VIVE LA RÉVOLUTION

Art Plastique

dimanche 9 février 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 9 février 2014).

Pour moi, il faut avoir un minimum des notions que je considère importantes pour débuter dans le domène de l’art. Après le choix vous appartient de suivre les règles conseillées pour progresser plus rapidement. Maintenant il et préférable de dessiner selon notre imagination. Lorsque l’on dessine il faut ressentir un plaisir et un bonheur de faire ce que nous faisons.

Maintenant quelques conseils sur "La pièce en perspective". Il faut que la pièce soit en volume pour permettre sa construction. Il est préférable de suivre les règles de la pièce. C’est a dire :

  • Réaliser la pièce sur une feuille " A4".
  • Représentez la pièce dans un rectangle de 18 fois 27 cm.
  • Identifier son point de fuite.

2e partie : conseils sur le point de fuite. Si nous voulons réaliser un point de fuite il faut que les deux lignes soit parallèles entre elles, après nous pouvons nous permettre de s’amuser a les prolonger ce qui permettra par la suite que les deux lignes se rejoignent sur une ligne d’horizon en un même point que l’on appelera par la suite : point de fuite.

Article de : Carla 11 ans.

J’éspère que cela vous a plu.

2 Messages de forum

  • Art Plastique 9 février 2014 15:33, par do

    Merci Carla,

    Bien à toi,
    do
    http://mai68.org

  • Art Plastique 10 février 2014 19:31, par Tuti8

    Bonjour Carla,

    Permets moi de t’encourager dans ta passion du dessin.

    Tutu8

    ARTISME
    Les artistes s’approprient la parole de leurs sœurs et frères en humanité.

    Le démocratisme met en spectacle son expression, il la canalise, la contrôle, puis la magnifie, la sacralise dans les livres, les musées, et désigne au peuple quels sont les artistes qui peuvent prétendre à une notoriété, quelles sont les œuvres qui passeront à la postérité.

    Dans toute cette production, comme dans tout ce qui est humain, le sublime côtoie le nullissime, l’un est nécessaire à l’autre pour affirmer son existence.

    Mais qu’ils soient vrais ou faux, c’est-à-dire reconnus ou pas, les personnes qui se disent artistes se lovent dans le système avec délectation, et s’approprient la parole en la volant au reste de l’humanité.

    Les artistes défendront toujours les droits d’auteur, la propriété intellectuelle, deux notions dont le but est de s’accaparer l’expression des peuples. Ils se nourrissent de la créativité populaire, qu’ils pillent sans vergogne, pour la digérer et la recracher à leur pauvre sauce tout en réclamant des droits d’auteur. Ils se servent dans le vaste patrimoine de l’humanité, sans même le signaler, puis l’enrobe d’une soit disant modernité dans l’ultime espoir d’une reconnaissance qui ne peut être que tristement financière.

    Ceux qui font une spécialité de s’exprimer, et prétendent en vivre, sont des usurpateurs. Ils revendiquent le monopole de la créativité, alors qu’ils ne font que restituer contre monnaie sonnante et trébuchante l’écume de leur temps, qui leur est gracieusement distribuée.

    Leur soi-disant créativité se résume bien souvent à produire du neuf à tout prix. Notre époque est affligée d’une nouvelle maladie, l’originalisme. Comme si, pour créer, il suffisait d’être prétendument original. Les excès en tout genre auxquels nous assistons en sont la quintessence, mais ne reflète que la pauvreté d’une société qui n’a plus qu’un repère ultime, l’argent. L’argent est le seul critère objectif qui nous est proposé pour évaluer une œuvre. L’intérêt d’une quelconque production (artistique ou non) est purement culturel, subjectif. C’est pourquoi il est primordial d’organiser un marché, qui en objectivant la valeur, permettra d’une part de se faire des couilles en or, et d’autre part de rappeler aux manants que cet univers leur est inaccessible, et qu’il leur est juste demandé de payer et de se taire.

    L’originalisme, c’est la maladie infantile du créativisme,. Ainsi sommes-nous censés nous prosterner devant le maitre du noir (Souillac) ou admirer un vieillard en train de se faire torcher le cul sur scène par son fils, puis d’en badigeonner l’image du christ (Sur le concept du visage du fils de Dieu). Le problème n’est pas le message, l’apport qui pourrait s’exprimer dans une œuvre, qu’elle quelle soit, mais l’impérieuse nécessité de faire du jamais vu dans l’ultime espoir de rejoindre le panthéon des élus : les artistes.

    Dans leur mépris du monde profane, les artistes ignorent la répétition du geste millénaire, qui, dans sa perfection, apportera la réelle nouveauté à l’œuvre accomplie. Bouffis d’orgueil, adorant leur propre image, ils avancent tels des aveugles dans un monde créé par des tacherons qu’ils dédaignent.

    La notion de plagiat est une invention des puissants, un moyen d’asservissement ; que ce soit un texte, un tableau, une musique, à partir du moment ou il est écrit, peint ou joué, il appartient au patrimoine humain et toutes et tous peuvent se l’approprier ; tout est plagiat, rien ne se perd, rien ne se crée, que ce soit dans le domaine des sciences ou de l’humain.

    Les artistes n’ont la parole que parce que nous nous taisons. Quiconque prétend être un artiste, un créateur, tente à s’identifier au divin, et en conséquence ne conçoit les humains qui l’entourent que comme de futurs adorateurs.

    Ils construisent leur univers sur la destruction de celui de leurs frères et sœurs en humanité, qu’ils bâillonnent en toute impunité, sous l’acclamation des bâillonnés eux-mêmes. Les non-artistes, réduits en esclavage par le travail, intègrent leur non créativité comme évidente. Ils cautionnent et magnifient les « artistes » en finançant leurs œuvres grâce aux maigres revenus de leur activité salariale, par essence non créative. Ainsi, la boucle est bouclée, et que chacun garde son rôle !

    L’élitisme, l’hermétisme sont les mamelles qui nourrissent l’artisme.

    Il s’agit bien ici d’abattre la culture, monopole privatisé (accaparé) par les artistes, pour se réapproprié l’expression de notre humanité. La démocratisation de la culture ne signifie pas donner à tous la possibilité d’aller au théatre comme spectateur, mais l’appropriation par tous de vivre le théatre qu’il désire.

    Sans élite, pas de bas peuple, personne pour appeler maitre un bouffi d’orgueil cachant mal son mépris pour le reste de l’humanité.

    L’artiste enrobe son discours, que sa forme soit picturale, musicale ou autre, de manière à le rendre inintelligible. Ainsi le génie jaillit du nul, et l’intelligentsia peut se pâmer et spéculer sans fin sur ces œuvres qu’un regard innocent démonte immédiatement, dénonçant la nudité du roi. Seule une œuvre hermétique conserve une chance d’être sublimée, et possède la grande qualité de pouvoir être interprétée de n’importe quelle manière, ce qui permet à tous de comprendre l’insignifiant du signifié, et de pérorer sans risque.

    Les postulants au statut de créateurs sont nombreux et dérisoires. En quête inlassable de reconnaissance, ils se heurtent au mépris des « déjà parvenus » qui ne les conçoivent que faisant la queue pour acheter leur production, ou défiler devant leurs tristes tableaux dans les lieux spécialisés.

    Les véritables créateurs, s’il en est, c’est-à-dire tout le monde, ne réclament ni la gloire ni l’argent, mais se satisfont du bonheur d’apporter leur pierre à l’édifice humain, c’est à dire d’apporter une nouvelle digestion de la réalité au livre de l’humanité.

    http://democratisme.over-blog.com/a…

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