VOICI COMMENT ET POURQUOI
GLUCKSMANN A TRAHI LA CAUSE
Hommage "unanime" au traître André Glucksmann
Et propagande mensongère contre l’URSS.
Enregistré lors du Grand Soir 3 du 10 novembre 2015
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La trahison de Mao et son alliance avec Nixon en 1971-72
http://mai68.org/spip/spip.php?article6358
JT de 13 heures du 29 février 1972
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Après une célèbre partie de ping pong entre un champion américain et un champion chinois (1971), Nixon, le président des USA, a rendu une visite fort remarquée (1972) à Mao Tse Toung, Président de la Chine.
Cette visite a marqué une alliance de l’impérialisme américain avec les Chinois contre l’URSS. URSS qui a d’ailleurs fini par disparaître à cause de cette trahison de Mao.
C’est ainsi que les Américains ont soutenu le maoiste Pol Pot et ses "Khmers rouges" au Cambodge. D’ailleurs, après la défaite de Pol Pot (grâce aux communistes vietnamiens qui ont stoppé net l’autogénocide du Cambodge), et avant que l’on se décide à éliminer la guérilla khmer rouge et à faire passer au tribunal ses divers chefs pour crime contre l’humanité, Pol Pot et sa guérilla étaient réfugiés dans le nord-est de la Thaïlande, pays américain d’où décollaient les B52 qui bombardaient le Vietnam. Thaïlande, pays où les soldats américains, après avoir massacré plein de Vietnamiens, allaient se reposer selon le bon vieux principe du "repos du guerrier". Ne vous étonnez pas qu’il y ait autant de prostituées en Thaïlande. Ça vient de là.
L’alliance américano-chinoise ne se vit pas seulement au Cambodge avec le soutien de l’impérialisme américain au pro-chinois Pol Pot ; elle se vit aussi en Angola après le départ de l’armée portugaise, suite à la révolution des oeillets du très courageux capitaine portugais Otelo de Carvalho, le 25 avril 1974.
À cette époque, il y avait trois guérillas en Angola, qui était peut-être le principal des pays de "la ligne de front" contre l’apartheid expansioniste de l’Afrique du sud, soutenu par l’impérialisme américano-sioniste :
- L’UNITA, qui appartenait à la CIA.
- Le FNLA, soutenu par la Chine.
- Le MPLA, soutenu par Cuba.
Lors de l’alliance entre la chine et les USA, il y eut fusion entre le FNLA chinois et l’UNITA des Amerloques. Comme le meilleur chef était celui de la guérilla chinoise, qui avait été formé en Chine à la guerre de guérilla, ce fut lui qui prit la tête de cette fusion avec le consentement de la CIA. Mais comme le pays le plus riche était l’Amérique, ce fut la CIA qui finança le "mouvement" qui prit donc pour nom l’UNITA.
L’alliance américano-chinoise contre l’URSS provoqua la disparition de la Russie "communiste". Ce fut dramatique dans le monde entier, et notamment en France. En effet, tout se passa comme si l’existence de l’URSS avait été la garantie du maintien de divers avantages acquis par la lutte de classe. Depuis la disparition de cette garantie, La retraite est de plus en plus détruite, la Sécurité sociale aussi, les salaires, au lieu d’augmenter un peu chaque année n’ont de cesse de baisser, etc.
La trahison de Mao fut dramatique !
La vérité cachée sur la dissolution de la GP (Gauche Prolétarienne, "maoiste")
http://mai68.org/spip/spip.php?article387
En France, les maoistes étaient divisés en deux : les "maos stals" et les "maos sponts". Les maos sponts étaient organisés au sein de la GP (Gauche Prolétarienne). Les maos stals étaient ultra-sectaires et complètement prisonniers de l’idéologie stalinienne maoiste. Les Maos sponts étaient spontanéistes et ne croyaient véritablement à aucune idéologie. Ils étaient proches des anarchistes, notamment des anarchistes individualistes, avec lesquels ils passaient souvent à l’action ; car ce qui caractérisait les maos sponts (la GP) c’était l’action, et quand ils parlaient de théorie, il s’agissait de celle du cocktail molotov.
Le grand chef de la GP, Benny Lévy (alias Pierre Victor), a trahi la révolution quand Mao a fait alliance en 1971-72 avec Nixon. Comme Mao, Benny Lévy est devenu pro-américain et, étant juif, il est devenu sioniste, c’est pourquoi il a dissout la GP.
La principale qualité de la GP était de n’être prisonnière d’aucune idéologie. Pas même de l’idéologie maoiste. Les militants de la GP étaient capables de toutes les actions, même les plus dangereuses, et ils savaient tenter et réussir de véritables exploits dont aucune autre organisation française se prétendant révolutionnaire n’était capable.
La dissolution FORCÉE de la GP fut difficile à faire accepter à des militants près à tous les sacrifices pour faire la révolution. Il fallut que le chef de la GP se déplace dans toutes les cellules pour tenter de faire croire à divers prétextes bidons. La véritable raison pour laquelle Benny Lévy voulait dissoudre la GP était que, comme tous les révolutionnaires, les militants de la GP étaient contre toute injustice et donc totalement antisionistes. Mais Benny Lévy étant, lui, devenu sioniste, voulait pour cela la dissolution d’une GP qu’il considérait dès lors comme une ennemie mortelle. Bien sûr, cette vérité fut cachée sur le moment aux militants.
Le principal défaut de la GP, c’est que n’étant pas des théoriciens, ses militants acceptèrent d’être hyper-hiérarchisés. Ce qui permit à Benny Lévy de dissoudre assez facilement une GP constituée de militants bien obéissants.
C’est très dommage, car avec la dissolution de la GP, une opportunité de réussir la révolution a été détruite. Songez à la valeur des militants de cette organisation révolutionnaire : après avoir semé la subversion à l’université, les étudiants de la GP ayant obtenu les plus hauts diplômes cachèrent ceux-ci afin de se faire simples ouvriers dans le but de faire gronder la révolte dans les usines.
C’est tout ça que Benny Lévy a assassiné en dissolvant la GP. Il a assassiné la Gauche Prolétarienne parce qu’elle était forcément pro-palestinienne et que lui, son chef, avait trahi la révolution en devenant sioniste.
Mais cette histoire doit rester cachée.
André Glucksmann est tombé dans le même genre de travers, mais peut-être en un peu moins pire que Benny Lévy qui, lui, a carrément fini rabbin en Israël.
L’un des nombreux drames de la trahison de Benny Lévy est qu’il a entrainé dans sa chute Jean-Paul Sartre, juif lui aussi.
La trahison de l’ex-anarchiste Cohn-Bendit
Cohn-Bendit fut en mai 68 un révolutionnaire sincère mais sans génie. C’est seulement vers la fin des années 1970, quand il a trahi la révolution, ou quand il a cru que la révolution l’avait trahi et ne se réaliserait jamais (*), que, le sol s’écroulant sous ses pieds, il s’est raccroché aux branches qui se présentaient à lui.
Bien sûr, quand le sionisme fait sa propagande à visage découvert, il la fait essentiellement auprès des Juifs, et il la fait auprès d’eux sans relâche. C’est pourquoi, quand un révolutionnaire juif abandonne la révolution, ou quand il se sent abandonné par elle, il devient quasi-automatiquement sioniste.
Et, comme chacun sait, ou devrait le savoir, le sionisme étant l’idéologie de la classe dominante juive (**), elle est par essence contre-révolutionnaire :
http://mai68.org/spip/spip.php?article4974
Notes :
(*) C’est ainsi qu’un peu plus tard, en octobre 1986, Cohn-Bendit écrivit « Nous l’avons tant aimée la révolution ».
(**) Chez les juifs aussi, il y a une classe dominante et une classe dominée.