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France - 19 mars 2014 - Les manifestations d’hier ont mobilisé 240.000 manifestants

mardi 18 mars 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 18 mars 2014).

GRÈVE GÉNÉRALE SAUVAGE TOTALE ET ILLIMITÉE !

Cette mobilisation constitue paraît-il un avertissement pour les pouvoirs publics, tant vis-à-vis du "pacte de responsabilité" que sur les revendications et attentes en matière de salaires, d’emploi, de Sécurité sociale, etc. Le gouvernement fait le jeu du Medef. Nous devons faire une grève générale sauvage totale et illimitée pour le faire changer de cap.


Mobilisation en demi-teinte contre le pacte de responsabilité

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0C901S20140318?sp=true

Mardi 18 mars 2014 18h13

Note de do : Cette forêt de drapeaux syndicaux sert à prouver que les syndicats contrôlent le mouvement et que la bourgeoisie ne risque par conséquent rien avec ses contre-réformes. Cette forêt de drapeaux prouve donc aussi l’utilité des syndicats à la bourgeosie qui continuera par conséquent à les financer par divers biais, UIMM, compte en Suisse, etc. Ha non, pardon plus en Suisse, ailleurs…

PARIS (Reuters) - Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté mardi en France contre le pacte de responsabilité, clé de voûte de la nouvelle politique de François Hollande, à l’appel de quatre syndicats (CGT, Force ouvrière, FSU, Solidaires).

Cette journée du "front du refus", dont les 140 cortèges ont été parfois clairsemés, a mobilisé 240.000 manifestants, selon la CGT.

Si quelques perturbations ont eu lieu dans le transport aérien, en particulier en province, la SNCF et la RATP ont fonctionné normalement.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a jugé cette mobilisation "très disparate". "C’est avant tout contre le pacte de responsabilité", a-t-il dit, confirmant son souhait d’aller "vite". "Les choses avancent, on est tout prêt de l’aboutissement sur les parties coût du travail et fiscalité", a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec les agences de presse.

Pour Jean-Claude Mailly, le leader de FO, cette mobilisation "constitue un avertissement pour les pouvoirs publics, tant vis-à-vis du pacte de responsabilité que sur les revendications et attentes en matière de salaires, d’emploi, de Sécurité sociale".

Thierry Lepaon, le secrétaire général de la CGT, reproche pour sa part au gouvernement de faire le jeu du Medef, la principale organisation patronale, et l’appelle à changer de cap.

"Le président a renoncé au changement et tout le monde s’en rend compte", a-t-il dit. "Le renoncement renvoie au désespoir et risque de profiter au Front national".

A Paris, où Thierry Lepaon et Jean-Claude Mailly ont pris la tête du cortège, 60.000 personnes, selon les syndicats, et 10.000 d’après la police, ont défilé derrière une banderole proclamant "Non au pacte de responsabilité".

Environ 42.000 personnes selon les organisateurs et moins de 6.000 d’après la police, ont manifesté à Marseille.

"C’est une forte mobilisation et une pression supplémentaire mise sur le gouvernement qui n’entend toujours pas la colère des salariés", a dit à la presse Thierry Pettavino, le secrétaire général départemental de la CGT.

"LES DÉS SONT PIPÉS"

A Toulouse, la manifestation a rassemblé 3.100 personnes selon la police et 12.000, de source syndicale, tandis qu’à Bordeaux l’intersyndicale ne revendiquait que 5.500 personnes.

Jean-Claude Mailly a accusé sur France 2 le gouvernement d’être dans une "logique libérale au sens économique du terme" et dans une "logique de dumping" en cherchant à réduire le coût du travail.

Selon lui, le pacte de responsabilité est un "pacte de complaisance" dont "on ne sait comment il sera financé" et qui ne prévoit "rien" en contrepartie des 30 milliards d’euros de baisses de charges concédées aux entreprises.

Thierry Lepaon n’hésite pas à parler de "pacte d’irresponsables", dénonçant un "deal personnel entre François Hollande et Pierre Gattaz", le président du Medef.

Trois des cinq syndicats participant aux négociations - CFE-CGC, CFTC, CFDT, ont signé le pacte des responsabilité, aux côtés du Medef, de la CGPME et de l’Union professionnelle artisanale du côté patronal.

Mais pour Thierry Lepaon, "les dés sont pipés" dans le dialogue social vanté par le gouvernement car "les ministres reçoivent en coulisses les organisations une par une", ce qui "favorise les petits arrangements".

Laurent Berger, le dirigeant de la CFDT, s’est défendu la semaine dernière de tout partenariat avec le gouvernement, dénonçant ceux qui "restent au bord de la route, qui commentent, et qui finalement n’apportent pas grand-chose".

Le président du Medef, Pierre Gattaz, a abondé dans le même sens.

"On peut défiler dans la rue mais nous avons pris l’option du dialogue social", a-t-il dit lors d’une conférence de presse. "Il est beaucoup plus positif de s’asseoir autour d’une table, de regarder comment on peut s’en sortir ensemble."

"Parler de cadeaux aux entreprises est aberrant. Ça dénote un manque de compréhension de l’économie et du monde qui bouge. Quand j’entends ’cadeau aux entreprises’, ’cadeau aux patrons, ça me hérisse le poil", a-t-il ajouté.

(Gérard Bon, avec service France, édité par Yves Clarisse)

La CGT, la CFDT, FO, etc., sonrt des syndicats gouvernementaux !

Les seules grèves qui font peur au pouvoir, les seules auxquelles il cède, ce sont les grèves sauvages, celles qui sont incontrôlables, celles qui ne sont donc pas contrôlées par les syndicats. Aussi, quand vous voyez à la télévision des grèves, même si elles durent longtemps, et des manifs, même si le nombre de manifestants est énorme, qui sont décorées de nombreux drapeaux et autres insignes de la CGT, de la CFDT et de FO ; alors, vous pouvez deviner que le pouvoir n’a pas peur et ne cèdera pas, car tous ces drapeaux et insignes syndicaux sont la preuve que le mouvement est bien contrôlé par les syndicats, et que par conséquent tout va bien pour le pouvoir. Et plus les banderolles, insignes et drapeaux syndicaux sont nombreux, et plus le mouvement est sous contrôle ; parfois, on remarque à peine les manifestants tellement on ne voit que les insignes syndicaux.

UIMM - Les syndicats français financés par le patronat à hauteur de millions d’euros :

http://mai68.org/spip/spip.php?article6151

UIMM - Les syndicats sont au service de ceux qui les financent :

L’historien Jacques Marseille rapporte qu’en juin 1936, Alfred Lambert-Ribot, délégué général de l’UIMM, rencontra grâce à Léon Blum les représentants des syndicats. De ces rencontres découla un « modèle où l’État, le patronat de la grande entreprise industrielle et le syndicalisme alors ouvrier s’entendirent pour "fluidifier" au mieux le dialogue social tout en jouant, pour la galerie, le spectacle de l’accord arraché ».

http://mai68.org/spip/spip.php?article1621

Voici par exemple comment la CGT, au service de la bourgeoisie, a tué le mouvement pour les retraites en 2010 :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1628

(Évacuation de Grandpuits, où les gendarmes délèguent leur pouvoir au chef syndical (vidéo-preuve 46’’))

CGT - Et Bernard Thibault devint chef :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1170

La CGT est fière d’être plus efficace que la police pour mater la révolte (Vidéo-Picouly 1’43’’) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1693

CGT=CRS :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3

Comment a-t-on fait pour gagner contre le CPE en 2006 ?

http://mai68.org/spip/spip.php?article6

QU’EST-CE QU’UNE COORDINATION ?

http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

(Ne faites plus confiance aux syndicats pour la lutte de classe montez une coordination !)

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