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Cancer - un gène capable de limiter la formation des métastases

samedi 26 juillet 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 26 juillet 2014).

Cancer : un gène capable de limiter la formation des métastases

http://french.irib.ir/info/science/…

Samedi, 26 juillet 2014 19:27

IRIB-Lorsque des cellules cancéreuses se détachent d’une tumeur et se répandent par le système sanguin, on parle de métastases. Ces dernières ont un impact très négatif sur la santé des patients. Des chercheurs viennent de trouver un lien entre des gènes et la fixation des cellules cancéreuses. De nombreux cas de cancer sont compliqués par l’apparition de métastases, mais un gène permettrait de limiter l’avancée de la maladie hors de la tumeur primaire. C’est ce que suggère une étude récemment publiée dans la revue Molecular Cell. Les auteurs de la recherche, une équipe de l’institut Salk, en Californie, ont en effet découvert un gène capable de limiter le détachement et le déplacement des cellules cancéreuses.

On parle de métastases lorsque que des cellules cancéreuses quittent une première tumeur pour se répandre dans le corps, ce qui a un impact très néfaste sur les chances de survie des patients. Certains cancers du poumon génèrent par exemple davantage de métastases que d’autres, ce qui ramène leur taux de survie au seuil très bas de 10%.

Des gènes modifiés

"La raison pour laquelle certaines tumeurs forment des métastases et d’autres pas n’est pas très bien comprise", avoue Reuben Shaw, un des auteurs de l’étude et professeur de biologie moléculaire et cellulaire à l’institut Salk. "Maintenant, et grâce à ces travaux, nous commençons à comprendre pourquoi certains sous-ensembles de cancers du poumon sont si envahissants". Les cellules cancéreuses utilisent le système sanguin pour se répandre, mais il leur faut contourner un processus cellulaire qui les maintient en place.

En étudiant l’organisme de patients atteints, les scientifiques ont constaté que 20% des cancers du poumon présentent une version modifiée d’un gène appelé LKB1, qui dans sa version saine permet de lutter contre les tumeurs (vidéo ci-dessus). Limiter les métastases Grâce à cette nouvelle étude, les chercheurs ont identifié le gène DIXDC1 qui, avec l’aide du bon gène LKB1, participe à la destruction des métastases.

Lorsque DIXDC1 est activé, les cellules concernées s’accrochent davantage sur place grâce à un petit nombre de grandes attaches. Lorsque les deux gènes sont altérés, c’est l’inverse qui se produit sur certaines tumeurs : beaucoup de petites attaches rendent les cellules plus mobiles. Quand les chercheurs ont boosté l’expression du gène DIXDC1 dans des cellules cancéreuses, leur capacité à développer des métastases a été diminuée, tant in vitro qu’in vivo. "La communication entre LKB1 et DIXDC1 est responsable d’un signal d’"accrochage" pour les cellules. DIXDC1, dont on ne sait pas grand chose, s’avère être inhibé dans le cancer et les métastases", souligne Jonathan Goodwin, principal auteur.

Cette découverte n’aboutira pas nécessairement sur un traitement spécifique, mais pourrait permettre de mieux cibler les patients pouvant bénéficier d’une thérapie centrée sur l’attache des tumeurs. "La bonne nouvelle est que cette découverte prédit que les patients auxquels ils manquent l’un des gènes devraient être sensibles aux nouvelles thérapies ciblant l’adhésion focale des enzymes, actuellement testées dans des essais cliniques préliminaires", concluent les scientifiques.

1 Message

  • Cuba crée quatre vaccins contre le cancer : une leçon aux firmes pharmaceutiques.

    Que Cuba ait déjà développé quatre vaccins contre différents types de cancer est sans doute une nouvelle importante pour l’Humanité (1), si nous tenons compte que, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, chaque année meurent dans le monde, par cette maladie, environ 8 millions de personnes (2). Toutefois, les grands moyens internationaux l’ont ignorée presque complètement.

    En 2012 Cuba brevetait le premier vaccin thérapeutique contre le cancer du poumon au niveau mondial, la CIMAVAX-EGF (3). ET en janvier 2013 on annonçait secondement, le Racotumomab (4). Des essais cliniques dans 86 pays démontrent que ces vaccins, bien qu’ils ne traitent pas la maladie, obtiennent la réduction des tumeurs et permettent une étape stable de la maladie, en augmentant l’esperance et la qualité de vie.

    Un autre centre étatique cubain, les laboratoires LABIOFAM, développe des médicaments homéopathiques aussi contre le cancer : c’est le cas du VIDATOX, élaboré à partir du venin du scorpion bleu (8).

    Cuba exporte ces produits pharmaceutiques à 26 pays, et participe dans des sociétés mixtes en Chine, au Canada et l’Espagne (9). Tout ceci casse complètement un stéréotype très étendu, renforcé par le silence médiatique sur les avances du Cuba et d’autres pays du Sud : selon lequel la recherche médico-pharmaceutique d’avant-garde se produit seulement dans les pays appelés « développés ».

    Indubitablement, l’État cubain obtient un rendement économique de la vente internationale de ces produits pharmaceutiques (10). Toutefois, sa philosophie de recherche et commercialisation est aux antipodes de la pratique patronale de la grande industrie pharmaceutique.

    http://www.legrandsoir.info/cuba-cr…

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