Faux Terrorisme en France - 26 août 2015 - Thalys - et si le hasard n’y était pour rien ?

Thalys : et si le hasard n’y était pour rien ?

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25 août 2015

Après l’annonce de l’attentat raté du Thalys, certains observateurs avaient été étonnés à la fois par la différence des récits (à ce jour, les versions divergent encore sur comment cela a commencé et sur qui a fait quoi) mais aussi sur les détails au sujet des héros du jour.

Ainsi au fur et à mesure des heures qui passaient, les citoyens américains d’abord qualifiés de « Marines » (soldats d’élite) sont redevenus un trio bien plus lambda composé d’un membre de la Garde Nationale, d’un membre de l’armée de l’air et d’un étudiant.

Autres faits qui avaient impressionné les observateurs attentifs : le sang-froid et le professionnalisme de ces soldats, que l’on dit de base, mais qui arrivent à se saisir d’un homme armé, à l’immobiliser, à le saucissonner et qui, en plus, administrent les premiers soins aux blessés allant jusqu’à ignorer leurs propres blessures…

Dernière info qui attire l’attention : le fait que les trois américains ne se trouvaient pas à la place qui leur avait été assigné dans le train…alors qu’on sait que dans un TGV rempli, il est déjà difficile pour une personne de s’installer à une autre place. Alors pour 3…Ils semblaient donc beaucoup tenir à être à cet endroit et ensemble…

Mais où voulons-nous en venir ? Bien sûr, un attentat a été évité. Bien sûr ces garçons sont des héros ! Mais il est possible que le hasard n’y soit pour rien…

Connaissez-vous le JSOC ?

Le JSOC (Joint Special Operation Command – Commandement Unifié des Opérations Spéciales) est chargé de diriger et de coordonner les unités des forces spéciales des différentes branches de l’armée américaine. Après les attaques du 11 septembre, sa mission première est d’identifier et d’éliminer des cellules terroristes, partout dans le monde !

Pour se faire, leur doctrine d’utilisation est souple, très souple… Trop souple même au goût des diplomates US devant parfois expliquer aux autorités locales pourquoi des soldats américains ont essayé d’enlever quelqu’un dans un pays tiers ; ou encore au goût de l’état-major US classique qui découvre parfois, pendant une opération militaire classique, que des commandos du JSOC agissent indépendamment au beau milieu du jeu de quilles…

Que ce serait-il donc passé ?

Il est tout à fait possible que les Américains étaient là pour suivre le tireur, Ayoub El Kahzzani. En effet, s’il était connu par 4 services de renseignement européens, il est probable qu’il était aussi dans la ligne de mire des Américains. Notons d’ailleurs que les services américains n’ont rien communiqué à la presse à ce sujet, au contraire de plusieurs services européens. Et cette mission de filature aurait soudainement basculé lorsqu’ils ont compris que le terroriste allait justement commettre un massacre !

Mais pourquoi mentir à l’opinion publique ?

Car dès lors, il eut fallu reconnaître que des éléments de l’armée américaine opèrent en Europe au nez et à la barbe des services de renseignements européens. Pire encore : qu’ils ne partagent pas des informations au sujet d’actes potentiels de terrorisme en Europe. Enfin, il fallait donner l’impression qu’il s’agissait d’un hasard afin que le réseau auquel appartient probablement le tireur ne se doute pas à quel point, il est surveillé.

Ça change quoi ?

Ca n’enlève rien ni au courage de ces hommes ni au fait qu’ils ont évité un massacre ! Mais s’il s’agit effectivement de membres d’une unité spéciale US en opération, il y a de sérieuses questions à se poser sur la manière dont les autorités US gèrent la lutte contre le terrorisme en Europe…

PS : Nous n’affirmons rien, nous présentons une hypothèse à la lumière de certains éléments qui nous paraissent interpellant.