VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Ron Paul : la "menace russe", source de profits pour les fabricants d’armes (...)

Ron Paul : la "menace russe", source de profits pour les fabricants d’armes US

jeudi 24 septembre 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 24 septembre 2015).

Ron Paul : la "menace russe", source de profits pour les fabricants d’armes US

http://fr.sputniknews.com/international/20150415/1015673964.html

14:48 15.04.2015 (mis à jour 15:48 15.04.2015)

Les nouvelles "menaces" rapportent des milliards aux producteurs d’armes et aux centres d’analyse payés pour faire de la propagande militaire, estime l’homme politique américain Ron Paul.

Les élites américaines ont inventé la "menace russe" pour s’enrichir grâce aux dépenses militaires de l’État, a déclaré l’homme politique américain Ron Paul dans un article publié par CNBC.

"Le militarisme et les dépenses militaires prennent de l’ampleur partout dans le monde et la propagande d’une nouvelle guerre froide est très profitable", a indiqué M.Paul.

L’Allemagne a annoncé la semaine dernière l’achat de 100 chars Leopard, augmentant son parc national de 45%. Cela coûtera près de 500.000 millions de dollars au gouvernement allemand qui affirme en avoir besoin pour "répondre à la nouvelle avancée de la Russie dans la région". "Peu importe que la Russie n’a envahi ni menacé aucun pays de la région, sans parler d’un Etat-membre de l’Otan", ajouté l’expert.

Les Etats-Unis ont quant à eux décidé de réactiver une base capable de résister à une attaque nucléaire et datant de l’époque de la Guerre froide. Le Pentagone a dépensé un milliard de dollars pour reconstruire cette base enfouie sous les Monts Cheyenne, à Colorado Springs (Colorado). La société Raytheon est le maître d’œuvre des travaux. La même société finance de nombreux centres d’analyse comme l’Institute for the Study of War, qui s’occupe de la propagande militaire.

L’Otan, qui aurait dû être dissoute après la fin de la Guerre froide, renforce aussi son potentiel. L’Alliance entend débloquer plus d’un milliard de dollars pour son nouveau quartier-général à Bruxelles. Le coût de ce projet, qui sera réalisé d’ici 2016, a initialement été deux fois moins important. "Rien d’étonnant à ce que les bureaucrates et généraux otaniens nous racontent sans cesse des histoires terrifiantes sur la nouvelle menace russe. Ils doivent justifier leurs projets d’élargissement", estime M.Paul.

Selon lui, ce ne sont pas les Russes qui sont l’ennemi numéro un des gouvernements et fabriquants d’armes, mais les contribuables, la classe moyenne et l’industrie. "Chaque dollar ou euro dépensé pour contrer une menace inventée, est un dollar ou euro retiré du secteur réel de l’économie. Cet argent est volé aux petites entreprises, il ne servira pas à financer les innovations ou à vaincre une maladie ou à aider les pauvres", note Ron Paul.

"Le mythe de l’utilité des dépenses militaires pour l’économie est l’un des mythes les plus dangereux et répandus. Ces dépenses ne profitent qu’aux élites. Les représentants des élites craignent le rétablissement de la paix qui réduira leurs revenus. Ils cherchent donc à saper l’entente avec l’Iran et le rapprochement avec Cuba et continuent à dénoncer "une nouvelle menace rouge" émanant de Moscou.

"Nous ne devons pas croire leurs mensonges", conclut Ron Paul.


"Menace russe" : regardez une carte de l’Europe pour voir qui menace qui

http://fr.sputniknews.com/international/20150324/1015316896.html

15:31 24.03.2015 (mis à jour 15:46 24.03.2015)

La société occidentale est exposée à un "mensonge massif" quand la crise provoquée par l’Union européenne et les Etats-Unis est imputée à la Russie, qualifiée de "menace", écrit un journaliste britannique.

Les déclarations émises par la presse occidentale sur la Russie afin de riposter à la "campagne d’intox russe" ne sont pas du tout convaincantes, car elles sont mensongères, et toute personne normale le comprend, constate le journaliste britannique Neil Clark.

"La menace russe contre l’Occident ? Mais consultez la carte de l’Europe, regardez comment l’Otan s’est élargie à l’Est depuis l’éclatement de l’Union soviétique pour voir qui menace qui", écrit M.Clark.

Et d’ajouter que bien des publications dans la presse occidentale relevaient du délire.

"+La Russie est un agresseur dangereux qui doit être arrêté+. C’est vraiment risible, car, objectivement, ce sont les Etats-Unis et leurs alliés qui sont des agresseurs dangereux. Est-ce la Russie, effectivement, qui a fait irruption en Irak en 2003 (…), est-ce la Russie qui a pilonné la Yougoslavie 78 jours et nuits en 1999, ou est-ce encore la Russie qui a agressé la Libye en 2011 ?", écrit le journaliste commentant les déclarations dans la presse occidentale.

M.Clark souligne que les allégations de la presse occidentale imputant à la Russie la responsabilité de la crise en Ukraine constituent un mensonge pur et simple.

"Le conflit ukrainien a précisément été provoqué par l’UE et les Etats-Unis qui ont financé et soutenu un coup d’Etat pour balayer un pouvoir légitime et démocratiquement élu", souligne le journaliste.

Il fait remarquer que les pays qui se sont comportés en agresseurs par rapport à d’autres Etats souverains, provoquant un grand nombre de victimes à chaque fois, qualifient d’"agresseur dangereux" un pays qui n’est nullement impliqué dans ces crimes.

Selon M.Clark, l’Occident ne saura pas persuader les gens de sa justesse, les affirmations de ce dernier ne correspondant pas à la réalité.

"Un vieux proverbe persan dit : +L’homme qui dit la vérité est toujours dans son assiette+. Quant à l’actuelle guerre de propagande contre la Russie, l’élite occidentale n’est manifestement pas dans son assiette. Et on comprend pourquoi", conclut le journaliste.

Il a écrit auparavant dans un article sur les "contradictions de la position occidentale sur l’Ukraine" :

"On nous dit que la Russie est une puissance agressive, impérialiste, et que l’Otan est soucieux de contrer la +menace+ russe. Mais, j’ai regardé la carte du monde : j’ai vu que la Russie était frontalière d’une multitude d’Etats entrant dans l’Alliance – une alliance militaire dirigée par les Etats-Unis, dont les membres, au cours des 15 dernières années, ont bombardé et attaqué de nombreux pays. Mais je n’y ai pas vu un seul pays voisin de l’Amérique, qui ferait partie d’une alliance militaire russe, je n’ai pas vu de bases militaires ou de missiles de la Russie dans des pays frontaliers avec les Etats-Unis ou qui se trouveraient à proximité. Et tout de même, on nous dit que l’+agresseur+, c’est la Russie".


Les États-Unis veulent affaiblir l’Europe en la coupant de la Russie.

http://fr.sputniknews.com/international/20150306/1015048052.html

09:28 06.03.2015 (mis à jour 11:25 06.03.2015)

Selon l’universitaire et homme politique français Henri Temple, "la révolte est inévitable". Elle permettra de reconstruire une autre Europe, fondée sur les nations, dont la Russie.

Les Etats-Unis cherchent à dominer l’Europe en empêchant notamment les pays de l’ouest du continent d’entretenir des liens avec la Russie, a déclaré à l’agence Sputnik l’universitaire, avocat et homme politique français Henri Temple, auteur du livre "Théorie Générale de la Nation".

"Les Etats-Unis ne veulent pas d’une Europe forte, prospère, unie, partenaire de la Russie, qui serait un concurrent redoutable", estime l’expert.

"Ils essaient de la diviser chaque fois que possible (crise de l’ex-Yougoslavie, entrée de la Turquie, crise de l’Ukraine), de l’affaiblir ou de l’enfermer dans des constructions qu’ils manipulent (OTAN, OMC, FMI-BM, et à présent le projet de Traité transatlantique)", a précisé l’intellectuel français.

En outre, Washington tente de dominer l’Europe "juridiquement et intellectuellement (conception du droit, de l’économie et de la finance), et d’infiltrer ses dirigeants et ses "élites" par ses réseaux (Goldman Sachs, Bilderberg, Forum, Fondations, CIA, proximité entre anglophones)".

M. Temple estime que l’Europe est désormais à la croisée des chemins.

"Les mêmes causes vont continuer à produire les mêmes effets : une monnaie inadaptée, l’ouverture incontrôlée des frontières, la captation politique par Bruxelles, la castration des Nations, conduisent les peuples d’Europe à toujours plus de paupérisation, de désindustrialisation, de chômage, de régressions démocratiques. La révolte est inévitable, qui permettra de reconstruire une autre Europe fondée sur les gens et les nations, dont la Russie", a-t-il indiqué.


Médias : l’Otan a trouvé sa "véritable vocation" dans la lutte contre la Russie

http://fr.sputniknews.com/international/20150311/1015119711.html

13:23 11.03.2015 (mis à jour 13:54 10.06.2015)

Sous la houlette des USA, l’alliance militaire destinée à protéger les États de l’Occident s’est arrogé le droit de déterminer l’orientation de la politique européenne moderne : elle sera tournée vers la lutte contre la Russie, écrit mercredi Sputnik.

Le sommet de l’Otan au Pays de Galles, en septembre 2014, ressemblait à une fête. L’Otan, qui se transformait progressivement en organe rudimentaire de la politique occidentale, a tout d’un coup retrouvé sa raison d’être : la confrontation avec la Russie. Le plus grand bloc militaire, dont les dépenses de défense dépassent de 11 fois celles de la Russie, a désigné Moscou comme "la principale menace", écrit l’observateur Dmitri Linnik pour Sputnik.

Après la fin de la guerre froide, le système de sécurité européenne était déterminé par la dichotomie "conflit — coopération", dit le journaliste. Bien avant que la crise politique ukrainienne ne prenne une ampleur impressionnante, les néoconservateurs américains et les "passeurs" de leurs idées sur le territoire européen ont commencé à s’emparer de l’agenda politique de l’Occident à l’égard de la Russie et sont passés à la confrontation.

"En ce qui concerne l’Ukraine, l’Occident s’en est tenu à l’argumentation standard : les États limitrophes de la Russie doivent décider eux-mêmes avec qui s’associer et dans quelles organisations internationales entrer, tandis que la Russie n’a pas voix au chapitre", considère le journaliste de Sputnik.

Cet argument n’est pas tenable car la décision prétendument libre de Kiev de se tourner vers l’Occident et sortir de l’orbite russe, a été prise sous une énorme pression de Washington et Bruxelles. En menant une telle politique près des frontières russes, l’Occident aurait dû évaluer la situation de manière critique : prendre en compte les intérêts de Moscou et, au moins, essayer de prévoir sa réaction. L’Otan et la Grande Bretagne, avec l’Europe, auraient dû réfléchir à d’autres options politiques possibles à l’égard de la Russie, à part une confrontation si risquée. En outre, la réponse de Moscou à la provocation géorgienne en Ossétie du Sud aurait dû pousser l’Occident à la réflexion.

"La façon de réfléchir et l’agenda politique de l’atlantisme ont remporté leur principale victoire — la victoire sur la raison et le bon sens. […] L’Otan a pris "un grand essor". L’alliance militaire, destinée à protéger les États de la communauté occidentale a pris le leadership dans la définition de l’orientation de la politique européenne — ce qui est par définition inadmissible. Dans de telles circonstances, l’Alliance, semble-t-il, s’apparente pour l’Europe à "la queue qui remue le chien", note le journaliste.

En 2015, les États-Unis ont testé une nouvelle bombe nucléaire (B61-12LEP) - vidéo 3’24 :

http://mai68.org/spip/spip.php?article8990

Accords secrets USA-pays de l’Otan pour moderniser les armes nucléaires :

http://mai68.org/spip/spip.php?article9267

Guerre froide - 24 septembre 2015 - Armes nucléaires US en Allemagne : Moscou promet de riposter :

http://mai68.org/spip/spip.php?article9268

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0