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Raison d’État - 27 mai 2014 - Non-lieu prononcé dans le naufrage du Bugaled Breizh

mardi 27 mai 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 27 mai 2014).

Pasqua : « La démocratie s’arrête là où commence la raison d’État ! »

Karl Marx : « L’État, c’est les bandes armées du pouvoir ! »

do : « L’État, c’est l’arme de la classe dominante, l’arme de la bourgeoisie. »


Non-lieu prononcé dans le naufrage du Bugaled Breizh

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0E71DU20140527

Mardi 27 mai 2014 14h17

NANTES (Reuters) - Dix ans après le naufrage du chalutier breton Bugaled Breizh au large des côtes britanniques, les juges d’instruction nantais ont conclu leur enquête pour "homicides involontaires" par un non-lieu, a annoncé mardi l’un des avocats des parties civiles.

Me Dominique Tricaud a indiqué à Reuters qu’il ferait appel mardi ou mercredi de cette décision devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes.

Les magistrats ont estimé qu’ils n’avaient aucun élément pour connaître l’origine de l’accident du 15 janvier 2004, dans lequel cinq marins sont morts noyés.

"Alors qu’il était acquis il y a encore six ans qu’un sous-marin était impliqué, mais sans que l’on sache duquel il s’agissait, affirmer aujourd’hui que l’accident pourrait être dû à une erreur de pêche est une insulte aux victimes", a dit Dominique Tricaud, avocat du fils d’un des marins noyés.

Les familles de victimes sont convaincues que le Bugaled Breizh a été coulé par un sous-marin lors d’un exercice militaire international.

Si les parties civiles n’obtenaient pas gain de cause en appel, la procédure pourrait être relancée en Grande-Bretagne, où toute enquête était gelée du fait de l’instruction française, a souligné Dominique Tricaud.

En janvier 2013, le parquet de Nantes avait fait savoir que les traces de titane retrouvées sur les câbles du Bugaled Breizh n’étaient "pas significatives de l’implication d’un sous-marin".

"En dehors de deux sous-marins russes conçus dans les années 60, le revêtement extérieur des sous-marins (…) est exempt de toute forme de titane, lequel n’entre qu’en très faible proportion dans les sous-couches de peinture", avait-t-il indiqué.

Un expert avait également écarté en 2012 l’implication d’un sous-marin britannique, le Turbulent, alors que les familles de victimes réclamaient la mise en examen de son commandant pour "homicide involontaire" sur la foi d’indices "graves et concordants".

(Guillaume Frouin, édité par Gérard Bon)

1 Message

  • Pasqua - La démocratie s’arrête là où commence la raison d’État

    https://www.facebook.com/permalink….

    Le 22 janvier 2013 par TOUT CE QU’ON VOUS CACHE

    C’est le le 26 février 1987 à la télévision (lors de l’émission "Questions à domicile" sur TF1, avec Anne sinclair), au sujet d’une histoire de vrai/faux passeport, que le ministre de l’intérieur Charles Pasqua dit d’une façon claire et concise que "La démocratie s’arrête là où commence la raison d’État"

    1986 - Le vrai-faux passeport d’Yves Chalier

    La cavale d’un agent double

    La première cohabitation, celle de 1986 à 1988, a été l’occasion d’un affrontement sanglant entre la gauche, battue aux législatives de mars 1986, et la droite, revenue au pouvoir avec Jacques Chirac, nommé Premier ministre par le président Mitterrand. Un affrontement qui conduit un proche de Charles Pasqua, nouveau ministre de l’Intérieur, à lâcher un pétard dans les pattes de la gauche. Objectif ? Retourner l’un des siens afin qu’il détaille un certain nombre de turpitudes commises par les socialistes depuis leur arrivée au pouvoir, en 1981.

    Tout commence en avril 1986, lorsque Michel Aurillac, ministre de la Coopération, rend public un rapport de la Cour des comptes qui vitriole la gestion de son prédécesseur, Christian Nucci. Dans le collimateur, une association, Carrefour du développement, subventionnée par le ministère et qui aurait été victime d’importants détournements de fonds. A l’origine, Carrefour du développement devait servir à financer le sommet franco-africain de Bujumbura (Burundi), tenu les 11 et 12 décembre 1984 sous le haut patronage du président de la République, François Mitterrand. La facture a été salée : 51 millions de francs… Rien à dire. Sauf que très vite, sur plainte de Michel Aurillac, la justice découvre que le trésorier de l’association, Yves Chalier, également chef de cabinet de Nucci, s’est livré à quelques gymnastiques financières dont l’objectif était de servir ses intérêts personnels. Comme l’achat d’un studio pour sa maîtresse, hôtesse de l’air, et d’un château pour l’une de ses amies, voyante.

    Christian Nucci n’est pas exempt de reproches. On apprend en effet qu’il aurait acquitté ses cotisations au PS et payé ses affiches électorales sur les fonds de Carrefour du développement. En ce début d’été 1986, cette histoire sent le soufre. Michel Aurillac n’hésite pas à parler d’ "une affaire malpropre de brigandage". Un constat qui vise évidemment Christian Nucci et son ex-chef de cabinet, Yves Chalier. Or voici qu’on apprend que Chalier est introuvable… Volatilisé. C’est un policier de haut rang, proche de Charles Pasqua, qui en est responsable. Pensant que Chalier est détenteur de bien des secrets et qu’il est susceptible de faire des révélations sur la gauche, ce personnage a eu l’idée de génie d’organiser sa fuite à l’étranger. Pour ce faire, on lui procure un vrai-faux passeport, fourni par la DST, le contre-espionnage français. Chalier, ravi de l’aubaine, s’envole ainsi sous un faux nom - celui de Navarro - vers Rio de Janeiro, au Brésil, où l’hébergent des Corses spécialisés dans les jeux.

    Mais Chalier ne dira pas grand-chose… Tout finira mal pour lui. Poursuivi par la justice, sous le coup d’un mandat d’arrêt, il revient en France le 17 novembre 1986, fatigué par six mois de cavale et sera par la suite condamné à cinq ans de prison. Quant aux politiques, ils auront plus de chance. Charles Pasqua et le directeur de la DST, protégés par le secret-défense, ne seront pas poursuivis, tandis que Christian Nucci échappera à la Haute Cour de justice grâce à une miraculeuse loi d’amnistie taillée sur mesure. Comme dirait Michel Audiard : "Ce sont toujours les caves qui trinquent."

    Par Jean-Marie Pontaut et , publié le 26/07/2007


    Interview de M. Charles Pasqua, ministre de l’intérieur, à TF1 le 26 février 1987, sur l’arrestation des dirigeants d’Action directe, la politique suivie en matière de police et les média.

    http://discours.vie-publique.fr/notices/873062400.html
    Personnalité, fonction : PASQUA Charles.

    FRANCE. Ministre de l’intérieur

    RESUME : Evocation par M. Pasqua de sa carrière professionnelle et de son activité de militant gaulliste (mise au point sur le SAC). Critique de la politique du gouvernement précédent (décentralisation sans déconcentration, désorganisation de la police et des services de renseignement). Commentaire sur l’arrestation des dirigeants d’Action directe (efficacité du recours aux primes et à l’affichage, pas de triomphalisme à la télévision ; justification de l’abstention de M. Pasqua lors du vote de la loi d’amnistie en 1981) et sur le procès de Georges Ibrahim Abdallah (pas de pression du gouvernement sur M. Nart). Justification de l’action en justice contre TF1 à propos du reportage sur les manifestations étudiantes de décembre 1986 (critique des journalistes militants) et de la mise en oeuvre du secret défense dans l’affaire Chalier et affirmation que "La démocratie s’arrête où commence l’intérêt de l’Etat" (volonté de couvrir les policiers dans le contexte du terrorisme). Evocation de la politique gouvernementale (privatisation, liberté des prix, emploi)

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