Les Etats-Unis doivent "balayer devant leur porte" concernant les droits de l’homme (COMMENTAIRE)
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Publié le 2014-02-28 à 15:54 | french.xinhuanet.com
BEIJING, 28 février (Xinhua) — Selon une citation de Confucius, quelqu’un de droit n’a pas besoin de donner d’ordres pour être écouté, mais quelqu’un qui ne l’est pas ne sera suivi par personne, peu importe les ordres qu’il donne.
Cette citation constitue un principe important pour les Chinois.
La Chine a publié vendredi un rapport sur les droits de l’homme aux Etats-Unis, notant que le bilan du pays en la matière s’avérait médiocre.
Selon le rapport, la situation des droits de l’homme aux Etats-Unis se détériore. Le pays est confronté à un grave problème de violences par armes à feu et à un chômage préoccupant. A travers son programme de surveillance PRISM, le gouvernement américain a empiété sur le droit à la vie privée aux Etats-Unis et à l’étranger.
Ce rapport a été publié au lendemain de la publication des Rapports sur les pratiques des pays en matière de droits de l’homme en 2013 rédigés par le Département d’Etat américain. Se posant en juge mondial des droits de l’homme, le gouvernement américain a effectué des attaques arbitraires et prononcé des commentaires irresponsables sur la situation des droits de l’homme dans près de 200 pays et régions.
Ces rapports comprennent bien entendu des propos sur la situation des droits de l’homme en Chine, laquelle est depuis longtemps victime de ces accusations sans fondement. Les rapports américains profèrent des accusations à l’encontre de la Chine, notamment concernant ses systèmes politique et judiciaire et ses affaires ethniques.
Oeuvrer pour les droits de l’homme est un processus, et aucun pays ne possède un bilan parfait. La Chine, qui traverse une phase de développement rapide, met davantage l’accent sur le droit au développement que les pays développés.
Les Etats-Unis ont délibérément choisi d’ignorer dans leurs rapports les progrès importants réalisés par la Chine en matière de droits de l’homme. Le pays a aboli le système de rééducation par le travail, assoupli la politique de l’enfant unique et grandement amélioré les conditions de vie de la population, surtout celles des groupes vulnérables.
L’engagement du gouvernement chinois à améliorer la situation des droits de l’homme est volontaire plutôt que dû à la pression exercée par d’autres pays, notamment les Etats-Unis, qui se permettent de critiquer autrui alors que leur propre situation des droits de l’homme est médiocre.
Si les Etats-Unis veulent se prétendre juge mondial des droits de l’homme, ce à quoi la Chine et la majorité des pays s’opposent, ils doivent d’abord balayer devant leur porte. Faute de quoi, ils n’auront jamais l’attention, et encore moins la confiance, des autres pays.
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