Des lois oubliées pourtant importantes
La petite fille aime cette marque d’eau
bien plus que sa maman !
Enregistré sur Gulli le 19 mars 2015 vers 20h40
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Il fut une époque bien lointaine et bien moins mensongère où la publicité s’appelait par son vrai nom : « La réclame ». Certes, c’était péjoratif, mais c’était péjoratif à juste titre. En ces malheureux temps où le mensonge publicitaire a tous les droits au point qu’il devient le symbole de cette société de merde, la réclame a changé de nom et s’appelle "publicité" depuis quelques dizaines d’années déjà. Avec un apriori positif, puisque "publicité" vient de "public" qui donne aussi "service public".
Dans les années 1970, une certaine mobilisation s’était élevée, notamment au travers d’organisations de consommateurs, contre la publicité clandestine, et aussi contre l’utilisation d’enfants dans la publicité. Jamais nous n’avons pu faire interdire l’utilisation d’enfants dans la publicité. Cependant, une loi avait pu être obtenue, qui interdisait qu’un enfant touche l’objet dont la publicité faisait la réclame.
Cette loi fut strictement appliquée pendant très longtemps ; mais, depuis un ou deux ans, elle n’est plus toujours respectée. Ainsi, vous pouvez voir cette publicité honteuse et illégale sur Gulli, qui est de surcroît une chaine de télé réservée aux enfants.
Cette loi sur la publicité qui interdit qu’un enfant touche l’objet dont elle fait la réclame a-t-elle été abrogée ?
Les bouteilles de coca cola doivent être en verre
Au début des années 1970, il avait été démontré que le coca cola était très corrosif (on peut nettoyer les cuivres et l’argenterie avec) et attaquait notamment le plastic dont était fait les bouteilles qui lui servaient de contenant. Cela produisait dans la boisson des résidus très dangereux pour la santé. Le plastic étant souvent cancérigène. Il fut donc interdit à Coca cola de continuer à livrer en France sa "boisson" en bouteilles plastiques. Et des bouteilles en verre seules furent autorisées pour cette "boisson". Cependant, depuis de nombreuses années maintenant, coca cola livre à nouveau sa "boisson" en bouteilles plastiques sans que personne ne s’en émeuve. Cette loi a-t-elle été abrogée ?
Sur le coca cola, je tiens ici, tant que j’y suis, à dénoncer une publicité mensongère basée sur un fait partiellement vrai. Certains croient et font courir la rumeur comme quoi le coca cola guérirait la diarrhée. C’est faux. Le fait vrai, c’est que, dans certains pays sous-développés où l’eau du robinet n’est pas potable, quand les enfants la consomment tout de même, ils attrappent des maladies, dont le choléra. Et les mamans ont parfois pris l’habitude de leur donner du coca cola à la place. Bien sûr, ils guérissent, mais ils auraient eu de l’eau potable, ils auraient guéri aussi. Ce n’est pas le coca cola qui les a guéri, mais le fait de cesser de boire de l’eau non-potable. Ils auraient bu du vin, le résultat aurait été le même, à part qu’ils auraient été un peu saoul.
Une étiquette doit indiquer le prix sur chaque objet en vente
Fin des années 1970, une loi avait été votée qui obligeait les marchands à mettre les prix de vente sur chaque marchandise individuellement. C’est-à-dire que si un marchand voulait vendre un objet, le prix devait être indiqué de façon visible et lisible par une étiquette sur l’objet lui-même. Cette loi n’est quasiment plus respectée par les commerçants et les grandes, petites et moyennes surfaces. Cette loi a-t-elle été abrogée ?
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