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PRISM, Bill Gates et la criminalité informatique

jeudi 2 janvier 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 2 janvier 2014).

Un site américain, l’Internet crime complaint center [1] permet depuis treize ans d’enregistrer en ligne une plainte en relation à des dommages infligés par le biais d’internet. Le nombre de plaintes enregistré par mois est maintenant supérieur à ce qu’il a été pendant les six premiers mois de son fonctionnement, et le centre sert de modèle au Canada, au Royaume Uni, et à l’Allemagne [2].

On peut en déduire que si l’affaire PRISM a fait et fait encore couler beaucoup d’encre, le crime informatique est depuis longtemps identifié et reconnu comme devant faire l’objet d’attention particulière, et en tout premier lieu comme possible, ce qui suppose des systèmes d’exploitation poreux. PRISM, dès lors, est à voir non comme une révélation qu’il n’est pas, preuve en est de l’existence de ce centre, mais comme la déclinaison d’un principe qui aurait dû être contrôlé, et ne l’a pas été, en dépit du fait qu’il était connu.

J’ai personnellement rempli une plainte dès que j’ai pu y accéder, le 31 décembre 2013 [3], et toute personne pouvant justifier de dommage et possédant le minimum requis en anglais peut le faire. Le caractère inattendu de la plainte déposée est qu’elle concerne aussi Bill Gates, et que les personnes qui ne m’ont jamais lue, peuvent en être très étonnées. Bill Gates, victime de criminalité informatique ? Ca se peut ? Absolument, et la première question que l’on doit se poser face à cette possibilité de crime laissée ouverte est, outre le traditionnel « à qui ça profite ? » « qui en avait le pouvoir ? » et là, on comprend mieux la trajectoire du co-fondateur de Microsoft, contraint par des manœuvres déloyales, à quitter l’entreprise à laquelle il tenait. 

Stephen Walt et John Mearsheimer ont écrit en mars 2006 un article publié par la London Review of Books sur le Lobby Israélien [4]. L’importance des réactions suscitées a mené à la rédaction du désormais célèbre célèbre « Lobby pro Israélien et la politique étrangère américaine » publié en 2007. On peut lire une présentation des auteurs en anglais en ligne [5]. Depuis, la polémique n’a cessé, le sujet étant des plus sensibles. Il n’en demeure pas moins que si l’on pense aux attentats du 11 septembre par exemple, le documentaire Missing Links [6] a pu avoir la réception qu’il a eue parce que le sujet avait été largement étudié par des universitaires de renom. On sait que des actions ont été prises depuis l’extérieur sur les ordinateurs des tours s’effondrant. On avait donc dès 2001 connaissance de la possibilité de prendre la main à distance sur des ordinateurs, et la pertinence de la création de l’IC3 se trouve ici démontrée. 

La plainte que j’ai déposée est une nouvelle tentative, survenue après l’échec de plusieurs autres, échecs d’autant plus gênants qu’il est difficile de ne pas y voir dans le même temps de la part des magistrats déni de justice et mise en danger d’autrui.

Si je reprends la chronologie, le 29 mars 2010, j’ai adressé à Steve Ballmer une accusation de mise en danger des personnes et des états, accusation évoquée dans le référé déposé devant le Tribunal Administratif de Paris le 19 avril 2010[7]. Ce référé a été rejeté, comme les deux demandes d’Aide Juridictionnelle formées devant le Conseil d’Etat, puisque je ne peux pas honorer de frais d’avocat, et comme ma requête devant la CEDH [8].

Ce dernier rejet a une caractéristique qui mérite qu’on s’y arrête. Il est daté du 14 février 2012, soit un jour de Saint Valentin. Difficile de ne pas y voir une signature, dès lors qu’à l’origine du harcèlement que je dénonce, se trouve une soirée professionnelle au cours de laquelle Bill Gates m’a remarquée. Et si c’est signature, alors, le procédé est particulièrement inacceptable émanant d’une Cour rémunérée pour dire le droit, et qui, par le fait, envoyait un gant à l’homme que l’on prétend éhontément le plus riche du monde [9]. En substance, on le confrontait à son impuissance par rapport aux manœuvres déployées, et par rapport à leur condamnation. Mais qui peut se permettre pareil affront ? Un magistrat de son propre fait, ou un magistrat appartenant à un réseau des plus structurés et convaincu de ne jamais être confronté à ses abus ? Difficile de ne pas penser au livre de Walt et Mearsheimer puisqu’on se trouve dans un cas de figure où pour atteindre un Américain, on a ciblé une française, ce qui suppose d’avoir un réseau aux ramifications solidement établies dans les deux pays. Dès lors, quand on condamne les Etats-Unis et la NSA, on serait bien avisé de se demander qui avance derrière, masqué comme toujours. Qui avait le pouvoir d’imposer des systèmes d’exploitation poreux ? On a là l’explication du harcèlement dénoncé, et du départ de Bill Gates de Microsoft. On comprend aussi pourquoi la presse qui a participé au maximum à la divulgation d’une explication mensongère des attentats est liguée contre lui [10], déterminée à l’empêcher de reprendre sa place rendue vacante par la démission de Steve Ballmer.

Nicole Guihaumé

[1] https://www.ic3.gov/default.aspx

[2]http://ddata.over-blog.com/1/67/15/…

[3] http://0z.fr/zu_NB

[4] http://www.lrb.co.uk/v28/n06/john-m…

[5] http://mearsheimer.uchicago.edu/pdf…

[6] http://www.youtube.com/watch?v=GOQk…

[7] http://ddata.over-blog.com/1/67/15/…

[8]http://ddata.over-blog.com/1/67/15/…

[9] http://www.youtube.com/watch?v=FnB-…

[10] http://0z.fr/PwWAj

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