Lors de l’obligation de la vaccination contre la polio (1964), un amendement gouvernemental est proposé à la dernière minute par le député André Fanton. Cet amendement punit d’amende ou de peine de prison toute propagande antivaccinale. Ce texte est repoussé par le Sénat, en partie grâce à la LNPLV qui alerte une autre ligue, la Ligue des droits de l’Homme. Parallèlement, les parlementaires obtiennent l’indemnisation par l’État des accidents post-vaccinaux, mais uniquement si la vaccination obligatoire a été pratiquée en centre de vaccination agréé (article 3 de la loi du 1er juillet 1964.