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Barack Obama promet de ne plus espionner de dirigeants alliés aux USA

vendredi 17 janvier 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 17 janvier 2014).

« Les promesses n’engagent que ceux qui y croient », disait charles Pasqua. Et l’on sait bien que les cows-boys n’ont respecté aucun de leurs traités de paix. Ils s’en sont au contraire servi pour mieux anéantir leurs concurrents et ennemis ; et on ne compte pas le nombre de chefs indiens assassinés lors-même de la signature des traités de paix.


Barack Obama interdit l’espionnage de dirigeants alliés

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAEA0G06320140117?sp=true

Vendredi 17 janvier 2014 22h20

par Steve Holland et Mark Hosenball

WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama a annoncé vendredi qu’il interdisait désormais aux services secrets américains d’espionner des dizaines de dirigeants étrangers considérés comme les plus proches alliés des Etats-Unis.

Il a cependant souligné que les services de renseignement américains, comme c’est leur mission, continueraient à recueillir des informations sur les intentions des gouvernements étrangers et n’avaient pas à s’excuser auprès de qui que ce soit pour leur efficacité.

La réforme des pratiques de surveillance de l’Agence de sécurité nationale (NSA), que le président américain a présentée dans un discours au département de la Justice, est la réponse de Washington à l’émoi suscité l’an dernier par les révélations de l’ancien consultant Edward Snowden, aujourd’hui réfugié en Russie.

Obama a cherché avant tout à rassurer les citoyens, américains comme étrangers, inquiets pour le respect de leur vie privée, mais les mesures qu’il a annoncées restent relativement limitées.

"Avec les réformes que je propose aujourd’hui, les Américains doivent savoir que leurs droits sont protégés, même si le renseignement et la police conservent les instruments nécessaires pour assurer notre sécurité", a-t-il dit.

La décision de ne plus espionner les dirigeants étrangers alliés de Washington vise notamment à faire retomber les tensions suscitées par le scandale, notamment avec l’Allemagne où le téléphone portable de la chancelière Angela Merkel a été écouté.

"Les dirigeants des pays amis et alliés doivent savoir que si je veux apprendre ce qu’ils pensent sur un sujet particulier, je décrocherai mon téléphone et je les appellerai - plutôt que les faire surveiller", a souligné le président américain.

A Berlin, le gouvernement allemand a salué dans la soirée ces annonces.

"Le gouvernement allemand analysera de près les annonces faites par le président américain. Il salue fondamentalement le fait que la protection des données et les droits des citoyens non américains seront plus étroitement protégées à l’avenir", a déclaré à l’agence Reuters Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel.

MÉTADONNÉES

Barack Obama demande au Congrès de mettre en place, auprès de l’instance judiciaire pour les affaires de terrorisme (Foreign Intelligence Surveillance Court, Fisa), un panel d’experts juridiques chargés d’assurer la protection de la vie privée.

L’une des réformes concerne la collecte de "métadonnées" et des échanges téléphoniques, que le gouvernement ne contrôlera plus directement.

Quelques heures avant le discours présidentiel, le quotidien britannique The Guardian affirmait que la NSA avait collecté près de 200 millions de SMS par jour en 2011 pour obtenir des informations sur les déplacements, les contacts et les transactions de leurs auteurs dans le monde entier.

Barack Obama a reconnu que le gouvernement n’avait pas à détenir une telle masse d’informations téléphoniques - une décision qui risque de provoquer le mécontentement des responsables du renseignement.

Cette disposition, qui prend effet immédiatement, sera assortie de la mise en place d’une procédure de contrôle judiciaire confiée à la Foreign Intelligence Surveillance Court. Une autorisation de la justice sera requise avant d’interroger la base de données dont dispose la NSA.

La masse des données disponibles pourrait être placée sous le contrôle d’une tierce partie, comme les opérateurs téléphoniques, mais Barack Obama n’a pas fait de proposition spécifique pour déterminer à qui doit revenir la compétence et la responsabilité de stocker les données à l’avenir.

Le ministre de la Justice, Eric Holden, et la communauté américaine du renseignement doivent faire un compte rendu de la situation à Barack Obama avant que le programme soit soumis à ré-autorisation le 28 mars.

"Le point le plus important, ce sera le côté systématique de cette autorisation judiciaire préalable", a commenté le général de réserve Michael Hayden, ancien directeur à la fois de la NSA et de la CIA, l’Agence centrale du renseignement.

L’utilité des gigantesques banques de données constituées par les "grandes oreilles" du renseignement avait été contestée par une commission formée par Obama pour le conseiller sur cette réforme. Dans son rapport, elle concluait que l’exploitation de ces données ne s’était montrée déterminante dans aucune affaire.

Certains aspects de la réforme ont été accueillis avec scepticisme par le camp républicain.

"Il nous faudra examiner bien plus dans le détail la nouvelle politique du président avant de rendre un jugement définitif, mais je suis inquiet de voir que certaines de ses propositions vont trop loin, limitant notre capacité à protéger notre nation pour un bénéfice réduit pour les libertés civiques des Américains", a commenté Bob Corker, sénateur républicain du Tennessee.

Avec Jeff Mason ; Pierre Sérisier, Guy Kerivel et Henri-Pierre André pour le service français

Exemple récent de trahison américaine : Je crois que c’est en 2004 qu’un traité de paix avait été signé entre les amerloques et Kadhafi de Libye. Kadhafi renonçait à la bombe atomique ; et, en échange, les USA promettaient de lui foutre la paix. On a vu le résultat. Pas fou, le dirigeant de Corée du Nord a conservé sa bombe atomique et les USA n’osent pas lui faire la guerre.

La trahison de Yalta : la conférence de Yalta était un traité de paix entre Américains et Soviétiques. Dans l’hémisphère nord, les Russes ne cherchaient pas à renverser les gouvernements soumis aux USA ; et, en échange, les Amerloques promettaient de ne renverser aucun des gouvernements sous l’influence de Moscou. C’est la loi du plus salaud qui dirige ce monde, et c’est donc tout naturellement que l’URSS a "disparu" !

Des bombes sur New-York, Washington, Dallas, Boston, Los Angeles…!

http://mai68.org/spip/spip.php?article1767

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