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MANIFESTATION CONTRE LE CHOMAGE ET LA PRECARITE SAMEDI 5 DECEMBRE A 14 HEURES A PARIS PLACE STALINGRAD

jeudi 3 décembre 2009, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 3 décembre 2009).

MANIFESTATION CONTRE LE CHOMAGE ET LA PRECARITE
SAMEDI 5 DECEMBRE A 14 HEURES A PARIS PLACE STALINGRAD

http://www.demosphere.eu/node/14275

http://www.fischer02003.over-blog.c…

http://www.convergencedesluttes.fr/…

La crise financière, et ses conséquences en chaîne sur l’économie réelle avec des taux de chômage qui explosent, des situations de précarité renforcées, des licenciements permanents, ont enfoncé la plupart des pays dans la récession.

Les politiques nationales et internationales accouchent de souris pendant que des millions de personnes basculent dans la misère et que les forces capitalistes continuent à se gaver à coups de milliards.

Le Bureau International du Travail avance le nombre de 210 millions de chômeurs dans le monde fin 2009 et 1,4 milliards de pauvres (mois de 2 dollars par jour) en 2010. En France, ce sont près de 4 millions de personnes au chômage ou en sous-emploi. Les licenciements économiques ont augmenté de 31,4 % en un an ! Pour certaines grandes firmes, le business continue et la crise est un prétexte à restructurations, avec des conséquences en cascade sur les entreprises sous-traitantes.

La crise actuelle est celle d’un système bâti sur l’appropriation toujours plus grande par une petite minorité, de la richesse produite.

C’est avec ce système qu’il faut rompre. Briser les reins de la finance, pour mieux répartir les richesses, et appliquer des mesures d’urgence et structurelles, pour une véritable transformation sociale, voilà les enjeux.

Indemnisation de toutes les formes de chômage

Augmentation des allocations chômage et des minima sociaux

Indemnisation à 100 % du chômage partiel

Interdiction des licenciements dans les entreprises qui font du profit

Instauration d’un statut du salarié, financé par une nouvelle cotisation patronale, qui garantisse la continuité de rémunération et rende effective l’obligation de reclassement des salariés

Arrêt des suppressions d’emplois dans la fonction publique

Une nouvelle réduction du temps de travail, sans baisse de salaires et avec embauches correspondantes

Arrêt des privatisations et renforcement des services publics

Limiter la libre circulation des capitaux et socialiser le secteur bancaire

Ce ne sont pas les idées qui manquent, construisons le rapport de force nécessaire pour les imposer tous ensemble.

2 Messages de forum

  • Ne nous laissons pas faire !

    Aujourd’hui 2 décembre 2009, nous occupons depuis 12h30 Altédia Pôle emploi, 22 rue de Clichy à Paris 9e.

    Ici sont physiquement réunis trois rouages de la machine à précariser : Pôle emploi, une société de conseil aux entreprises et l’intérim. Cette machine à précariser sert les intérêts des employeurs, et en particulier des entreprises d’intérim. L’une d’elle, Adecco, détient le capital de Altédia (100 millions de chiffres d’affaires en 2008), fondée par le conseiller social de la présidence de la république, Raymond Soubie.

    En 2005 le chiffre d’affaires de l’intérim en France a atteint 19 milliards d’euros. Les marchés qui viennent de leur être attribués par Pôle emploi sont de l’ordre de 468 000 000 euros en 2009.

    Des restructurations et de leurs licenciements, des mesures de conversion au coaching des chômeurs et RSAstes, cette entreprise prospère en organisant licenciements et mise au travail, et maintenant le suivi et le contrôle de chômeurs toujours menacés de radiations, culpabilisés et traçables. Nous ne voulons pas des prestations que l’on cherche à nous imposer sous peine de perdre une maigre allocation. Nous ne voulons pas de ces « trajectoire emploi » pour lesquelles sont financées ces « sous-traitants » de Pôle emploi (mais qui sous-traite pour qui ?), car nous ne voulons ni rendre des comptes, ni mimer la motivation à chercher les rares emplois sous payés disponibles. Nous ne voulons ni du « contrôle du train de vie » des pauvres ni de l’assistance permanente aux entreprises. Nous ne voulons pas plus être gouvernés par l’argent et la concurrence de tous contre tous que par la bureaucratie kafkaïenne qui les maintient.

    La majorité des chômeurs et précaires sont non indemnisés. Aujourd’hui, même le journal économique Les Échos admet que le RSA n’offre aucun gain aux travailleurs pauvres et autres précaires qui en dépendent.

    Le budget alloués aux entreprises d’intérim et autres sous-traitant de Pôle emploi, tout comme celui des exonérations de cotisations sociales doit être attribué aux précaires, directement et sans attendre. L’explosion des inégalités, la stigmatisation des pauvres, la course au cachet, au CDD, nous n’en pouvons plus et nous allons le faire savoir. Le refus de cette situation est l’affaire de tous : nous invitons tous les concernés à rejoindre les collectifs existants et à en créer de nouveaux.

    Des marches contre le chômage, la précarité et pour de nouveaux droits sociaux, ponctuées par des occupations de mairies (Brest, Lannion, Rennes), de Pôle emploi et de CAF, des échanges avec des salariés en lutte, avec ou sans papiers, ont commencé. Chômeurs, précaires, intermittents, travailleurs pauvres, restructurés, ne restons pas seuls, organisons nous, désarmons Police emploi !

    Comme dans plusieurs villes en France, manifestons contre la précarité et le chômage, pour de nouveaux droits, samedi 5 décembre à 14h place Stalingrad

    Pour des informations sur les initiatives en cours, voir le site de la coordination des intermittents et précaires :
    http://www.cip-idf.org/

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