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Guerre de Syrie - 22 mai 2013 - La raffinerie de Homs était était un des principaux objectifs d’Israël

mercredi 22 mai 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 22 mai 2013).

Les succès de l’armée syrienne à Qoussair font échec au plan de partage de la Syrie et du Liban.

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Mediarama du Mardi 21 mai 2013 Numéro 341

Al Joumhouria
Tarek Tarchichi, journaliste libanais proche du 8-Mars

Aucune bataille dans la guerre universelle menée contre la Syrie n’aura pris autant d’importance que celle qui se déroule actuellement à Qoussair. Après Baba Amr, on peut dire que l’armée syrienne a fait échec au plan de partition de la Syrie, et peut-être même du Liban et de toute la région. En effet, l’axe s’étendant de Homs à Qoussair était, dès le début des événements, la cible de ceux qui voulaient séparer le Nord du Sud syrien, son littoral de son désert, et mettre la main sur la raffinerie de Homs, dont la destruction était un des principaux objectifs d’Israël pendant la guerre de 1973. C’est pour cela que tous les regards régionaux et internationaux se dirigent vers Qoussair.

Des analystes en stratégie assurent donc que la défaite de l’opposition à Qoussair et sa région a fait échec au projet de partition et aux tentatives de renverser le régime. Elle aura des conséquences claires sur les décisions de la coalition de l’opposition syrienne qui se réunit à Istanbul dans deux jours. Surtout que certaines déclarations de membres de cette coalition étaient, contrairement à l’accoutumée, moins extrémistes et violentes au sujet du dialogue avec le régime.

Des informations en provenance de Washington indiquent que le président Barak Obama a insisté devant ses visiteurs ces dernières semaines, notamment le Premier ministre turc Recep Tayyeb Erdogan, sur l’importance de la participation de tous à la conférence de Genève 2, qui constitue, selon lui, le seul cadre disponible pour une solution à la crise syrienne.

Des informations parues sur des sites électroniques américains et israéliens indiquent qu’Obama a dit à ses alliés, mécontents de la réunion entre John Kerry et Sergei Lavrov à Moscou, qu’ils peuvent soutenir l’opposition syrienne en l’aidant à se faire entendre pendant les prochaines négociations. Mais laisser la situation sans gardefous en Syrie constitue un danger pour tous, y compris pour Israël, l’enfant gâté de Washington. Les visiteurs de Damas déclarent pour leur part que les appels à la détresse lancés par les groupés armés pour les sortir de leur pétrin auront sans aucun doute des répercussions sur l’évolution de la crise en Syrie.

Au Liban, tous les dossiers semblent faire du surplace, en attendant la suite des développements sur le terrain syrien. Si la Syrie sort gagnante de cette bataille, elle aura certainement son mot à dire au Liban, selon les amis de Damas.

Dans ce contexte, de nombreux politiciens ont estimé que la déclaration de l’ancien Premier ministre Saad Hariri contre le Hezbollah illustre une grande inquiétude des résultats de la bataille de Qoussair et ses éventuelles répercussions sur le Liban. Ces propos confirment à quel point les deux pays sont liés.

Et ces mêmes hommes politiques de s’interroger : « Le 14-Mars n’a-t-il pas été le premier à impliquer le Liban et les Libanais dans le chaudron de la guerre syrienne. Aussi, n’est-il pas sage de leur part d’accuser les autres de ce qu’ils ont eux-même commis. »

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