QUI NOUS PROTÈGERA DE LA POLICE ?
Extrait de Made in USA
Aux USA, quand des assassins ont commis des meurtres, souvent collectifs et contre des civils, avec des armes de guerre, le lobby des armes, celui d’extrême droite nommé la NRA, se manifeste automatiquement et immédiatement après le drame pour faire de la propagande en faveur de la liberté des armes à feu. Confer le film Bowling for Columbine de Michael Moore.
En France, c’est la même chose. Juste après avoir assassiné Rémi Fraisse, les bandes armées du pouvoir (les flics) manifestent pour conserver, voire augmenter, leur droit à tuer.
À quand le Zyklon B ?
Enregistré tôt le matin du dimanche 18 aout 2013
dans le quartier de la Rabière à Joué-les-Tours en Indre-et-Loire.
Les flics frappent de plusieurs coups de matraque une femme lors d’une interpellation, puis l’aspergent plusieurs fois de gaz lacrymogène. Pour la torture, les keufs ont déjà la gégène prudemment renommée "tazer", à quand le Zyklon B ?
Ne vous étonnez surtout pas que de temps en temps éclatent des émeutes dans nos quartiers.
Rémi Fraisse - 27 octobre 2014 - La police française lui a tiré dans le dos, et est en train de maquiller son corps ! (vidéos 6’19 et 5’45 et 2’45) :
http://spip.mai68.org/spip.php?article8107
Assassinat de Rémi Fraisse - 28 octobre 2014 - Le pouvoir obligé de reconnaître sa culpabilité confie l’affaire aux tribunaux militaires
Question de do : Pourquoi un tribunal militaire ? Je croyais que depuis Sarkozy les gendarmes n’étaient plus des militaires ?! C’est quoi ce cirque ? Ça cache QUOI ? On sait que les tribunaux militaires sont très expéditifs, contrairement aux vrais tribunaux, les tribunaux civils. Et puis, chez les militaires, il existe une saloperie qui s’appelle le secret militaire ; aussi, je demande : On veut nous cacher quoi ?! Que le corps de Rémi Fraisse a été maquillé ?!? :
http://mai68.org/spip/spip.php?article8112
Non seulement l’assassin qui a tiré dans le dos de Rémi Fraisse est laissé en liberté ; mais, maintenu en fonction, libre à lui de continuer à tuer :
Des policiers manifestent à Paris pour dire leur "ras-le-bol"
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0IX1NB20141113?sp=true
Jeudi 13 novembre 2014 17h17
PARIS (Reuters) - Plusieurs milliers de policiers venus de toute la France ont manifesté jeudi à Paris pour dénoncer leurs conditions de travail et attirer l’attention sur leur "mal-être".
À l’approche des élections du 4 décembre au sein de la police, Alliance, le deuxième syndicat de policiers, entendait peser sur les négociations en cours avec le ministère de l’Intérieur et rappeler à François Hollande ses engagements sur la sécurité.
Un an après une précédente manifestation devant l’Assemblée nationale, les sympathisants d’Alliance se sont rassemblés en début d’après-midi place de la Bastille.
"Nous nous mobilisons pour rappeler au président de la République ses mots, son engagement. L’oublier, c’est risquer la sécurité de nos concitoyens", a déclaré à la presse Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint.
Le syndicat dénonce pêle-mêle un matériel vétuste, notamment sur le plan informatique, des carrières bloquées, et la faiblesse des embauches.
"Si on peut engager 60.000 professeurs, pourquoi pas embaucher 30.000 policiers ? Tout est possible, le reste est un choix politique", a dit Frédéric Lagache à Paris-Match.
Les policiers dénoncent aussi un manque de considération qui se traduit par de nombreuses violences à l’encontre des forces de l’ordre.
Les policiers ont ainsi été la cible de près de 41.000 faits de violences verbales ou physiques en 2013, selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).
Pour Alliance, la réforme pénale menée par la ministre de la Justice Christiane Taubira et visant notamment à offrir des peines alternatives à la prison contribue à ce climat en démobilisant les policiers.
Le syndicat veut également obtenir une meilleure prévention des suicides au sein de la police, dont le taux est un peu plus élevé que celui de la moyenne de la fonction publique et de la moyenne nationale.
(Gérard Bon, édité par Yann Le Guernigou)