VIVE LA RÉVOLUTION

Les gazoducs russes

vendredi 5 décembre 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 décembre 2014).

Cartographie des gazoducs russes Nord Stream et South Stream (projet abandonné ?)

Cliquer sur une image pour l’agrandir.

Les gazoducs de Russie :

http://fr.ria.ru/infographie/20110913/191037245.html

(Le réseau de gazoducs reliant la Russie et l’Europe, créé à l’époque soviétique, continue de se développer aujourd’hui)


Nord Stream : vers l’Europe via la Baltique :

http://fr.ria.ru/infographie/20120904/195950874.html

(Le groupe public russe Gazprom a annoncé fin août avoir relié le tronçon maritime de la deuxième conduite du gazoduc Nord Stream à l’infrastructure terrestre russe près de Vyborg (nord).)


Le gazoduc South Stream (Projet abandonné ?) :

http://fr.ria.ru/infographie/20120906/195953450.html

(Le groupe public russe Gazprom et le holding énergétique bulgare EAD ont signé fin août un protocole sur la réalisation du projet de gazoduc South Stream sur le sol bulgare. L’historique du projet South Stream dans cette infographie de RIA Novosti.)


Nord Stream : les livraisons de gaz russe en hausse de 50% en 2014 (Gazprom)

http://fr.ria.ru/business/20141205/203164177.html

MOSCOU, 5 décembre 2014 à 22h17 - RIA Novosti

Les livraisons de gaz russe en Europe par le gazoduc Nord Stream ont augmenté de 50% depuis le début de l’année, a annoncé vendredi le groupe public russe Gazprom à l’issue d’une rencontre du PDG de Gazprom Alexeï Miller avec le PDG d’E.ON Johannes Teyssen à Berlin.

"Le gazoduc a transporté plus de 30 milliards de m³ de gaz depuis le début de l’année, soit 50% de plus que pendant la même période de 2013" (20 milliards de m³), lit-on dans un communiqué de Gazprom.

Les participants à la rencontre ont rappelé que le gazoduc Nord Stream contribue à la diversification des itinéraires de transport des produits énergétiques aux clients européens.

D’une capacité de 55 milliards de m³, le gazoduc Nord Stream sert à acheminer du gaz russe vers l’Europe par le fond de la mer Baltique. Son tronçon sous-marin long de 1.220 km relie la ville russe de Vyborg à la ville allemande de Greifswald. La société Nord Stream AG, chargée de réaliser le projet, est détenu par le russe Gazprom (51%), les allemands Wintershall Holding et E.ON (15,5% chacun), le français GDF Suez et le néerlandais Gasunie (9% chacun).


Les Européens boycottent les gazoducs Nord Stream et South Stream

http://fr.ria.ru/presse_russe/20141028/202837855.html

MOSCOU, 28 octobre 2014 à 13h50 - RIA Novosti

L’augmentation du transit gazier en contournant l’Ukraine pourrait devenir une mauvaise idée pour Gazprom, écrit mardi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Alors que leurs relations avec la Russie se détériorent, les Européens souhaitent en effet réduire leur dépendance envers les fournitures russes. Cela affecte directement les projets majeurs de la Russie en matière d’exportation d’hydrocarbures – le gazoduc Nord Stream déjà en service et le projet South Stream. Le Royaume-Uni a renoncé hier à prolonger le gazoduc Nord Stream jusqu’à son territoire. La Roumanie, qui aurait pu aider Gazprom à lever les restrictions anti-monopole du projet South Stream, renonce également à une coopération gazière étroite avec la Russie.

Le projet de prolongation du gazoduc jusqu’au Royaume-Uni a été suggéré il y a près de deux ans et les dirigeants britanniques l’avaient alors soutenu. Mais l’expansion du gazoduc était encore plus bénéfique pour la Russie. Une coopération plus étroite avec le Royaume-Uni aurait permis de remplir le Nord Stream, qui est loin de travailler aujourd’hui au maximum de ses capacités.

Étant donné que le facteur politique prévaut de plus en plus sur l’économie, les perspectives du projet South Stream, qui suscitait déjà des difficultés conséquentes avant le conflit ukrainien, deviennent encore plus floues.Par exemple, la Roumanie aurait pu aider Gazprom à diversifier ses approvisionnements via le South Stream. Si ce dernier transportait, hormis le gaz russe, du gaz provenant d’au moins un autre pays, la Roumanie, Gazprom aurait eu des chances de lever les restrictions anti-monopole de l’UE pour ce projet.

Finalement, la Roumanie a renoncé au projet South Stream et souhaite devenir énergétiquement indépendante de la Russie, ce qu’elle perçoit comme un signe d’indépendance politique.

Le remplissage en gaz du South Stream a été remis en question mais aussi la construction en soi du gazoduc sur le territoire d’autres pays, notamment de la Bulgarie. Toutefois, tous les pays ne sont pas encore prêts à renoncer à la construction du gazoduc.

Des communiqués rapportaient hier que les autorités hongroises cherchaient un moyen de contourner les interdictions de l’UE pour construire le South Stream. Elle pourrait modifier ses lois de manière à lancer la construction du gazoduc sans devoir consulter l’Union européenne. D’après l’agence Reuters, la Hongrie devrait lancer le projet dans six mois et l’achever d’ici 2017.

Artem Deev, responsable du département d’analyse chez AForex, ajoute que la confrontation politique affecte l’aspect économique : "Le coût du projet South Stream a décuplé". Toutes les dépenses de la Russie, y compris la construction du Corridor sud sur le territoire russe, risquent au final de s’avérer inutiles.

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