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André Glucksmann a suivi Mao Tse Toung jusque dans la trahison (vidéo 2’32)

mercredi 11 novembre 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 11 novembre 2015).

VOICI COMMENT ET POURQUOI

GLUCKSMANN A TRAHI LA CAUSE

 

Hommage "unanime" au traître André Glucksmann

Et propagande mensongère contre l’URSS.

Enregistré lors du Grand Soir 3 du 10 novembre 2015

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

La trahison de Mao et son alliance avec Nixon en 1971-72

http://mai68.org/spip/spip.php?article6358

JT de 13 heures du 29 février 1972

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Après une célèbre partie de ping pong entre un champion américain et un champion chinois (1971), Nixon, le président des USA, a rendu une visite fort remarquée (1972) à Mao Tse Toung, Président de la Chine.

Cette visite a marqué une alliance de l’impérialisme américain avec les Chinois contre l’URSS. URSS qui a d’ailleurs fini par disparaître à cause de cette trahison de Mao.

C’est ainsi que les Américains ont soutenu le maoiste Pol Pot et ses "Khmers rouges" au Cambodge. D’ailleurs, après la défaite de Pol Pot (grâce aux communistes vietnamiens qui ont stoppé net l’autogénocide du Cambodge), et avant que l’on se décide à éliminer la guérilla khmer rouge et à faire passer au tribunal ses divers chefs pour crime contre l’humanité, Pol Pot et sa guérilla étaient réfugiés dans le nord-est de la Thaïlande, pays américain d’où décollaient les B52 qui bombardaient le Vietnam. Thaïlande, pays où les soldats américains, après avoir massacré plein de Vietnamiens, allaient se reposer selon le bon vieux principe du "repos du guerrier". Ne vous étonnez pas qu’il y ait autant de prostituées en Thaïlande. Ça vient de là.

L’alliance américano-chinoise ne se vit pas seulement au Cambodge avec le soutien de l’impérialisme américain au pro-chinois Pol Pot ; elle se vit aussi en Angola après le départ de l’armée portugaise, suite à la révolution des oeillets du très courageux capitaine portugais Otelo de Carvalho, le 25 avril 1974.

À cette époque, il y avait trois guérillas en Angola, qui était peut-être le principal des pays de "la ligne de front" contre l’apartheid expansioniste de l’Afrique du sud, soutenu par l’impérialisme américano-sioniste :

  • L’UNITA, qui appartenait à la CIA.
  • Le FNLA, soutenu par la Chine.
  • Le MPLA, soutenu par Cuba.

Lors de l’alliance entre la chine et les USA, il y eut fusion entre le FNLA chinois et l’UNITA des Amerloques. Comme le meilleur chef était celui de la guérilla chinoise, qui avait été formé en Chine à la guerre de guérilla, ce fut lui qui prit la tête de cette fusion avec le consentement de la CIA. Mais comme le pays le plus riche était l’Amérique, ce fut la CIA qui finança le "mouvement" qui prit donc pour nom l’UNITA.

L’alliance américano-chinoise contre l’URSS provoqua la disparition de la Russie "communiste". Ce fut dramatique dans le monde entier, et notamment en France. En effet, tout se passa comme si l’existence de l’URSS avait été la garantie du maintien de divers avantages acquis par la lutte de classe. Depuis la disparition de cette garantie, La retraite est de plus en plus détruite, la Sécurité sociale aussi, les salaires, au lieu d’augmenter un peu chaque année n’ont de cesse de baisser, etc.

La trahison de Mao fut dramatique !

La vérité cachée sur la dissolution de la GP (Gauche Prolétarienne, "maoiste")

http://mai68.org/spip/spip.php?article387

En France, les maoistes étaient divisés en deux : les "maos stals" et les "maos sponts". Les maos sponts étaient organisés au sein de la GP (Gauche Prolétarienne). Les maos stals étaient ultra-sectaires et complètement prisonniers de l’idéologie stalinienne maoiste. Les Maos sponts étaient spontanéistes et ne croyaient véritablement à aucune idéologie. Ils étaient proches des anarchistes, notamment des anarchistes individualistes, avec lesquels ils passaient souvent à l’action ; car ce qui caractérisait les maos sponts (la GP) c’était l’action, et quand ils parlaient de théorie, il s’agissait de celle du cocktail molotov.

Le grand chef de la GP, Benny Lévy (alias Pierre Victor), a trahi la révolution quand Mao a fait alliance en 1971-72 avec Nixon. Comme Mao, Benny Lévy est devenu pro-américain et, étant juif, il est devenu sioniste, c’est pourquoi il a dissout la GP.

La principale qualité de la GP était de n’être prisonnière d’aucune idéologie. Pas même de l’idéologie maoiste. Les militants de la GP étaient capables de toutes les actions, même les plus dangereuses, et ils savaient tenter et réussir de véritables exploits dont aucune autre organisation française se prétendant révolutionnaire n’était capable.

La dissolution FORCÉE de la GP fut difficile à faire accepter à des militants près à tous les sacrifices pour faire la révolution. Il fallut que le chef de la GP se déplace dans toutes les cellules pour tenter de faire croire à divers prétextes bidons. La véritable raison pour laquelle Benny Lévy voulait dissoudre la GP était que, comme tous les révolutionnaires, les militants de la GP étaient contre toute injustice et donc totalement antisionistes. Mais Benny Lévy étant, lui, devenu sioniste, voulait pour cela la dissolution d’une GP qu’il considérait dès lors comme une ennemie mortelle. Bien sûr, cette vérité fut cachée sur le moment aux militants.

Le principal défaut de la GP, c’est que n’étant pas des théoriciens, ses militants acceptèrent d’être hyper-hiérarchisés. Ce qui permit à Benny Lévy de dissoudre assez facilement une GP constituée de militants bien obéissants.

C’est très dommage, car avec la dissolution de la GP, une opportunité de réussir la révolution a été détruite. Songez à la valeur des militants de cette organisation révolutionnaire : après avoir semé la subversion à l’université, les étudiants de la GP ayant obtenu les plus hauts diplômes cachèrent ceux-ci afin de se faire simples ouvriers dans le but de faire gronder la révolte dans les usines.

C’est tout ça que Benny Lévy a assassiné en dissolvant la GP. Il a assassiné la Gauche Prolétarienne parce qu’elle était forcément pro-palestinienne et que lui, son chef, avait trahi la révolution en devenant sioniste.

Mais cette histoire doit rester cachée.

André Glucksmann est tombé dans le même genre de travers, mais peut-être en un peu moins pire que Benny Lévy qui, lui, a carrément fini rabbin en Israël.

L’un des nombreux drames de la trahison de Benny Lévy est qu’il a entrainé dans sa chute Jean-Paul Sartre, juif lui aussi.

La trahison de l’ex-anarchiste Cohn-Bendit

Cohn-Bendit fut en mai 68 un révolutionnaire sincère mais sans génie. C’est seulement vers la fin des années 1970, quand il a trahi la révolution, ou quand il a cru que la révolution l’avait trahi et ne se réaliserait jamais (*), que, le sol s’écroulant sous ses pieds, il s’est raccroché aux branches qui se présentaient à lui.

Bien sûr, quand le sionisme fait sa propagande à visage découvert, il la fait essentiellement auprès des Juifs, et il la fait auprès d’eux sans relâche. C’est pourquoi, quand un révolutionnaire juif abandonne la révolution, ou quand il se sent abandonné par elle, il devient quasi-automatiquement sioniste.

Et, comme chacun sait, ou devrait le savoir, le sionisme étant l’idéologie de la classe dominante juive (**), elle est par essence contre-révolutionnaire :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4974

Notes :

(*) C’est ainsi qu’un peu plus tard, en octobre 1986, Cohn-Bendit écrivit « Nous l’avons tant aimée la révolution ».

(**) Chez les juifs aussi, il y a une classe dominante et une classe dominée.

Le sionisme est toujours de droite :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1178

5 Messages de forum

  • En tant qu’ancien maoïste, je confirme tout à fait les grandes lignes de cette analyse, même si elle est un peu faite "à l’arrache", ici ou là, et nécessiterait quelques précisions…

    En voici quelques unes :

    Mao est resté dans le camp anti-impérialiste jusqu’à sa "trahison" de 1971-72, tout à fait réelle et stratégique dans le rapport de forces mondial.

    Ceci dit, il s’avère clairement, avec les éléments historiques dont on dispose aujourd’hui, qu’il n’était pas communiste, mais simplement un nationaliste paysans proche d’une bonne partie de la bourgeoisie "nationale" avec laquelle il a toujours pactisé, même pendant la "révolution culturelle". Ses critiques "gauchistes" de l’Union Soviétique n’étaient qu’une mascarade pour tenter d’influer sur le tiers monde, ce qui a tout à fait raté, et sur la petite bourgeoisie occidentale, avec le relatif "succès" que cet article aborde…

    Quelques éléments d’étude sur cette aspect de l’histoire du 20e siècle :

    https://tribunemlreypa.wordpress.com/2014/11/01/1959_table_tml_chapitre_2_/

    Une étude de l’évolution du capitalisme chinois, de son virage de 1972 à la crise actuelle :

    https://tribunemlreypa.wordpress.com/2015/09/01/de-la-structuration-maoiste-de-la-bulle-chinoise/

    Luniterre

  • N’importe quoi, c’est la thèse du pcf. La Chine n’a rien lâché avec Nixon. Lis le communiqué de Shanghaï !

    http://www.taiwandocuments.org/comm…

    Patrice

    • Salut Patrice,

      Pour moi, l’anglais, c’est du chinois ou presque, et ta version du "communiqué de Shangai" est en anglais. Mais j’ai l’impression que tu n’as pas vraiment lu l’article. Car le communiqué de Shangai n’est qu’un discours, des paroles. Dans l’article, je cite des faits, des actes, qui, de surcroît, se sont déroulés après ce discours.

      Si tu penses vraiment que Mao n’a pas trahi la cause du peuple, alors il faut expliquer pourquoi les Américains ont soutenu le prochinois Pol Pot au Cambodge ; et pourquoi en Angola, la guérilla maoïste et celle de la CIA ont fusionné en une seule guérilla dirigée par le chef de la prochinoise, et financée par la CIA, pour être plus efficace dans leur soutien militaire à l’Afrique du sud de l’apartheid.

      Quant à moi, je trouve qu’il y a une énorme différence entre le Mao de 1956 qui disait : « L’impérialisme américain est un tigre en papier ! » et celui de la fin où il invite le dictateur américain Richard Nixon à venir lui serrer la main en pleine guerre impérialiste contre le Vietnam.

      Le communiqué de Shangaï aurait pu effectivement régler la question s’il n’y avait eu la suite au Cambodge où Pol Pot a été soutenu par les Américains, et a fait la guerre contre ce Vietnam tant haï par l’impérialisme US ; et en Angola, où la guérilla maoiste et celle de la CIA ont fusionné. Personnellement, je trouve que ces faits ont bien plus de poids qu’un simple discours écrit des années auparavant.

      Mais, ce que je viens de dire n’enlève en rien à mes yeux la sincérité des maoistes qui vivent en France. Bien au contraire, ils ont tellement cru sincèrement en Mao qu’ils se refusent parfois à voir qu’il a mal vieilli. Eux et moi, nous avons le même désir de révolution prolétarienne.

      Amicalement,
      do
      http://mai68.org/spip

  • Le communiqué de Shanghaï

    Shanghai Communiqué

    http://www.taiwandocuments.org/communique01.htm

    28 February 1972

    Source : United States Information Service

    Special Envoy Henry Kissinger, President Richard Nixon, Premier Zhou Enlai, and others at table, Beijing, 23 February 1972

    Joint Communique of the United States of America and the People’s Republic of China

    February 28, 1972

    1. President Richard Nixon of the United States of America visited the People’s Republic of China at the invitation of Premier Chou En-lai of the People’s Republic of China from February 21 to February 28, 1972. Accompanying the President were Mrs. Nixon, U.S. Secretary of State William Rogers, Assistant to the President Dr. Henry Kissinger, and other American officials.
    2. President Nixon met with Chairman Mao Tsetung of the Communist Party of China on February 21. The two leaders had a serious and frank exchange of views on Sino-U.S. relations and world affairs.
    3. During the visit, extensive, earnest and frank discussions were held between President Nixon and Premier Chou En-lai on the normalization of relations between the United States of America and the People’s Republic of China, as well as on other matters of interest to both sides. In addition, Secretary of State William Rogers and Foreign Minister Chi Peng-fei held talks in the same spirit.
    4. President Nixon and his party visited Peking and viewed cultural, industrial and agricultural sites, and they also toured Hangchow and Shanghai where, continuing discussions with Chinese leaders, they viewed similar places of interest.
    5. The leaders of the People’s Republic of China and the United States of America found it beneficial to have this opportunity, after so many years without contact, to present candidly to one another their views on a variety of issues. They reviewed the international situation in which important changes and great upheavals are taking place and expounded their respective positions and attitudes.
    6. The Chinese side stated : Wherever there is oppression, there is resistance. Countries want independence, nations want liberation and the people want revolution—this has become the irresistible trend of history. All nations, big or small, should be equal : big nations should not bully the small and strong nations should not bully the weak. China will never be a superpower and it opposes hegemony and power politics of any kind. The Chinese side stated that it firmly supports the struggles of all the oppressed people and nations for freedom and liberation and that the people of all countries have the right to choose their social systems according their own wishes and the right to safeguard the independence, sovereignty and territorial integrity of their own countries and oppose foreign aggression, interference, control and subversion. All foreign troops should be withdrawn to their own countries. The Chinese side expressed its firm support to the peoples of Viet Nam, Laos and Cambodia in their efforts for the attainment of their goal and its firm support to the seven-point proposal of the Provisional Revolutionary Government of the Republic of South Viet Nam and the elaboration of February this year on the two key problems in the proposal, and to the Joint Declaration of the Summit Conference of the Indochinese Peoples. It firmly supports the eight-point program for the peaceful unification of Korea put forward by the Government of the Democratic People’s Republic of Korea on April 12, 1971, and the stand for the abolition of the "U.N. Commission for the Unification and Rehabilitation of Korea". It firmly opposes the revival and outward expansion of Japanese militarism and firmly supports the Japanese people’s desire to build an independent, democratic, peaceful and neutral Japan. It firmly maintains that India and Pakistan should, in accordance with the United Nations resolutions on the Indo-Pakistan question, immediately withdraw all their forces to their respective territories and to their own sides of the ceasefire line in Jammu and Kashmir and firmly supports the Pakistan Government and people in their struggle to preserve their independence and sovereignty and the people of Jammu and Kashmir in their struggle for the right of self-determination.
    7. The U.S. side stated : Peace in Asia and peace in the world requires efforts both to reduce immediate tensions and to eliminate the basic causes of conflict. The United States will work for a just and secure peace : just, because it fulfills the aspirations of peoples and nations for freedom and progress ; secure, because it removes the danger of foreign aggression. The United States supports individual freedom and social progress for all the peoples of the world, free of outside pressure or intervention. The United States believes that the effort to reduce tensions is served by improving communication between countries that have different ideologies so as to lessen the risks of confrontation through accident, miscalculation or misunderstanding. Countries should treat each other with mutual respect and be willing to compete peacefully, letting performance be the ultimate judge. No country should claim infallibility and each country should be prepared to reexamine its own attitudes for the common good. The United States stressed that the peoples of Indochina should be allowed to determine their destiny without outside intervention ; its constant primary objective has been a negotiated solution ; the eight-point proposal put forward by the Republic of Viet Nam and the United States on January 27, 1972 represents a basis for the attainment of that objective ; in the absence of a negotiated settlement the United States envisages the ultimate withdrawal of all U.S. forces from the region consistent with the aim of self-determination for each country of Indochina. The United States will maintain its close ties with and support for the Republic of Korea ; the United States will support efforts of the Republic of Korea to seek a relaxation of tension and increased communication in the Korean peninsula. The United States places the highest value on its friendly relations with Japan ; it will continue to develop the existing close bonds. Consistent with the United Nations Security Council Resolution of december 21, 1971, the United States favors the continuation of the ceasefire between India and Pakistan and the withdrawal of all military forces to within their own territories and to their own sides of the ceasefire line in Jammu and Kashmir ; the United States supports the right of the peoples of South Asia to shape their own future in peace, free of military threat, and without having the area become the subject of great power rivalry.
    8. There are essential differences between China and the United States in their social systems and foreign policies. However, the two sides agreed that countries, regardless of their social systems, should conduct their relations on the principles of respect for the sovereignty and territorial integrity of all states, non-aggression against other states, non-in- terference in the internal affairs of other states, equality and mutual benefit, and peaceful coexistence. International disputes should be settled on this basis, without resorting to the use or threat of force. The United States and the People’s Republic of China are prepared to apply these principles to their mutual relations.
    9. With these principles of international relations in mind the two sides stated that :
      - progress toward the normalization of relations between China and the United States is in the interests of all countries
      - both wish to reduce the danger of international military conflict
      - neither should seek hegemony in the Asia-Pacific region and each is opposed to efforts by any other country or group of countries to establish such hegemony
      - neither is prepared to negotiate on behalf of any third party or to enter into agreements or understandings with the other directed at other states.
    10. Both sides are of the view that it would be against the interests of the peoples of the world for any major country to collude with another against other countries, or for major countries to divide up the world into spheres of interest.
    11. The two sides reviewed the long-standing serious disputes between China and the United States. The Chinese side reaffirmed its position : the Taiwan question is the crucial question obstructing the normalization of relations between China and the United States ; the Government of the People’s Republic of China is the sole legal government of China ; Taiwan is a province of China which has long been returned to the motherland ; the liberation of Taiwan is China’s internal affair in which no other country has the right to interfere ; and all U.S. forces and military installations must be withdrawn from Taiwan. The Chinese Government firmly opposes any activities which aim at the creation of "one China, one Taiwan", "one China, two governments", "two Chinas", an "independent Taiwan" or advocate that "the status of Taiwan remains to be determined".
    12. The U.S. side declared : The United States acknowledges that all Chinese on either side of the Taiwan Strait maintain there is but one China and that Taiwan is a part of China. The United States Government does not challenge that position. It reaffirms its interest in a peaceful settlement of the Taiwan question by the Chinese themselves. With this prospect in mind, it affirms the ultimate objective of the withdrawal of all U.S. forces and military installations from Taiwan. In the meantime, it will progressively reduce its forces and military installations on Taiwan as the tension in the area diminishes. The two sides agreed that it is desirable to broaden the understanding between the two peoples. To this end, they discussed specific areas in such fields as science, technology, culture, sports and journalism, in which people-to-people contacts and exchanges would be mutually beneficial. Each side undertakes to facilitate the further development of such contacts and exchanges.
    13. Both sides view bilateral trade as another area from which mutual benefit can be derived, and agreed that economic relations based on equality and mutual benefit are in the interest of the peoples of the two countries. They agree to facilitate the progressive development of trade between their two countries.
    14. The two sides agreed that they will stay in contact through various channels, including the sending of a senior U.S. representative to Peking from time to time for concrete consultations to further the normalization of relations between the two countries and continue to exchange views on issues of common interest.
    15. The two sides expressed the hope that the gains achieved during this visit would open up new prospects for the relations between the two countries. They believe that the normalization of relations between the two countries is not only in the interest of the Chinese and American peoples but also contributes to the relaxation of tension in Asia and the world.
    16. President Nixon, Mrs. Nixon and the American party expressed their appreciation for the gracious hospitality shown them by the Government and people of the People’s Republic of China.

    February 28, 1972

  • http://classiques.chez-alice.fr/mao/imperialismeus.html

    MAO ZEDONG

    L’IMPERIALISME AMERICAIN EST UN TIGRE EN PAPIER

    (14 juillet 1956)

    Extraits d’un entretien du camarade Mao Tsétoung avec deux personnalités latino-américaines.

    Partout, les Etats-Unis arborent l’enseigne de l’anticommunisme pour agresser d’autres pays.

    Les Etats-Unis se sont endettés partout dans le monde : ils ont des dettes envers les pays d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique ; ils en ont aussi auprès des pays d’Europe et d’Océanie.

    Le monde entier, la Grande-Bretagne y compris, déteste les Etats-Unis. Les larges masses populaires les détestent.

    Le Japon les déteste parce qu’ils l’oppriment.

    Il n’existe aucun pays en Orient qui ne soit en butte à leur agression. Ils ont envahi notre province de Taïwan. Le Japon, la Corée, les Philippines, le Viet Nam et le Pakistan sont tous victimes de leur agression, et pourtant certains de ces pays sont leurs alliés.

    Les peuples sont mécontents, de même que les autorités de certains pays.

    Toutes les nations opprimées veulent l’indépendance.
    Tout est sujet au changement.

    Les grandes forces décadentes feront place aux petites forces naissantes.

    Les petites forces deviendront grandes, parce que la majorité des gens aspirent au changement.

    La grande force que représente l’impérialisme américain deviendra petite, parce que le peuple américain, lui aussi, est mécontent du gouvernement de son pays.

    Au cours de ma vie, j’ai été témoin de tels changements. Parmi les camarades ici présents, quelques-uns sont nés sous la dynastie des Tsing, d’autres à l’époque de la République chinoise.

    La dynastie des Tsing a été renversée il y a longtemps. Par qui ? Par le parti que dirigeait Sun Yat-sen et par le peuple. Sun Yat-sen disposait de forces très faibles, et les dignitaires de la dynastie des Tsing ne le prenaient pas au sérieux.

    Il a dirigé de nombreuses insurrections qui se sont toujours soldées par un échec.

    Mais, en fin de compte, c’est lui qui a renversé la dynastie des Tsing. Grand n’est pas synonyme de redoutable. Le grand sera renversé par le petit et le petit deviendra grand. Après avoir renversé la dynastie des Tsing, Sun Yat-sen a échoué parce qu’il n’a pas satisfait le peuple qui réclamait entre autres la terre et la lutte contre l’impérialisme.

    En outre, il ne s’est pas rendu compte de la nécessité de réprimer les contre-révolutionnaires qui, à l’époque, se démenaient partout.

    Ainsi, il a été vaincu par Yuan Che-kai, chef de file des seigneurs de guerre du Peiyang. Les forces de Yuan Che-kai étaient plus puissantes que celles de Sun Yat-sen.

    Cependant, c’était toujours cette loi qui jouait : liée au peuple, une petite force devient puissante ; opposée au peuple, une grande force s’affaiblit. Finalement, les révolutionnaires démocrates bourgeois, partisans de Sun Yat-sen, ont coopéré avec nous, les communistes, et ensemble, nous avons brisé le régime des seigneurs de guerre légué par Yuan Che-kai.

    Tchiang Kaï-chek a régné sur la Chine pendant vingt-deux ans, il a été reconnu par les gouvernements des divers pays du monde et ses forces étaient très puissantes.

    Quant à nous, nous étions faibles, notre Parti dont les effectifs s’étaient élevés à 50.000 ne comptait plus que quelques milliers de membres par suite de la répression contre-révolutionnaire. Nos ennemis provoquaient partout des troubles.

    Mais, c’est encore la même loi qui a prévalu : le fort échoue parce qu’il se coupe du peuple ; le faible finit par triompher parce qu’il est lié au peuple et travaille pour lui. C’est justement ce qui s’est passé.

    A l’époque de la Guerre de Résistance contre le Japon, comme celui-ci était très puissant, les troupes du Kuomintang ont été repoussées dans des régions reculées et les forces armées dirigées par le Parti communiste ne pouvaient que mener la guerre de partisans à la campagne, sur les arrières de l’ennemi.

    Le Japon a occupé de grandes villes de Chine : Pékin, Tientsin, Changhaï, Nankin, Wouhan et Canton. Néanmoins, les militaristes japonais, de même que Hitler en Allemagne, n’ont pas échappé à cette même loi. Ils ont été jetés bas au bout de quelques années.

    Nous avons connu beaucoup de difficultés ; chassés du Sud au Nord, nos effectifs sont tombés de plusieurs centaines de milliers d’hommes à quelques dizaines de milliers. A l’issue de la Longue Marche de 25.000 lis, nous n’étions plus que 25.000 hommes.

    Dans l’histoire de notre Parti ont été commises, à plusieurs reprises, des erreurs de droite ou "de gauche" en matière de ligne, dont les plus graves ont été la déviation de droite de Tchen Tou-sieou et celle "de gauche" de Wang Ming.

    En outre, il y a eu les erreurs déviationnistes de droite de Tchang Kouo-tao, de Kao Kang et d’autres.

    Les erreurs présentent aussi des avantages, elles permettent d’édu-quer le peuple et le Parti. Nous avons eu beaucoup de professeurs par l’exemple négatif, tels que le Japon, les Etats-Unis, Tchiang Kaï-chek, Tchen Tou-sieou, Li Li-san, Wang Ming, Tchang Kouo-tao et Kao Kang. Leurs leçons nous ont coûté cher.

    Dans le passé, la Grande-Bretagne a été plusieurs fois en guerre avec nous.

    La Grande-Bretagne, les Etats-Unis, le Japon, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Russie tsa-riste et les Pays-Bas convoitaient tous notre terre.

    Ils étaient, sans exception, nos professeurs par l’exemple négatif, et nous étions leurs élèves.
    Pendant la Guerre de Résistance, nos forces armées, en se battant contre le Japon, ont vu leurs effectifs passer à 900.000 hommes.

    Puis, ce fut la Guerre de Libération. Nos armes étaient inférieures à celles du Kuomintang.

    Les troupes du Kuomintang étaient, au départ, fortes de 4 millions d’hommes, mais pendant les trois années de guerre, nous en avons anéanti un total de 8 millions.

    Même avec l’aide de l’impérialisme américain, le Kuomintang n’a pas pu nous vaincre. Le grand, le puissant ne peut pas gagner, tandis que le petit, le faible finit toujours par l’emporter.

    A présent, l’impérialisme américain est très puissant, mais cette puissance n’est pas réelle.

    Il est très faible sur le plan politique, parce qu’il est coupé des larges masses populaires et que tout le monde le déteste, y compris le peuple américain.

    Il est très puissant en apparence mais n’a rien de redoutable en réalité, c’est un tigre en papier.

    Vu de l’extérieur, c’est un tigre, mais il est fait en papier et ne peut résister ni au vent ni à la pluie. A mon avis, les Etats-Unis ne sont rien de plus qu’un tigre en papier.

    L’Histoire tout entière, l’histoire plusieurs fois millénaire de la société de classes de l’humanité, a confirmé cette vérité : le puissant cède la place au faible. Cela s’applique aussi au continent américain.
    La paix ne pourra s’établir qu’avec l’élimination de l’impérialisme ; et le jour viendra où ce tigre en papier sera détruit. Cependant, il ne disparaîtra pas de lui-même, il faut que le vent et la pluie s’abattent sur lui.

    Quand nous disons que l’impérialisme américain est un tigre en papier, nous en parlons sur le plan stratégique. Nous devons le mépriser du point de vue de l’ensemble, mais en tenir pleinement compte dans chaque situation concrète. Il a des griffes et des dents.

    Pour le désarmer, il faut les détruire une à une. Par exemple, s’il a dix dents, on commence par lui en briser une, et il lui en reste neuf ; puis, on lui en casse une autre, et il n’en a plus que huit.

    Lorsque ses dents auront été toutes enlevées, il lui restera encore des griffes.

    Pourvu que nous procédions avec sérieux et graduellement, nous finirons par réussir.

    Sur le plan stratégique, il faut mépriser totalement l’impérialisme américain, mais sur le plan tactique, il faut en tenir pleinement compte. Pour lutter contre lui, nous devons accorder de l’importance à chaque combat, à chaque question concrète.

    Aujourd’hui, les Etats-Unis sont puissants, mais à envisager les choses dans un cadre plus large, dans leur ensemble et à longue échéance, du fait qu’ils sont impopulaires, que leur politique est détestée et qu’ils oppriment et exploitent le peuple, le tigre est voué à la mort.

    Par conséquent, il n’a rien de terrible, et on peut le mépriser.

    Cependant, les Etats-Unis sont encore puissants, leur production annuelle d’acier dépasse 100 millions de tonnes, et ils se livrent partout à l’agression.

    Nous devons donc continuer à lutter contre eux, et avec vigueur, afin de leur disputer les positions une à une. Et cela prendra du temps.

    Il semble que pour les pays d’Amérique, d’Asie et d’Afrique, la seule voie à suivre, c’est de poursuivre la querelle avec les Etats-Unis, d’aller jusqu’au bout, jusqu’à la destruction du tigre en papier sous l’effet du vent et de la pluie.

    Pour lutter contre l’impérialisme américain, les gens d’origine européenne dans les pays d’Amérique latine doivent s’unir avec les Indiens autochtones. Peut-être pourrait-on diviser en deux catégories les Blancs immigrés d’Europe : les dominateurs et les dominés.

    Ainsi, il serait plus facile à ces derniers de se rapprocher des autochtones, parce qu’ils se trouvent dans des conditions semblables.

    Nos amis d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique se trouvent dans les mêmes conditions et font le même travail que nous : œuvrer dans l’intérêt du peuple pour réduire l’oppression que l’impérialisme exerce sur lui.

    Si nous faisons un bon travail, nous pourrons supprimer radicalement l’oppression de l’impérialisme. En cela, nous sommes camarades.

    Dans la lutte contre l’oppression de l’impérialisme, rien qui soit essentiel ne nous distingue, si ce n’est nos régions, nos nations et nos langues.

    Par contre, nous différons par essence de l’impérialisme, et sa seule vue nous inspire de la répugnance.

    A quoi bon l’impérialisme ? Le peuple chinois n’en a pas besoin, les peuples du monde entier non plus. L’impérialisme n’a aucune raison d’être.

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