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Rafael Marques de Morais, la figure de l’ingérence américaine en Angola ?

mardi 14 juillet 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 14 juillet 2015).

Condamné à de la prison avec sursis, Rafael Marques de Morais est le responsable du blog MakaAngola.org. Sur ce site internet, il vilipende avec la régularité d’un métronome l’action du président José Eduardo dos Santos et le développement des entreprises chinoises. Si ce dernier se revendique comme un journaliste indépendant, il est pourtant étroitement lié aux services secrets américains…

L’ingérence américaine en Angola passe par la National Endowment for Democracy

L’Angola est un pays qui sort d’une longue guerre civile. Depuis 2002, le président José Eduardo dos Santos tente de rétablir une harmonie dans le pays afin d’optimiser l’utilisation de la rente pétrolière. D’inspiration marxiste, le régime s’est donné pour priorité d’industrialiser le pays afin de lutter contre la pauvreté et de réduire les inégalités.

Seulement, l’indépendance d’un des premiers producteurs de pétrole d’Afrique contrarie les intérêts géostratégiques américains, surtout lorsque son gouvernement décide de s’allier avec Pékin. Aussi, l’hyperpuissance tente, une fois encore, d’exporter la démocratie de marché par le truchement du National Endowment for Democracy.

Pour mémoire, le président du NED, Carl Gershman, expliquait en 1986 : « Il serait terrible pour les groupes démocratiques du monde entier d’être vus comme subventionnés par la CIA, c’est parce que nous n’avons pas pu continuer à le faire que la NED a été créée ». Au total, plusieurs dizaines de milliards de dollars sont consacrés chaque année à des opérations d’ingérence pilotées par Washington.

Rafael Marques de Morais un agent des Etats-Unis à découvert ?

Parmi les très nombreux bénéficiaires de ces financements des services secrets étatsuniens, on peut citer Rafael Marques de Morais. En effet, celui qui se présente aujourd’hui comme la Lumière guidant le peuple a été formé à la très conservatrice université John Hopkins grâce aux fonds de la NED. Aussi, on comprend mieux pourquoi il attaque systématiquement les adversaires des Etats-Unis.

Rédacteur en chef de la plateforme MakaAngola.org, il s’illustre notamment pour sa partialité et son iniquité. Ostensiblement, il préfère vouer allégeance à la puissance étrangère que défendre les intérêts bien compris de son pays. Ainsi, lorsque le régime de José Eduardo dos Santos récompense des dignitaires chinois, le blog dénonce immédiatement la corruption à l’œuvre.

Cependant, il a tant bénéficié du soutien des ONG pro-américaines que son indépendance apparait désormais aussi fictive que ses témoignages. L’administration d’Obama ne cache d’ailleurs pas sa proximité avec son petit protégé. Il y a peu de temps encore, ce dernier rencontrait par exemple le directeur-adjoint du département d’Etat, Johnnie Carson, collaborateur d’Hillary Clinton.

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