affaire Mohamed Merah a révélé un manque de moyens des services de renseignement français, conclut un rapport parlementaire rendu public lundi.
La délégation de députés et sénateurs ayant travaillé sur le rapport recommande notamment de renforcer les liaisons entre tous les échelons du renseignement intérieur et de "renforcer sensiblement les moyens de lutte contre le terrorisme", écrit sa présidente, la députée Patricia Adam.
"La délégation a constaté un sous dimensionnement des moyens affectés à la lutte contre le terrorisme au sein de la Direction centrale du renseignement intérieur" (DCRI)", ajoute l’élue socialiste, présidente de la commission de défense de l’Assemblée nationale.
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a réaffirmé début mars que des "fautes" avaient été commises par les services de renseignement dans cette affaire.
Se réclamant d’Al Qaïda, le jeune Toulousain a tué sept personnes en mars 2012 à Montauban et Toulouse, parmi lesquelles trois enfants juifs, avant d’être abattu par la police au terme d’un long siège de son domicile.
Dans un rapport publié en octobre dernier, l’inspection générale de la police a relevé des "défaillances objectives", en particulier de la DCRI, concernant l’évaluation de la dangerosité du jeune homme.
Patrick Vignal, édité par Yves Clarisse