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LE SEPT AVRIL 2014 – AU QUÉBEC UNE AUTRE ÉLECTION BIDON

vendredi 7 mars 2014 (Date de rédaction antérieure : 7 mars 2014).

Ils piaffent, – ils éructent – ils grincent des dents tellement ils sont impatients de se lancer sur la chaussée des mendiants quémander le vote des électeurs québécois intransigeants, tourmentés, enfumés par les médias à la solde qui ne leur laisseront aucun répit tant qu’ils ne se seront pas soumis à la cérémonie de l’isoloir, et faire leur « devoir » de votant intermittent.

Puis, le tsunami électoral passé on les oubliera – on oubliera les mensonges en forme de promesses électorales, et on oubliera jusqu’à leur nom, jusqu’aux prochaines élections.

Le bourrage de crâne terminé il sera temps de retomber dans la réalité. Ils ne savent rien faire tous ces Gérald Fillion – ces équipes d’économistes des vieux partis, ces pseudo-experts que braire et son contraire. Patientez, les yeux fermés et tout ça va passer, puis tout redeviendra comme avant, blanc d’incompétence, rouge d’insuffisance, bleu d’insignifiance et orange de désespérance.

Espérons que le Parti Québécois aura le courage de promouvoir sa fadaise « souverainiste », pour tromper, et de promettre un autre de ces référendums alambiqués, qu’il perdrait assurément s’il le tenait, ce qu’il ne fera pas, rassure toi, – une troisième chute, n’y a-t-il pas quelqu’un qui leur a tracé la voie sur ce chemin de croix ? – serait fatale pour l’option mort-née. Si le PQ gagne les faveurs de la grande bourgeoisie canadienne dans cette élection bidon il ne tiendra pas cette consultation.

La présente élection ne vise qu’à départager quel « team » sera assigné à la besogne de basse fosse qui consistera à collecter autant d’argent que possible afin de transférer tout ce pécule dans les goussets de la bourgeoisie nationale québécoise, canadienne et internationale, chacun sa cote – chacun sa dot – et pour ce faire, l’heureux parti choisi par la bourgeoisie (via le bulletin de scrutin des malandrins) devra, comme le parti précédent, hausser les tarifs des services publics, réduire tous les services et faire semblant de s’activer à créer des emplois pour relancer l’économie mondiale sur laquelle cette bande de plouks n’a et n’aura aucune emprise, pas plus qu’Obama et pas davantage que Hollande, Merkel ou Harper.

Une élection « démocratique » bourgeoise est un exercice populiste à laquelle le grand capital astreint ses poulains politiciens un beau matin histoire de les départager, savoir lequel est le plus fringant pour tromper le poulailler. Chaque équipier fait le beau au milieu de l’anneau et les médias à la solde, et les « faiseux » d’élection, via des sondages truqués indiquent aux votants-hésitants lequel ils devraient proclamés grand gagnant – très souvent en alternance bleu-rouge-rouge-bleu –. Les paris sont maintenant ouverts, votre flair vaut le mien. De toute façon, soyons clair tout ce fatras ne changera rien, et, quel que soit le parti politique de la mariée les politiques d’austérité vont continuer.

Dans une élection bidon, une très large partie de l’électorat est déjà attachée à un parti bourgeois ou à un autre. Ainsi, le Parti Québécois est assuré de 33 % des voix, même s’il ne faisait pas campagne électorale. Même chose pour le Parti Libéral, environ 33 % des voix, la Coalition Avenir Québec est garantie de 16 % et le parti de pseudo gauche Québec Solidaire est crédité de 3 %, dès le début de la campagne. Ces temps-ci de moins en moins de salariés se déplacent pour voter – tout scrutin confondu – alors vous pouvez imaginer que chacun de ces pourcentages doit être calculé sur environ 70 pour cent de l’électorat total (restent donc 4 100 000 électeurs) et 15 % des votants à convaincre de choisir telle équipe de menteurs, c’est-à-dire environ 600 000 électeurs à enfirouaper. Eh oui, mesdames et messieurs, 33 jours de campagne électorale, 80 millions de dollars de dépenses publiques pour convaincre 600 000 Québécois et Québécoises de choisir ceux qui auront le privilège de mettre la main dans le pot de biscuits pour distribuer quelques miettes à leurs amis et expédier le reste aux banquiers, à quelques rentiers multimillionnaires et aux conseils de direction de quelques multinationales étrangères car l’auge des finances étatiques n’est pas pour les politiques mais pour les « banksters » et autres spoliateurs.

Mais surtout ayez l’assurance – que Libéral – PQ – CAQ ou Québec Solidaire ce sera du pareil au même, et la crise systémique poursuivra ses ravages, et ce que ces ignares ne savaient pas faire avant la consultation, ils ne sauront pas davantage l’accomplir après l’élection.

Les éditoriaux de Robert Bibeau http://les7duquebec.org/

(1) http://www.electionsquebec.qc.ca/do…

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