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La France est fière d’être le pire des marchands de canons !

jeudi 28 avril 2016, par do (Date de rédaction antérieure : 11 avril 2015).

Faites la guerre, pas l’amour !

À la télévision, ils étaient très fiers d’annoncer que la France est le quatrième marchand d’engins de morts après les USA, la Russie et la Chine. Mais ils auraient pu être encore plus fiers s’ils avaient osé constater que, par tête de pipe, la France est le premier, c’est-à-dire le pire, des meurtriers de masse au monde, certes par procuration, mais tout de même ! Après ça, on s’étonnera que certains disent que la France est un pays de merde ! Ils voudraient interdire la prostitution, mais ils poussent à la guerre. Leur slogan, c’est « Faites la guerre, pas l’amour » !

3 Messages de forum

  • La vente de 24 avions Rafale au Qatar officialisée

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0NP0MS20150504?sp=true

    Lundi 4 mai 2015 13h46

    par John Irish

    DOHA (Reuters) - La France a signé lundi à Doha le contrat de vente de 24 Rafale avec le Qatar, troisième contrat à l’exportation de l’avion de combat de Dassault Aviation depuis le début de l’année après ceux conclus avec l’Egypte et l’Inde.

    François Hollande avait fait pour l’occasion le déplacement à Doha pour assister, aux côtés de l’émir du Qatar Cheikh Tamin ben Hamad Al Thani, à la signature officielle de ce contrat d’un montant de 6,3 milliards d’euros qui comprend également des missiles fournis par MBDA.

    "Good choice (bon choix)", a dit le chef de l’Etat français au général qatari Ahmad al Maliki, chargé de la sélection et de l’acquisition du nouvel avion de combat, après la signature.

    Ce contrat, qui s’ajoute à deux autres récemment passés avec l’Egypte et l’Inde, montre que "la France est regardée comme un pays fiable, en qui il est possible de donner sa confiance", a souligné François Hollande devant la presse.

    Bénéfique pour Dassault Aviation, le contrat le sera aussi pour des groupes français comme Thales et Safran, et devrait permettre de créer "des centaines, pour ne pas dire des milliers d’emplois dans beaucoup de régions."

    Outre les 24 appareils "achetés de manière ferme et définitive", il pourra y avoir "dans la suite du contrat une autre option pour d’autres acquisitions de cet avion", a encore précisé le président français.

    Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait évoqué la semaine dernière une possibilité d’achat par le Qatar de 12 Rafale supplémentaires.

    LIVRAISON MI-2018

    Les livraisons de Rafale commenceront à la mi-2018 au rythme d’un par mois, onze par an, selon le ministère de la Défense.

    Un second accord confidentiel et d’Etat à Etat portant sur la formation de 36 pilotes et d’une centaine de mécaniciens et traitant également de la question de l’instruction d’officiers de renseignement a également été signé lundi par le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian et son homologue qatari, le général al Attiyah.

    "C’est une satisfaction pour Dassault, une grande satisfaction pour l’équipe de France", a déclaré Eric Trappier à la presse, avant la signature. "C’est de bon augure pour tous les pays de la région parce que tout le monde va voir les capacités du Rafale".

    "Le Rafale était en opération dans certains autres pays pas très loin d’ici", a-t-il ajouté. "Donc c’est l’occasion de le voir. Et demain, avec l’arrivée de ce contrat ici au Qatar, ça va être l’occasion de donner des idées à d’autres, bien sûr."

    Le contrat conclu avec le Qatar porte à 84 le nombre de Rafale vendus en 2015.

    Un contrat pour 24 avions a été signé avec l’Egypte en février et un accord a été trouvé pour la livraison de 36 appareils à l’Inde.

    Des discussions ont également lieu avec les Emirats arabes unis, où s’est rendu Jean-Yves Le Drian dimanche, et qui pourraient commander jusqu’à 60 avions.

    "Tout s’est bien déroulé", selon deux sources diplomatiques françaises qui n’ont pas souhaité en dire plus sur l’entretien.

    François Hollande devrait aborder le sujet en marge du sommet des pays du Golfe de Riyad, dont il est mardi l’invité d’honneur.

    Le succès récent du Rafale, qui ne s’était pas vendu avant cette année, a changé la donne, souligne un responsable impliqué dans les discussions.

    "S’ils veulent l’avion vite il faudra pay‎er, le rapport de force a changé", dit-il.

    Concernant le Koweït, le dialogue n’a pas encore été amorcé, précise-t-on.

    La France discute en outre avec la Malaisie pour un marché de 16 Rafale, selon une source proche du dossier.

    (avec Marine Pennetier et Elizabeth Pineau à Paris, édité par Yves Clarisse)

  • La défense, solide ballon d’oxygène pour François Hollande

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0NQ1KL20150505?sp=true

    Mardi 5 mai 2015 18h19

    PARIS (Reuters) - Avec des ventes d’armes qui pourraient atteindre un niveau record cette année et des interventions militaires relativement bien perçues dans l’opinion malgré leur bilan mitigé, la défense offre à François Hollande un ballon d’oxygène bienvenu en l’absence d’embellie sur le front de l’emploi en France.

    Trois ans après son arrivée à l’Elysée, le chef de l’Etat a vu sa diplomatie économique confortée par la conclusion lundi d’un nouveau contrat de vente de l’avion de combat Rafale de l’industriel français Dassault, le troisième en trois mois après une décennie d’échecs à l’exportation.

    "C’est le succès du tandem Le Drian-Hollande", souligne une source gouvernementale. "La méthode n’a pas changé depuis 2012, il s’agit de privilégier le dialogue politique avec ses partenaires, le développement d’une relation de confiance avant de discuter de contrats, de prix ou même de livraison."

    Pour Eduardo Rihan-Cypel, membre socialiste de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, la clé du succès réside dans la discrétion observée par les équipes françaises concernant les discussions avec les clients potentiels.

    "Manifestement ce n’était pas le cas avant, le fait de crier victoire avant les signatures réelles avait fini par porter préjudice à l’équipe précédente", a-t-il dit dans une allusion à Nicolas Sarkozy, qui avait annoncé prématurément la conclusion d’un contrat pour la vente de Rafale au Brésil.

    LE DRIAN PIÈCE MAÎTRESSE

    Pièce maîtresse du dispositif, le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian a dès sa nomination endossé l’habit de représentant de l’industrie de l’armement française, multipliant les déplacements, notamment dans les monarchies du Golfe.

    "Il a rencontré une douzaine de fois le prince héritier des Emirats arabes unis, il a rencontré autant de fois le ministre de la Défense et l’émir qatari, il a rencontré et fait plusieurs déplacements les autorités égyptiennes", disait une source française après l’accord conclu avec le Caire début 2015.

    "Quand il est en tête-à-tête avec ses homologues, avant de parler d’armes, il parle de la situation dans les régions concernées, les interventions de la France, etc."

    Au-delà de la "méthode Le Drian", Paris a tiré profit des rumeurs de désengagement des Etats-Unis du Moyen-Orient en proposant ses équipements militaires à des pays de la région confrontés à la montée en puissance de l’Etat islamique.

    Opportuniste, la France n’est toutefois pas dupe de la partie jouée par les Saoudiens, déçus du refus des Etats-Unis d’intervenir en Syrie et remontés contre leur volonté de conclure un accord avec l’Iran chiite.

    "Ils (les Saoudiens) ont voulu que nous venions pour qu’ils puissent dire aux Américains : regardez, nous avons aussi la France", indique une source diplomatique française en marge du déplacement de François Hollande à Ryad mardi. "C’est à vous de ne pas vous laisser distancer et d’être ici avec nous."

    BONNE NOUVELLE POUR L’ECONOMIE

    Outre le gain d’influence régionale que la France espère récolter avec de tels contrats, l’enjeu économique est de taille. Le budget défense a atteint des sommets avec la mobilisation sans précédent de l’armée française sur les théâtres d’opération à l’extérieur comme à l’intérieur (Sentinelle) et le chômage poursuit sa hausse.

    Jean-Yves Le Drian a chiffré à 30.000 emplois sur plusieurs années le nombre de postes qui pourraient être créés grâce aux contrats à l’exportation engrangés ces derniers mois par la France (84 Rafale, vente de 50 hélicoptères à la Pologne et les contrats dans le domaine satellitaire).

    Des ventes qui pourraient également permettre à la France de se hisser cette année au deuxième rang mondial des exportations d’armes, derrière les Etats-Unis.

    "La France est regardée comme un pays fiable en qui il est possible de donner sa confiance pour un pays partenaire", a dit François Hollande à Doha.

    Des propos qui sonnent comme une mise au point après les craintes de voir l’image de la France écornée par une éventuelle annulation du contrat de vente des deux navires de guerre Mistral à la Russie en raison du conflit en Ukraine.

    La France a depuis mai 2012 lancé l’opération Serval au Mali, Sangaris en Centrafrique puis Barkhane dans la bande sahélo-saharienne. Dans le Golfe, elle participe à la coalition de lutte contre l’Etat islamique en Irak.

    Reste une inconnue : le potentiel départ de Jean-Yves Le Drian du ministère de la Défense pour la Bretagne en vue des élections régionales de décembre qui pourrait faire dérailler le mécanisme du tandem défense. A 67 ans, l’ancien maire de Lorient a encore plusieurs mois avant de se décider.

    "Je reste mobilisé à 100% par la mission de ministre de la Défense", a-t-il déclaré au Journal du dimanche la semaine dernière. "La question de la Bretagne viendra en son temps."

    (Marine Pennetier, avec Elizabeth Pineau et John Irish)

  • Les sous-marins, succès industriel à point nommé pour Hollande

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0XN28J?sp=true

    Mardi 26 avril 2016 20h03

    par Simon Carraud

    François Hollande au siège parisien des chantiers de construction navale de la DCNS. Les négociations avec l"Australie censées déboucher sur un contrat de 34 milliards d"euros pour la construction et la maintenance de sous-marins constituent pour Paris une double victoire, politique et industrielle. Fruit d"un an et demi de discussions en coulisses, l"annonce tombe au meilleur moment pour l"exécutif, qui tente ces jours-ci de faire passer dans l"opinion l"idée que "ça va mieux" sur le front économique. /Photo prise le 26 avril 2016/ REUTERS/Christophe Petit-Tesson/Pool

    PARIS (Reuters) - Les négociations avec l’Australie censées déboucher sur la signature d’un contrat de 34 milliards d’euros pour la construction et la maintenance de sous-marins constituent pour la France une double victoire, politique et industrielle, sur laquelle le gouvernement a immédiatement tenté de capitaliser.

    L’annonce de mardi, fruit d’un an et demi de discussions en coulisses, tombe au meilleur moment pour l’exécutif, qui tente ces jours-ci de faire passer dans l’opinion l’idée que "ça va mieux" sur le front économique.

    "Une très grande fierté" et la preuve du savoir-faire industriel français, s’est félicité François Hollande, au lendemain de l’appel téléphonique providentiel du Premier ministre australien, Malcolm Turnbull.

    Grâce à ce seul accord désormais en bonne voie, le pays reprendrait une place parmi les tout premiers exportateurs mondiaux d’armements.

    Sur la période 2011-2015, la France était, avec 5% du marché mondial, le quatrième plus gros marchand, juste derrière la Chine, et loin des Etats-Unis et de la Russie, d’après un classement de l’institut suédois Sipri.

    Les sommes en jeu dans le contrat australien - 34 milliards d’euros, dont environ huit pour le seul constructeur naval français DCNS et davantage encore en comptant les 200 sous-traitants français - permettraient au secteur de l’armement français de résister au moins un temps à l’essor chinois.

    "Pendant la phase de finalisation du contrat, dans les huit, dix mois qui viennent, l’organisation industrielle va être précisée", dit-on dans l’entourage du ministre de la Défense pour expliquer la difficulté à chiffrer la part exacte de l’industrie française dans le contrat.

    "VICTOIRES TRÈS SYMBOLIQUES"

    Il n’en reste pas moins que ces montants sont colossaux au regard de celui, fourni par la Direction générale de l’armement, de 16 milliards d’euros de commandes signées à l’exportation en 2015 - déjà deux fois plus qu’en 2014.

    Au-delà de l’aspect comptable, une telle vente servirait à la France de vitrine, moins sensible que les transactions avec l’Arabie saoudite ou l’Egypte, lucratives mais controversées compte tenu de la situation politique dans ces deux pays.

    Début 2015, le Caire a passé une commande de 5,2 milliards d’euros comprenant les premiers Rafale exportés par Dassault Aviation et une frégate multimissions Fremm de DCNS, le constructeur retenu par l’Australie.

    "C’est vraiment une formidable nouvelle pour l’équipe de France après ce qu’on a déjà vécu en 2015", a déclaré à Reuters Patrice Caine, PDG de Thales, actionnaire à 35% de DCNS, faisant allusion aux exportations en Egypte et au Qatar du Rafale qu’il équipe. "2016 continue avec des victoires très symboliques et des projets considérables."

    La forte implantation de Thales en Australie, où le groupe emploie 3.200 personnes, a joué dans la victoire de DCNS, estime-t-on dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et VRP de l’armement à la française.

    Et, contrairement à ses concurrents allemand et japonais dans l’appel d’offre australien, la France assure largement le "service avant vente" de son armement, qu’elle utilise notamment au Moyen-Orient.

    "DONNER DE L’ESPOIR"

    "La France a montré par ses interventions que ses systèmes étaient compétents et compétitifs et qu’elle avait les hommes capables d’assurer la formation", d’après Loïc Tribot La Spière, du Centre d’étude et de prospective stratégique.

    "Avec cette victoire, nous nous affirmons comme le pays au monde qui sait le mieux fabriquer des sous-marins", a déclaré mardi matin Jean-Yves Le Drian sur Europe 1.

    Selon lui, "la qualité technologique a prévalu" dans cet appel d’offres, qui a mis la filiale de l’équipementier Thales en concurrence avec l’allemand Thyssenkrupp Marine Systems (TKMS) et un consortium japonais.

    "Pourquoi est-ce que nous vendons à l’exportation des capacités militaires ? D’abord parce que, avec les pays avec lesquels nous sommes en partenariat, nous avons des enjeux stratégiques communs", a ajouté Jean-Yves Le Drian.

    "Ensuite, parce que le fait de vendre à l’extérieur consolide notre propre industrie de défense, donc consolide notre propre sécurité. Et ensuite, ça crée de l’emploi", a-t-il encore dit.

    D’après Hervé Guillou, PDG de DCNS, 4.000 personnes sont "concernées" en France, "plus ou moins longtemps", par le projet qui concerne Cherbourg, mais aussi Brest, Lorient ou Nantes.

    "Et le travail sur le design et le transfert de technologies, c’est à peu près quatre millions d’heures de travail", a-t-il précisé sur BFM Business.

    Un décompte plutôt de bon augure pour l’industrie française, au moment où le chômage reste à des niveaux élevés.

    "Ça ne va pas mieux pour tout le monde. A l’évidence, il y en a beaucoup dans notre pays qui souffrent (…). Mais il faut avoir confiance en nous-mêmes", a dit François Hollande, venu témoigner de sa satisfaction au siège de DCNS.

    "Vous avez peut-être une responsabilité encore plus grande", a-t-il lancé aux employés du constructeur. "C’est de donner de l’espoir à ceux qui attendent un avenir meilleur."

    (Avec Cyril Altmeyer, édité par Yves Clarisse)

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