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Le ventre, notre deuxième cerveau (vidéo 54’53)

lundi 10 février 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 10 février 2014).

Il y a autant de neurones dans notre ventre
que dans le cerveau d’un animal domestique.
ET les bactéries qui sont en nous
cherchent à nous commander !

Passé sur Arte le 31 janvier 2014 à 22h20

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.


Le ventre, notre deuxième cerveau

http://www.assawra.info/spip.php?article6084

vendredi 31 janvier 2014, par La Rédaction

« Le ventre, notre deuxième cerveau »
Vendredi 31 janvier à 22:20
sur Arte

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Il y a quelques années, les scientifiques ont découvert chez l’homme l’existence d’un deuxième cerveau. Le ventre contient en effet 200 millions de neurones qui veillent à la digestion et échangent des informations avec la « tête ». Les chercheurs commencent à peine à décrypter cette conversation secrète. De surcroît, certaines découvertes ouvrent aujourd’hui d’immenses espoirs thérapeutiques. Des maladies neurodégénératives, comme Parkinson, pourraient trouver leur origine dans notre ventre. Elles commenceraient par s’attaquer aux neurones de notre intestin, hypothèse qui, si elle est vérifiée, débouchera peut-être sur un dépistage plus précoce. Des Etats-Unis à la Chine en passant par la France, zoom sur les recherches les plus récentes sur ce sujet.

Ça commence comme du Magritte. Sur le gros plan d’un ventre, une voix affirme que ça n’en est pas un, mais « l’équivalent du cerveau d’un petit animal de compagnie ». Notre intestin abrite en effet deux cents millions de neurones : près de cinq cents fois moins que l’intérieur de notre tête — ce que le commentaire se garde de nous dire pour ménager son effet —, mais autant que le cortex d’un chat ou d’un petit chien. Les similitudes anatomiques entre les deux organes autorisent d’ailleurs l’emploi du terme de « deuxième cerveau » à propos du ventre, dont certains considèrent qu’il pourrait être le premier. « Les organismes primitifs pluricellulaires étaient formés d’un simple tube digestif », explique ainsi Michel Neunlist, directeur de recherche à l’Inserm, pour qui l’apparition du « cerveau du haut » aurait répondu au besoin de trouver les aliments nécessaires au « cerveau du bas » !

Communiquant l’un avec l’autre plus qu’on ne l’a longtemps pensé, ils s’influencent de diverses manières, que le documentaire évoque avec une extrême clarté. Nous baladant des Etats-Unis à la Chine, Le Ventre, notre deuxième cerveau suggère aussi les perspectives thérapeutiques qu’ouvrent les recherches menées sur cet organe encore méconnu — notamment en matière de lutte contre les pathologies neurodégénératives. Si sa réalisation pèche par un manque de sobriété, l’efficacité et la richesse de la démonstration captive. Et devrait assurer à ce documentaire scientifique grand public une large audience.

(31-01-2014 - Avec les agences de presse)

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