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Philippe Couillard, « de bout en boue »

dimanche 6 avril 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 avril 2014).

Depuis le début du XXe siècle, tout le monde sait que l’analyse du discours se fait à partir du signifiant et non du signifié (cf. Ferdinand de Saussure). De ce fait, on admet d’emblée que c’est la récurrence des signes qui fait office de langage. Hors, chaque fois que quelqu’un pose une question sur les antécédents de Philippe Couillard, celui-ci rétorque être « victime » d’une campagne de lançage de boue !!! Premièrement : pour qu’il y ait du lançage de boue, il faut d’abord qu’il y’en ait de la boue. Ça, il ne nous dit rien sur la nature véritable de cette boue… ; Deuxièmement : En tout respect, je ferai remarquer que Philippe Couillard a été le premier dans cette compagne électorale à vouloir faire bouhouhouhou… aux Québécois ; Troisièmement : En soutenant à tout crin que le PQ allait tenir un référendum et que celui-ci irait jusqu’au bout coûte que coûte, il a contribué à rendre malsain un débat qui aurait pu rester au-dessus de la ceinture… ; Quatrièmement : En poussant à bout la sensibilité des Québécois face à un hypothétique et fort improbable référendum il a augmenté le niveau de stress de tous les intervenants dans le débat ; Cinquièmement quand on s’arrange pour que la marmite bout faut pas s’étonner qu’elle nous saute au visage ; Nonobstant tout ce qui précède, finalement, au bout du compte, on ne peut pas nier que cette complainte « debout » que nous sert Philippe Couillard « de bout en boue » depuis le début de cette compagne lui a admirablement bien servie puisqu’il a pu jouer les vierges offensées (j’sais pas pourquoi mais ça me rappelle les 12 vierges des Saoudiens) et éviter de répondre aux questions pourtant légitimes sur ses antécédents : Arabie Saoudite, Porter, Pharmaceutiques, Lobbying, Clinques privées, Paradis fiscaux, Langue de travail etc. Aussi, j’ai vraiment très hâte que les journaleux arrivent au 21e siècle et commencent à analyser les signifiants, fruits du discours, plutôt que le signifié. Alors, là, le fameux dicton « on regarde un arbre à ses fruits » prendra peut-être tout son sens

Bonhomme Référenbouhouhouhou https://www.youtube.com/watch?v=hJo…

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