VIVE LA RÉVOLUTION
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VIVE LA RÉVOLUTION ÉGYPTIENNE !

samedi 25 janvier 2014, par do (Date de rédaction antérieure : 1er juillet 2013).

Bonjour à toutes et à tous,

Nous en sommes à la troisième phase de la révolution égyptienne. la première manche s’est déroulée contre le dictateur Moubarak, qui était aux ordres de l’impérialisme américano-sioniste. Elle a été gagnée par la révolution, c’est-à-dire par la population égyptienne ; et Moubarak a été viré.

La deuxième manche a été gagnée par l’impérialisme US qui a réussi à faire récupérer et donc momentanément vaincre la révolution du Nil par les Frères musulmans, qui sont au service de l’impérialisme anglo-saxon depuis leur fondation en Égypte par les services secrets anglais en 1928.

Dans un premier temps, les Frères musulmans furent donc au service de l’impérialisme anglais, et le restèrent tant que celui-ci resta l’impérialisme dominant. Quand ce fut l’Amérique, c’est-à-dire la fille de l’Angleterre, qui se mit à dominer après la deuxième guerre mondiale, les frères musulmans furent naturellement au service de l’impérialisme US, qui les utilisa notamment contre Nasser.

La population égyptienne n’est pas débile, et s’est rendue compte de l’arnaque des Frères musulmans ; aussi, se joue actuellement une troisième manche : la population égyptienne réussira-t-elle à virer les Frères musulmans du pouvoir ?

Il faut savoir que lors de la tentative birmane de la révolution en 1988, les Birmans réussirent l’exploit de virer 8 dictateurs en quelques mois. Cependant, la révolution birmane échoua parce qu’elle attendait un Zorro qui prendrait le pouvoir à sa place. Il est indispensable, pour réussir la révolution, que la population s’auto-organise en coordination pour prendre directement elle-même le pouvoir ; sinon, ce sera à nouveau l’échec.

Bien à vous,
do
1° juillet 2013
http://mai68.org


L’opposition égyptienne lance un ultimatum à Mohamed Morsi

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE96000R20130701?sp=true

Lundi 1 juillet 2013 11h52

par Asma Alsharif et Tom Perry

La place Tahrir au Caire au lendemain d"une manifestation de 500.000 personnes. Photo prise le 1er juillet 2013

LE CAIRE (Reuters) - Le calme est revenu lundi sur la place Tahrir au Caire, épicentre de la contestation égyptienne, mais l’opposition se prépare à de nouvelles actions pour demander la démission du président Mohamed Morsi, au lendemain de rassemblements qui ont réuni plusieurs millions de personnes à travers le pays.

À l’aube, de jeunes manifestants interdisaient toujours à la circulation la place Tahrir, où environ 500.000 personnes se sont réunies dimanche, mais seuls quelques centaines de gens y demeuraient, souvent installés sous des tentes de fortune.

L’opposition appelle toutefois les Égyptiens à poursuivre les mouvements de désobéissance civile et les sit-in jusqu’à ce qu’ils obtiennent le départ du président issu des Frères musulmans, dont ils ont jugé dimanche que la chute était "confirmée" par l’ampleur de la mobilisation.

Les organisateurs des manifestations, le "Front du 30 juin", annoncent dans un communiqué leur intention de mener mardi soir une grande marche en direction du palais présidentiel si Mohamed Morsi, qu’ils accusent de dérive autoritaire, n’a pas démissionné avant 17h00 (15h00 GMT) ce jour-là.

Le pouvoir n’a pas réagi à cet ultimatum, qui fait craindre de nouvelles violences après l’incendie et le saccage du siège des Frères musulmans au Caire, pris d’assaut dans la nuit par des centaines de jeunes armés de cocktails Molotov, auxquels les gardes ont répliqué par des tirs à balles réelles.

Ces affrontements ont fait au moins sept morts et une centaine de blessés, dit-on de sources médicales et proches de services de sécurité. Dans tout le pays, le bilan depuis dimanche serait de 16 morts et 781 blessés.

La confrérie a dénoncé l’absence de la police sur les lieux de l’attaque, pourtant prévisible après celle d’autres permanences des Frères musulmans ces derniers jours à travers le pays.

14 MILLIONS DANS LES RUES ?

Un an après leur arrivée au pouvoir, les islamistes n’exercent qu’un contrôle limité sur les services de sécurité, qui ont très peu été remaniés depuis la chute de l’ancien président Hosni Moubarak, en février 2011.

Les violences en marge des rassemblements ont fait des victimes, mais les gigantesques manifestations, dans tout le pays, se sont dans l’ensemble déroulées de manière pacifique.

On fait état de source militaire de 14 millions de personnes au total dans les rues, sur une population de 84 millions d’Égyptiens. Au Caire et à Alexandrie, première et deuxième villes du pays, un million de personnes se sont rassemblées.

Mohamed Morsi ne s’est pas exprimé dimanche mais a reconnu par la voix de son porte-parole avoir commis des erreurs, tout en soulignant le bon déroulement général des manifestations et évoquant un "nouveau jour de pratique de la démocratie".

L’entourage du chef de l’Etat n’a cependant donné aucun signe que celui-ci soit prêt à renoncer au pouvoir.

"Il n’y a pas eu de guerre civile, comme les menteurs le prophétisaient (…) et il n’y aura pas de coup d’Etat militaire, comme les perdants (des élections) le souhaitent", a écrit sur sa page Facebook Essam el Erian, un des dirigeants de la confrérie.

"Il n’y a pas d’alternative au dialogue sans condition préalable pour parvenir à un accord sur la tenue des prochaines élections législatives", a-t-il dit.

L’ARMÉE EN ARBITRE

L’issue du bras de fer dépendra en grande partie de l’attitude de l’armée, dont de nombreux manifestants - parfois les mêmes que ceux qui lui demandaient de rendre le pouvoir aux civils il y a un an et dénonçaient ses exactions - comptent sur la bienveillance.

Dimanche, un hélicoptère militaire a survolé la place Tahrir laissant tomber des drapeaux aux manifestants, "par simple geste patriotique et non en signe de soutien politique", selon une source militaire.

D’après certains diplomates, l’armée, qui a gouverné le pays pendant plus d’un an entre la chute de Hosni Moubarak et l’élection de Mohamed Morsi, manifeste sa réticence à jouer un rôle plus actif, tant que les violences restent contenues et que la sécurité nationale du pays n’est pas en jeu.

Les Frères musulmans savent qu’ils ne peuvent pas compter sur les forces du ministère de l’Intérieur, bête noire du soulèvement de 2011, dont la répression avait fait un millier de morts avant que l’armée ne pousse Hosni Moubarak à s’effacer.

Outre l’inaction des forces de l’ordre pendant l’attaque du siège de la confrérie au Caire, plusieurs policiers en uniforme ont défilé au côté des manifestants aux cris de "la police et le peuple ne sont qu’un". Des officiers ont harangué la foule sur la place Tahrir.

Selon des associations de défense des droits des femmes, des groupes d’hommes ont par ailleurs agressé sexuellement au moins 43 femmes, dont une journaliste étrangère présente sur la place.

Julien Dury et Tangi Salaün pour le service français, édité par Gilles Trequesser


Démission de quatre ministres en Egypte

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE96003G20130701

Lundi 1 juillet 2013 14h55

Une inscription arborée par un opposant au président égyptien Mohamed Morsi, lui demandant de démissionner.
Photo prise le 1er juillet 2013

LE CAIRE (Reuters) - Quatre ministres égyptiens ont démissionné au lendemain des manifestations géantes organisées par l’opposition pour demander la démission du président Mohamed Morsi, a-t-on appris lundi de source gouvernementale.

"Quatre ministres ont présenté leur démission aujourd’hui", a dit le responsable, sous le sceau de l’anonymat.

Il s’agit des ministres du Tourisme, des Télécommunications et des technologies de l’information, des Relations avec le Parlement et de l’Environnement, a-t-il précisé.

Le responsable n’a pas donné d’explication à leur démission, mais l’agence officielle Mena avait auparavant rapporté que des ministres songeaient à rendre leur tablier par solidarité avec les manifestants.

L’opposition a lancé lundi un ultimatum au chef de l’Etat issu des Frères musulmans, en promettant d’organiser une grande marche jusqu’au palais présidentiel s’il n’a pas démissionné d’ici mardi à 17h00 (15h00 GMT).

Patrick Werr ; Tangi Salaün pour le service français

Égypte - Révolution du Nil - Les Frères musulmans sont une carte entre les mains de la CIA :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2240

La tentative birmane de révolution en 1988 :

http://mai68.org/ag/837.htm

QU’EST-CE QU’UNE COORDINATION ?

http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

2 Messages de forum

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