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Gaza - 19 juillet 2014 - Des milliers de manifestants à paris malgré l’interdiction - émeutes contre la police

samedi 19 juillet 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 19 juillet 2014).

Affrontements entre policiers et manifestants propalestiniens à Paris

http://www.lemonde.fr/societe/artic…

Le Monde.fr avec AFP | 9.07.2014 à 15h26 • Mis à jour le 19.07.2014 à 17h45

Un manifestant jette une pierre sur les policiers, le 19 juillet 2014 à Paris dans le quartier de Barbès

Des violences ont émaillé la fin de la manifestation interdite en soutien aux Palestiniens, samedi 19 juillet, dans les rues de Paris autour du quartier Barbès. Plusieurs centaines de manifestants ont jeté des projectiles, des cailloux et des bouteilles sur les forces de l’ordre. Les policiers ont répliqué avec des gaz lacrymogènes.

Selon notre journaliste présente sur place, des gaz lacrymogènes ont notamment été tirés rue Poulet, au nord du carrefour de Barbès. Des casseurs ont mis le feu à des poubelles et à deux drapeaux israéliens, de nombreux magasins du quartier ont baissé leur rideau. Selon d’autres journalistes, certains manifestants avaient préparé des masques chirurgicaux pour mieux supporter les gaz. D’autres témoins évoquaient également des débuts d’affrontements sur la butte Montmartre où se rendait la suite du cortège, calme dans sa grande majorité.

AU MOINS UN HOMME BLESSÉ

Deux hommes mettent le feu à un drapeau israélien, le 19 juillet 2014, à Paris

Selon la police qui a fait face à des mouvements de foule disparates dans les petites rues, au moins une personne a été blessée pendant ces échauffourées. Il s’agirait d’un homme ensanglanté au niveau du bassin. A 17 heures, les forces de police avaient interpellé 14 personnes mais affirmait avoir circonscrit les violences.

Les autorités affirment avoir dû tirer des gaz lacrymogènes quand les manifestants ont voulu emprunter le boulevard Magenta alors que cela leur était interdit. Selon les estimations de la préfecture de police contactée par Le Monde, entre 1500 et 2000 personnes ont participé au cortège de Barbès, entre 100 et 200 manifestants se sont réunis à la gare du Nord.

Des journalistes ont tweeté des photos :

LA MISE EN GARDE DE HOLLANDE

Début de la manifestation propalestinienne au métro Barbès à Paris samedi 19 juillet.

Le président de la République lui-même avait lancé une mise en garde, depuis le Tchad où il se trouve en visite officielle, avertissant que « ceux qui veulent à tout prix manifester en prendront la responsabilité ». « J’ai demandé au ministre de l’intérieur que ces manifestations ne puissent pas se tenir », a souligné François Hollande, notant que cela « n’empêchera pas d’autres moyens d’expression ».

Peu après 14 heures, plus d’une centaine de militants, certains munis de pancartes, s’étaient massés sur le carrefour situé non loin de la Gare du Nord. « Nous sommes tous des Palestiniens » ou « Palestine vivra, Palestine vaincra », ont-ils scandé, sous l’oeil de très nombreux CRS qui ont commencé à se positionner à leur arrivée.

Notre journaliste Faïza Zerouala est sur place :

https://twitter.com/FaizaZ

Des dizaines de cars de police étaient stationnés de chaque côté du métro aérien à Barbès. Plusieurs avenues ont été coupées à la circulation, provoquant des embouteillages. Le cortège initial était prévu à 15 heures. « Que la manifestation soit autorisée ou non, il va y avoir des centaines ou des milliers de jeunes qui vont converger vers Barbès samedi », avait prévenu vendredi Alain Pojolat, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), seul parti politique à avoir maintenu son appel au rassemblement.

« La solidarité avec les Palestiniens doit pouvoir s’exprimer à Paris », a expliqué samedi à l’AFP Sandra Demarcq, membre de la direction du NPA, qui juge l’interdiction « illégitime et scandaleuse ».

« RISQUES GRAVES DE TROUBLE À L’ORDRE PUBLIC »

La préfecture de police de Paris a interdit vendredi cette manifestation, évoquant des « risques graves de trouble à l’ordre public » après les heurts du 13 juillet devant deux synagogues, en marge d’un autre rassemblement.

Peu après 14 heures, plus d’une centaine de militants, certains munis de pancartes, s’étaient massés sur le carrefour situé non loin de la Gare du Nord

Les organisateurs de la manifestation, responsables entre autres de petites organisations pro-palestiniennes, avaient alors introduit un recours en urgence devant le tribunal administratif de Paris, qui l’a rejeté vendredi soir. Leur avocat, Me Hosni Maati, avait indiqué dans la soirée que ses clients avaient l’intention de saisir le Conseil d’Etat. Mais l’institution, contactée par l’AFP, n’avait pas enregistré d’appel samedi à la mi-journée.

« On compte contourner cette interdiction. On va se rassembler à Barbès et tenter de partir en cortège et de négocier avec les forces de l’ordre un parcours sécurisé », a affirmé à l’AFP M. Pojolat, qui avait négocié ces derniers jours l’organisation de la manifestation avec les autorités. « Il n’est pas question de se rendre près d’une synagogue », a-t-il souligné.

« On fera tout pour que les débordements ne se fassent pas. On est en lien avec d’autres organisations, qui sont dans le même esprit. Mais aujourd’hui, ce n’est pas nous qui mettons le feu aux poudres », a assuré Mme Demarcq.

UNE PEINE DE SIX MOIS DE PRISON ET DE 7 500 EUROS D’AMENDE

Le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, a appelé samedi matin à ne pas s’y rendre. Si des manifestants « ou des contre-manifestants », tentaient d’y participer, ils prendraient le risque « d’être contrôlés, interpellés et remis à la justice », a-t-il prévenu.

Le parquet a rappelé de son côté que le fait d’organiser un rassemblement interdit est passible d’une peine de six mois de prison et de 7 500 euros d’amende.

Les manifestants « connaissent les risques, mais on considère que cette interdiction est une attaque contre un droit démocratique et élémentaire », a affirmé Mme Demarcq.

Face à l’interdiction, certaines organisations prévoient une autre manifestation en soutien aux Palestiniens de Gaza mercredi soir à Paris, place de la République.

Provocation sioniste à la Manif Palestine du 13 juillet 2014 afin de justifier l’interdiction d’autres manifs (vidéo 5’50) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article7582

Cliquer le lien ci-dessus pour voir des sionistes à Paris ! Ils crient « Palestine, on t’encule ! » et ils cassent tout… devant la synagogue de la rue de la Roquette !

Ensuite, à la télé, les journaputes ont menti en prétendant que c’étaient des manifestants solidaires de la Palestine et de Gaza qui avaient créé cet incident ; puis Hollande, le représentant de la dictature sioniste française, a dit qu’il ne fallait pas "importer le conflit israélo-palestinien" en France. Puis certaines manifs de soutien à la Palestine ont été interdites sous ce prétexte pourtant fabriqué de toute pièce par de très violents sionistes, probablement membres de la très fasciste LDJ, et qui avaient en tout cas agi sur ordre venu de très haut.

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