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Les Amerloques chassent les membres d’al-Qaïda qui sont en Irak pour les forcer à aller en Syrie

jeudi 26 décembre 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 26 décembre 2013).

Il s’agit d’un article qui fait la remarque suivante : « Washington contre Al-Qaïda en Irak… mais pas en Syrie ! » et qui ne comprends pas pourquoi. C’est pourtant simple : Les Amerloques chassent les membres d’al-Qaïda qui sont en Irak pour les forcer à aller se battre en Syrie !


Washington contre Al-Qaïda en Irak… mais pas en Syrie !

http://french.irib.ir/info/moyen-or…

Mercredi, 25 décembre 2013 07:17

IRIB-L’incohérence et la confusion qui caractérisent la politique occidentale, notamment américaine, au Moyen-Orient, se manifestent clairement dans la crise syrienne. Washington et ses alliés commencent à reconnaitre le grand danger que représente Al-Qaïda dans la région, mais dans le même temps, leur attitude en Syrie encourage et favorise l’expansion de cette organisation, non seulement dans ce pays mais aussi en Irak et au Liban.

D’ailleurs, la branche d’Al-Qaïda en Syrie est la même que celle qui sévit en Irak. Il s’agit de « l’Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL), dirigé par le dénommé Abou Omar al-Baghadi.

En Irak, Washington a apporté un soutien sans ambages à la lutte du gouvernement irakien contre Al-Qaïda, responsable de centaines d’attentats suicides qui ont fait plus de 8500 morts depuis le début de l’année.

On ne peut pas en dire autant de l’autre côté de la frontière, où les hésitations et les manœuvres américaines permettent aux groupes les plus extrémistes de sanctuariser de vastes portions du territoire syrien.

En Irak, l’armée a lancé une vaste offensive contre les bases d’Al-Qaïda dans la province d’al-Anbar. L’aviation a mené, pour la première fois, des raids contre des repaires terroristes à la frontière irako-syrienne. Des hélicoptères russes Mi-35 récemment livrés à l’Irak prennent part à cette opération antiterroriste, a écrit le Premier ministre Nouri al-Maliki, sur sa page Facebook. « Nous souhaitons aux pilotes de nos Mi-35 une bonne chasse aux terroristes », a souligné le chef du gouvernement irakien.

Cette vaste offensive a reçu l’appui de Washington, qui a rappelé dans un communiqué du Département d’Etat que « l’EIIL, affilié à Al-Qaïda, est un ennemi commun à l’Irak et aux Etats-Unis ». Le communiqué appelle les dirigeants des pays de la région à ne plus soutenir cette organisation et à mettre un terme à l’infiltration d’extrémistes en Syrie.

Dans le même temps, le président syrien, Bachar el-Assad, a réaffirmé lundi que la Syrie est confrontée à une offensive d’extrémistes de grande envergure. Il a également critiqué « certains dirigeants occidentaux » qui « se comportent avec duplicité et agissent en fonction de leurs intérêts égoïstes, sans rien comprendre à la réalité ni à la nature » du conflit syrien.

Malgré les nombreuses similitudes entre les cas syrien et irakien, et en dépit du fait que les gouvernements des deux pays combattent un même ennemi, les Occidentaux continuent à adopter des politiques favorisant le renforcement des extrémistes en Syrie.

Après la disparition de l’échiquier politique et du terrain militaire de la soi-disant « Armée syrienne libre » (ASL), Washington cherche à amorcer un dialogue avec le « Front islamique ».

Pourtant, les experts assurent que cette coalition comporte dans ses rangs des mouvements « jihadistes-salafistes » extrémistes, dont l’idéologie n’a rien à envier à celle d’Al-Qaïda. Il s’agit, entre autres, de « Liwaa al-Islam », dirigé par Zahrane Allouche, et de la brigade « Ahrar al-Cham ». Ces deux groupes se sont rendus coupables des pires atrocités et de massacres à caractère sectaire, sans oublier les exécutions de civils et l’enlèvement de journalistes occidentaux, qui ont ensuite été revendus à « l’EIIL » et au Front al-Nosra.

Source : mediarama Mardi 24 décembre 2013 Numéro 489

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1 Message

  • L’Agence de presse américaine United Press International UPI) a publié des chiffres attribués au courant salafiste jordanien sur le nombre de morts non syriens tombés en Syrie dans les rangs de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et le Front al-Nosra, tous deux proches d’Al-Qaïda, depuis 2011.

    Les chiffres montrent que le nombre de non-syriens tués lors de combats contre l’armée syrienne s’élève à 9936 personnes, dont 828 Libanais. Le bilan le plus élevé a été enregistré par la Tunisie, qui a perdu 1902 de ses ressortissants en Syrie, suivie de la Libye (1807), l’Irak (1432), l’Egypte (821), la Palestine (Cisjordanie, Gaza, Liban et Syrie - 800), l’Arabie saoudite (714), le Yémen (571), le Maroc (412), l’Algérie (274), la Jordanie (202), le Koweit (71), la Somalie (42), Bahreïn (21), le Sultanat d’Oman (19), les Emirats arabes unis (9), le Qatar (8), le Soudan (3) et la Mauritanie (1). Le bilan avance aussi le chiffre de 30 morts de militants venus du Caucase et
    d’Albanie.

    Source : le même mediarama que pour l’article ci-dessus

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