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France - 12 avril 2014 - La gauche radicale appelle à prendre la rue

samedi 12 avril 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 12 avril 2014).

Appel de do : GRÈVE GÉNÉRALE SAUVAGE TOTALE ET ILLIMITÉE !

« On a essayé de conserver un cadre unitaire »

http://www.liberation.fr/politiques…

Anthime VERDIER 10 avril 2014 à 20:16

Manifestation « contre l’austérité et la finance » à l’appel du Front de gauche, le 5 mai. (Vincent NGUYEN)

Lancé par le NPA, l’appel à manifester samedi a été repris au PCF et au PG. Et a nécessité moult réunions.

« Ce sera un week-end de révolte de la gauche ! » prévient Olivier Besancenot, porte-voix du NPA. Demain, la gauche anticapitaliste, radicale ou altermondialiste marchera à Paris « contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses ». Près de 200 personnalités et 80 organisations politiques, syndicales et associatives appellent à manifester de République à Nation. Leur cri de ralliement : « Maintenant ça suffit ! »

« Phagocytés ». « C’est une manifestation qui s’adresse à ceux qui ont le cœur à gauche.Contre la politique PS-Medef, poursuit Besancenot. Avec Jean-Marc Ayrault, on avait le VRP des marchés financiers. Avec Valls, on a le trappeur du Medef. »

La gauche radicale, syndicale et associative se rassemble contre le « pacte de responsabilité » proposé par François Hollande et repris par le nouveau Premier ministre mardi lors de son discours de politique générale. « On est très inquiets par la tournure des événements, explique Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL (Droit au logement). L’austérité qui se met en place va toucher les plus fragiles en premier. »

À l’origine c’est le Nouveau Parti Anticapitaliste qui a lancé l’idée d’une marche nationale pour « reprendre la rue à la droite et à l’extrême droite », notamment après les injures racistes et antisémites proférées dans le cortège du « Jour de Colère » fin janvier. « L’extrême droite, en France, ce n’est pas que le FN. Derrière sa soi-disant "nouvelle vitrine", il y a ce danger potentiel de radicalisation », alertait alors Besancenot (Libération du 31 janvier).

Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste ont ensuite repris les choses en main dès le mois de février. Et arrêté le mot d’ordre - une marche contre l’austérité - assez large pour réunir l’ensemble des forces situées à la gauche du PS. Dans la foulée, un comité d’organisation est formé. « L’appel à la manifestation a nécessité pas mal de réunions, raconte Robert Pelletier, du NPA. On a essayé de conserver un cadre unitaire. Ce n’est pas une habitude et ça a pris pas mal de temps. » Après avoir fixé la date, le 12 avril donc, il a fallu organiser le cortège. Plus d’une centaine de cars partiront de province pour rejoindre la capitale. « C’est un mouvement qui a permis de mobiliser une base large au prix de quelques tensions. C’est le revers de la médaille », admet-on chez les communistes. Du côté des syndicats, l’engagement est réel mais pas entier. « Pour la FSU, c’est comme pour la CGT, il y a de grosses fédérations engagées mais pas la direction nationale, précise Guy Tressalet, de la FSU. Les rapports entre les partis politiques et les syndicats sont un peu sensibles. Il y a toujours la crainte d’être phagocytés. »

Concessions. Au cours des réunions, le ton est parfois monté mais l’unité a été préservée au prix de quelques concessions : pas de discours pendant ou après la manifestation et pas de drapeaux en tête du cortège.

Il y aura néanmoins un étendard : Alexis Tsipras, leader grec de Syriza et candidat du Parti de la gauche européenne pour la présidence de la Commission (lire Portrait d’hier), sera présent à l’avant du cortège. Avec Pierre Laurent, patron du PCF, et Patrick Le Hyaric, candidat du Front de gauche aux européennes en Ile-de-France. Si le cartel du Front de gauche, qui a su s’entendre pour constituer ses listes, lance officiellement sa campagne pour les européennes ce soir, il espère aussi en donner le ton avec la marche du samedi. Au PCF, on se veut confiant : « À moins de 50 000 personnes, ce serait un échec. »

Anthime VERDIER

VIVE LA GRÈVE GÉNÉRALE SAUVAGE TOTALE ET ILLIMITÉE !

N’attendez pas que les syndicats et les partis l’aient décidé à votre place ! D’ailleurs, ils ne le feront pas, car ils ne l’ont jamais fait. Invitez vos collègues lycéens, étudiants ou travailleurs, à une Assemblée Générale et proposez-leur la grève reconductible de jour en jour, une vraie grève dure et qui dure. Avec occupation du lieu de travail et piquet de grève dur.

Ensuite, si la grève est votée, pendant que le piquet de grève reste sur place, pour éviter que les patrons fassent travailler des jaunes, des traîtres, il faut que la plupart des grévistes aillent dans les lycées, les usines etc. près de votre école ou entreprise afin de leur demander de vous suivre dans la grève, au moins par solidarité !

N’attendez pas qu’une autre école ou une autre entreprise vienne vous demander de vous mettre en grève. Vous êtes grands. Mettez vous-même votre lycée, votre entreprise privée ou votre service public en grève !

Ne faites pas confiance aux directions syndicales, elles font partie du pouvoir et sont nos ennemies autant que les patrons.

Pour gagner, il nous faut auto-organiser notre mouvement de contestation en coordination qui invitera tout le monde à la grève illimitée.

QU’EST-CE QU’UNE COORDINATION ?

http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

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