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France - 6 juillet 2013 - Le FMI veut faire payer les pauvres seulement !

lundi 5 août 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 août 2013).

Le FMI suggère au gouvernement, qui a prévu un effort de 20 milliards d’euros sur les finances publiques en 2014, de ne retenir que la partie limitation des dépenses de son projet, soit deux tiers du total, et de renoncer à de nouvelles hausses d’impôts.


Le FMI prône une consolidation budgétaire moins rapide en France

http://fr.reuters.com/article/busin…

lundi 5 août 2013

PARIS (Reuters) - La France devrait ralentir en 2014 le rythme d’assainissement de ses finances publiques pour ne pas porter atteinte à une reprise encore fragile de l’économie en concentrant ses efforts sur les seules dépenses, estime le Fonds monétaire international.

Dans les conclusions de sa revue annuelle de l’économie française, le FMI prévoit d’autre part que le taux de chômage culminera à 11,6% de la population active en 2014, après 11,2% en 2013, alors que le président François Hollande s’est engagé à enrayer sa progression d’ici la fin de cette année.

Sur la base de prévisions de croissance moins optimistes que celles du programme de stabilité remis au printemps par le gouvernement français à la Commission européenne, il n’entrevoit pas non plus de retour à un équilibre structurel des finances publiques avant 2017, un an plus tard que ne l’escompte Paris.

Dans l’immédiat, il estime nécessaire de "ralentir quelque peu" le rythme de consolidation budgétaire par rapport à ce que prévoit ce programme, pour soutenir une reprise qu’il anticipe encore "incertaine".

Pour y parvenir, il suggère au gouvernement, qui a prévu un effort de 20 milliards d’euros sur les finances publiques en 2014, de ne retenir que la partie limitation des dépenses de son projet, soit deux tiers du total, et de renoncer à de nouvelles hausses d’impôts.

Cela représenterait, selon lui, un ajustement structurel de 0,5%, contre 0,8% prévu, et ce alors que la France a obtenu de ses partenaires européens un délai de deux ans, jusqu’en 2015, pour ramener son déficit public sous la barre des 3,0% du produit intérieur brut.

Pour le FMI, dont les économistes ont reconnu fin 2012 avoir sous-estimé l’impact des politiques d’austérité sur la croissance des économies, le déficit français reviendrait à 3,9% du PIB cette année, 3,5% en 2014 puis 2,8% en 2015.

OBJECTIFS EXPLICITES

Le gouvernement français, qui devrait revoir ses prévisions en baisse à la rentrée, en reste pour l’instant à respectivement 3,7% en 2013 et 2,9% en 2014.

Selon le Fonds, l’écart par rapport au programme de stabilité pourrait être "rattrapé par le maintien d’un rythme régulier d’ajustement structurel sur une période plus longue".

Surtout, il juge que, avec un niveau de fiscalité record, le gouvernement français ne peut se permettre d’entretenir de doute sur l’évolution des impôts et doit se fixer des objectifs plus explicites en matière d’évolution des dépenses.

Le rythme implicite de croissance de celles-ci prévu par le programme de stabilité - 0,4% en termes réels en 2014 puis 0,2% en 2015 - lui semble suffisant pour tenir les engagements européens. Une hausse limitée à 0,3% par an pour la suite permettrait de revenir à l’équilibre structurel en 2017.

Le FMI retient toujours comme hypothèse une baisse de 0,2% du PIB français cette année suivi d’une croissance limitée à 0,8% en 2014, là où le gouvernement table toujours sur +0,1% en 2013 et +1,2% l’an prochain.

Comme dans son rapport préliminaire publié début juin, il salue les réformes amorcées ces derniers mois par le gouvernement pour améliorer la compétitivité de l’économie française mais insiste sur la nécessité d’en accélérer le rythme.

Evoquant celle, à venir, des retraites, il estime qu’elle devrait aller dans le sens d’une hausse du taux d’activité, via l’allongement de la vie professionnelle et des incitations pour raccourcir les périodes de chômage, plutôt que d’en passer par une hausse des cotisations.

Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse

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