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Lettre de Freud au sujet d’Israël

mardi 23 novembre 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 23 novembre 2021).

La lettre écrite par Sigmund Freud le 26 février 1930, et adressée au Docteur Chaim Koffler à Jérusalem. Cette lettre répondait à la demande de l’association de « Jérusalem Keren Ajossot » – demande envoyée à plusieurs personnalités juives éminentes – de signer une pétition condamnant les arabes pour une émeute survenue en 1929 en Palestine, émeute au cours de laquelle plus de 100 colons avaient été tués.

Cher Docteur,

Je ne peux faire ce que vous souhaitez.

Je me sens incapable de surmonter mon aversion à accabler le public avec mon nom et même ce moment critique ne me paraît pas le justifier. Quiconque désire influencer les masses se doit de leur donner quelque chose de vibrant et d’enflammé et mon sobre jugement sur le Sionisme ne le permet pas. Il est sûr que je sympathise avec ses buts, je suis fier de l’université de Jérusalem, et la prospérité de ses implantations me fait plaisir.

Mais, d’autre part, je ne pense pas que la Palestine pourra jamais devenir un État juif, ni que les mondes Chrétien et Islamique soient prêts à ce que leurs lieux saints soient sous contrôle juif.

Il m’eut paru plus judicieux d’établir une patrie juive sur une terre moins chargée d’histoire. Mais je reconnais qu’un point de vue aussi rationnel aurait peu de chance d’obtenir l’enthousiasme des gens et le soutien financier des riches.

Je concède avec tristesse que le fanatisme infondé de notre peuple soit en partie à blâmer pour avoir éveillé la méfiance Arabe. Je ne puis cultiver de sympathie pour une piété mal dirigée qui transforma un morceau du mur d’Hérode en relique nationale offensant ce faisant les sentiments des autochtones palestiniens.

Jugez vous-même maintenant si, avec un tel point de vue critique je suis la personne qu’il faut pour conforter un peuple pris dans l’illusion d’une espérance injustifiée.

Votre respectueux serviteur.
Freud.

Hérode d’après Wikipédia, le 23 novembre 2021 :

https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%…

Extrait :

Hérode Ier le Grand

Hérode Ier le Grand (en hébreu : הוֹרְדוֹס הַגָּדוֹל Horedos haGadol, grec ancien : Ἡρῴδης ὁ Μέγας Hêrôdês ho Mégas, en latin avec les tria nomina : Caius Iulius Herodes1), fils d’Antipater, est né à Ascalon en 73 av. J.-C. et mort à Jéricho en 4 av. J.-C.2 Il est roi de Judée, État client, de 37 av. J.-C. à sa mort en 4 av. J.-C.

Hérode le Grand est l’un des personnages les plus importants de l’histoire de l’époque du Second Temple de Jérusalem, édifice auquel il confère son aspect monumental qui subsiste encore. Son histoire est surtout connue par les écrits de Flavius Josèphe, lesquels, inspirés dans un premier ouvrage par les écrits du secrétaire d’Hérode Nicolas de Damas, lui sont particulièrement favorables. Un second ouvrage corrige ensuite le premier, peut-être sous l’influence de ses relations avec les juifs de Rome.

Hérode est placé sur le trône de Jérusalem par les Romains. Pour consolider sa souveraineté, il retire le pouvoir politique aux prêtres qui dirigeaient la Judée depuis le début de l’époque du Second Temple. Pour écarter toute rivalité politique susceptible de menacer son pouvoir, il fait assassiner son épouse Mariamne ainsi que plusieurs de ses enfants.

Mais sa réputation de cruauté est surtout due à un passage de l’Évangile selon Matthieu (2, 16-18) connu sous le nom de massacre des Innocents. Selon l’évangile, les grands prêtres et les scribes du peuple avaient annoncé la naissance à Bethléem du « roi des Juifs », et Hérode, craignant un futur rival temporel, l’avait fait rechercher pour le mettre à mort. Ne l’ayant pas trouvé (Fuite en Égypte), il ordonna la mise à mort de tous les enfants mâles de la bourgade âgés de moins de deux ans, espérant qu’il serait du nombre.

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