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Palestine - Trump décrète Jérusalem (al Qods en arabe) capitale d’Israël - diverses réactions

vendredi 8 décembre 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 8 décembre 2017).

Jérusalem : le Hezbollah appelle à une manifestation monstre lundi 11 décembre

https://assawra.blogspot.fr/2017/12/jerusalem-le-hezbollah-appelle-une.html

Par Assawra

Capture d’image de la télévision Al-Manar montrant un discours du dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah, le 7 décembre 2017 (afp)

Le Hezbollah appelle à une "manifestation massive" lundi 11 décembre 2017 pour dénoncer la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu.

"J’appelle tout le monde à une manifestation populaire massive pour protester et dénoncer cette agression américaine et cette décision injuste", et exprimer la "solidarité avec le peuple palestinien", a déclaré jeudi Hassan Nasrallah, le dirigeant du mouvement.

La manifestation sera organisée dans l’après-midi dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du parti.

"J’appelle hommes, femmes, petits et grands, la banlieue sud, Beyrouth et tous ceux qui le souhaitent à venir" manifester, a ajouté M. Nasrallah dans un discours retransmis à la télévision.

Il a également demandé aux habitants "des camps de réfugiés à y participer", en référence aux 12 camps de réfugiés palestiniens au Liban installés après la création de l’Etat d’Israël.

M. Nasrallah a qualifié la décision de M. Trump de "deuxième déclaration Balfour", en allusion au texte publié le 2 novembre 1917 et signé par le ministre britannique des Affaires étrangères de l’époque, Arthur Balfour, dans lequel il affirme que "le gouvernement britannique considère favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif".

La décision mercredi de M. Trump de reconnaître officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël a suscité une vague de condamnations dans le monde. La plupart des pays ne reconnaissent pas la Ville sainte comme la capitale de l’État hébreu, et estiment que cette question doit faire l’objet de négociations avec les Palestiniens.

Le Hezbollah, qui a une présence importante dans le sud du Liban frontalier d’Israël appelle les pays arabes à soutenir les Palestiniens.

Israël et le Hezbollah se sont livré en 2006 une guerre qui a fait plus de 1.200 morts côté libanais, en majorité des civils, et 160 côté israélien, quasiment tous des soldats.


Communiqué du Mouvement du Jihad Islamique en Palestine : En réponse à la décision américaine

https://assawra.blogspot.fr/2017/12…

7 décembre 2017

« Dieu vous interdit de prendre pour maîtres ceux qui vous combattent à cause de votre foi, ceux qui vous expulsent de vos maisons et ceux qui participent à votre expulsion. Ceux qui les prennent pour maîtres, ce sont les injustes. » (Al-Momtahina, 9)

Aux masses de notre peuple palestinien et de notre nation arabe et islamique

La position américaine à propos d’al-Quds ne nous a pas surpris, la décision avait été prise par les Etats-Unis après l’accord néfaste d’Oslo, et après la reconnaissance par l’OLP d’« Israël », qui déclarait que al-Quds était sa capitale unifiée. Trump qui exécute une ancienne décision du congrès américain, ne nous a pas surpris, car nous n’avons jamais eu d’illusions sur le fait de compter sur la position américaine. Toutes les administrations américaines qui se sont succédées se sont non seulement, entièrement alignées sur l’ennemi sioniste, mais ont pleinement participé à tous ses crimes, son terrorisme et son agression sur la Palestine, son peuple, sa terre et ses lieux saints.

Aux masses de notre peuple et de notre nation

Face à cette décision qui révèle le visage laid de la politique américaine, nous affirmons qu’elle défie le monde dans son ensemble, elle humilie les sentiments de tous les Arabes et musulmans, et représente une gifle à tous ceux qui comptaient sur les Etats-Unis et pensaient instaurer la paix et réaliser un règlement sous son égide. Trump a de nouveau proposé une marchandise avariée en déclarant que Washington soutient la solution de deux Etats si les deux parties, palestinienne et « israélienne » se mettaient d’accord, ce qui veut dire qu’il a rattaché la solution à l’approbation d’ « Israël », bien qu’il sache qu’il ne l’approuvera pas, mais sera au contraire encore plus agressif et plus têtu, avec le cadeau de Trump qu’il attendait depuis des décennies. Trump a envoyé le coup de grâce au règlement et a totalement achevé ce qui s’appelle la solution de deux Etats. Il n’y a plus désormais de possibilité ou de justification de s’illusionner et de poursuivre ce chemin.

Aux masses de notre peuple et de notre nation

Nous faisons face à cette évolution importante, et pour agir et affronter les conséquences de cette décision, qui constitue une déclaration de guerre contre le peuple palestinien, ses droits nationaux et ses lieux saints, nous appelons à ce qui suit :

Un : Retirer la reconnaissance par l’OLP de l’entité sioniste « Israël ».

Deux : Annoncer l’échec du projet de règlement, et supprimer les accords d’Oslo, et cesser toute activité y afférente, et notamment la coordination sécuritaire avec l’ennemi sous toutes ses formes.

Trois : Affronter avec force et fermeté, et par tous les moyens, refuser et faire échec au complot de liquidation de la cause palestinienne appelé « marché du siècle » américain, que Trump a inauguré en déclarant que al-Quds serait la capitale de l’entité sioniste.

Quatre : appeler les masses palestiniennes à accentuer l’Intifada al-Quds avec la participation de toutes les organisations de l’action nationale et islamique.

Cinq : Renforcer et accentuer la résistance dans notre terre occupée, et notamment en Cisjordanie, et assumer son devoir et ses responsabilités de défense du peuple palestinien, de sa terre et de ses lieux saints, et réaliser ses buts nationaux que sont la libération et le retour.

Six : Agir pour mettre fin à la division interne et réaliser l’unité du rang palestinien autour des constantes nationales, et agir pour reconstruire l’OLP et le conseil national palestinien.

Sept : Nous demandons aux Arabes et musulmans de cesser de prendre les Etats-Unis pour amis ou alliés des Arabes et musulmans, après qu’ils aient choisi la position d’hostilité envers eux en s’alliant entièrement avec l’entité sioniste, dans ses agressions et son terrorisme contre le peuple palestinien et la nation islamique, en déclarant que al-Quds serait la capitale d’« Israël »

Huit : Nous demandons le retrait de l’initiative arabe pour la paix, la rupture des relations déclarées ou non avec l’entité sioniste, et de cesser toute normalisation avec lui, de fermer ses ambassades et ses représentations présentes dans les capitales arabes.

Neuf : Nous demandons à tous les Arabes et musulmans d’agir pour renforcer la résilience du peuple palestinien, de soutenir la résistance à l’occupation sioniste et de cesser toute poursuite à son encontre et les tentatives de la délégitimer en la décrivant comme étant terroriste, en soutien avec l’entité sioniste.

Dix : Nous demandons à tous les êtres libres de ce monde de refuser la décision arrogante américaine, et d’activer les campagnes de boycott global contre l’occupation sioniste et son agression sur le peuple palestinien.

Onze : En conclusion, tout en affirmant le droit total du peuple palestinien sur sa patrie la Palestine, nous faisons le serment aux masses de notre peuple et de notre nation de poursuivre le chemin qui exprime la volonté du peuple et de la nation, qui est le chemin de la lutte et de la résistance armée, qui déterminera le sort de la Palestine, de toute la Palestine, d’al-Quds, de toute la ville d’al-Quds, jusqu’à la victoire et la libération entière, par la permission de Dieu.

Mouvement du Jihad islamique en Palestine
19 Rabi’ al-Awal 1439 h/ 7 décembre 2017


Jérusalem : les Palestiniens en colère, le Hamas appelle à une intifada

https://assawra.blogspot.fr/2017/12…

7 décembre 2017

Par Assawra

Des manifestants palestiniens brûlent des portraits de Donald Trump et Benjamin Netanyahu après la décision du président américain de reconnaître Jérusalem comme la capital d’Israël, le 7 décembre 2017 (afp)

Les Palestiniens ont appelé jeudi à une grève générale et à des manifestations dans les territoires occupés pour protester contre la reconnaissance américaine de Jérusalem comme la capitale d’Israël, alors que le Hamas se prononçait pour une nouvelle intifada contre cette initiative potentiellement explosive.

Les dirigeants palestiniens revendiquent Jérusalem-Est, occupée puis annexée par Israël en 1967, comme la capitale de l’État auquel ils aspirent. Israël proclame tout Jérusalem, Ouest et Est, comme sa capitale "éternelle et indivisible".

La communauté internationale s’est gardée de reconnaître Jérusalem comme capitale. Pour elle, la question du "statut final" de Jérusalem, l’une des plus épineuses en vue d’un règlement de ce vieux conflit, doit être négociée entre Israéliens et Palestiniens.

Jeudi, les groupes palestiniens ont appelé à une grève générale dans les Territoires et à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville annexée et considérée comme occupée par la communauté internationale. Les magasins sont restés fermés dans la matinée, les écoles également.

Des manifestations sont prévues à la mi-journée à Ramallah, qui fait office de capitale politique palestinienne, à Bethléem, également en Cisjordanie occupée, et au cours de la journée en différents points de la bande de Gaza, territoire reclus soumis à un rigoureux blocus israélien.

Le mouvement islamiste Hamas, qui gouverne la bande de Gaza, a appelé à un nouveau soulèvement populaire.

"On ne peut faire face à la politique sioniste soutenue par les Etats-Unis qu’en lançant une nouvelle intifada", a déclaré le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. L’armée israélienne a annoncé le déploiement de bataillons supplémentaires en Cisjordanie, ce qui représente a priori plusieurs centaines de soldats.


Trump sur Jérusalem : UNE IRRESPONSABILITÉ CRIMINELLE

https://assawra.blogspot.fr/2017/12/trump-sur-jerusalem-une.html

6 décembre 2017

PCF

En reconnaissant officiellement et unilatéralement Jérusalem comme la capitale d’Israël et en décidant le transfert immédiat de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem , Donald Trump vient de placer son pays au ban de la communauté internationale . Son mépris des résolutions de l’ONU pour une solution politique à deux États, engage ce conflit colonial dans une phase qui l’éloigne encore plus d’une résolution pacifique juste et durable.

L’action étasunienne trouve de nettes oppositions parmi ses propres alliés dans la région et malgré les « préoccupations » exprimées de Paris à Pékin, en passant par le Vatican, Donald Trump est donc demeuré sourd à tout avertissement sur les conséquences régionales et mondiales de ce revirement de la diplomatie américaine. Il s’agit bien de l’ultime confirmation de la disqualification absolue des Etats-Unis en matière de toute diplomatie de paix au Proche-Orient.

Cette politique fondée sur une alliance stratégique exclusive avec Benjamin Netanyahu et son gouvernement démontre une volonté mortifère de redéfinir le Moyen Orient et met le feu aux poudres en humiliant les Palestiniens privés de leurs terres et de leur État depuis un siècle, et et au-delà , les peuples du Proche et Moyen-Orient. Elle doit être fermement et unanimement condamnée par les membres des Nations unies. La France qui a trop longtemps remis sine die la reconnaissance de l’État de Palestine porte sa part de responsabilité dans cette situation, comme tout les gouvernements qui laissent agir Israël en tout impunité .

Le PCF
le 06 Décembre 2017


Mahmoud Abbas : "Washington ne peut plus jouer le rôle de médiateur de paix"

https://assawra.blogspot.fr/2017/12…

6 décembre 2017

Par Assawra

Capture d’écran prise de la télévision palestinienne montrant le président Mahmoud Abbas réagissant à la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, le 6 décembre 2017 (afp)

Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé mercredi que les Etats-Unis ne pouvaient plus jouer leur rôle historique de médiateur de paix avec les Israéliens, après l’annonce par le président Donald Trump de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël.

"Par ces décisions déplorables, les Etats-Unis sapent délibérément tous les efforts de paix et proclament qu’ils abandonnent le rôle de sponsor du processus de paix qu’ils ont joué au cours des dernières décennies", a dit M. Abbas à la télévision palestinienne.

Selon lui, l’annonce de M. Trump "ne changera rien à la situation de la ville de Jérusalem, la capitale éternelle de l’Etat de Palestine".

Les dirigeants palestiniens revendiquent Jérusalem-Est, occupée puis annexée par Israël en 1967, comme la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.

La communauté internationale n’a jamais reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël et considère Jérusalem-Est comme un territoire occupé. Israël proclame tout Jérusalem, Ouest et Est, comme sa capitale "éternelle et indivisible".

Le processus de paix israélo-palestinien est au point mort depuis plus de trois ans et la question de Jérusalem est l’une des principales pierres d’achoppement. De son côté, le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saëb Erakat, a déclaré que M. Trump avait "détruit" la solution dite à deux Etats en annonçant la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël.

"Malheureusement, le président Trump vient tout juste de détruire la perspective de deux Etats", palestinien et israélien, a-t-il dit à des journalistes. M. Trump a aussi "disqualifié les Etats-Unis d’Amérique de tout rôle dans un quelconque processus de paix".

Dans la bande de Gaza, le mouvement islamiste palestinien Hamas, considéré par Israël et les Etats-Unis comme une organisation "terroriste", a affirmé que la décision de M. Trump ouvrait "les portes de l’enfer pour les intérêts américains dans la région".

Ismaïl Radouane, un haut responsable du Hamas s’exprimant devant des journalistes, a appelé les pays arabes et musulmans à "couper les liens économiques et politiques" avec les ambassades américaines, et à expulser les ambassadeurs américains.

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Trump et Jérusalem : les Palestiniens furieux, les Israéliens aux anges

Les dirigeants palestiniens ont laissé éclater mercredi une colère inédite contre les Etats-Unis après la décision du président Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, une proclamation historique et potentiellement explosive saluée avec effusion par les Israéliens.

M. Trump a confirmé les craintes des pays arabes et d’une grande partie de la communauté internationale, inquiète d’une flambée de violences. Rompant avec ses prédécesseurs et touchant à l’une des questions les plus sensibles de la région, il a annoncé la reconnaissance de Jérusalem, ville sainte pour juifs, chrétiens et musulmans, comme la capitale d’Israël.

Avant même son allocution mercredi, des milliers de Palestiniens furieux avaient marché après la prière vers le monument du soldat inconnu à Gaza, où ils ont brûlé les drapeaux américain et israélien et chanté "Mort à l’Amérique" et "Mort à Israël".

La municipalité de Bethléem a fait éteindre le sapin de Noël sur la place centrale de cette ville largement chrétienne de Cisjordanie occupée, en forme de protestation, a dit une porte-parole.

Le contraste était saisissant avec la projection, par la municipalité israélienne de Jérusalem, d’une vaste bannière étoilée à côté du drapeau à l’étoile de David sur les murs de la Vieille ville de Jérusalem.

Malgré l’appel à trois "jours de rage" à partir de mercredi, la mobilisation est restée limitée dans les Territoires palestiniens. Jérusalem elle-même, atteinte par le froid et la pluie, n’offrait guère un visage différent des autres jours. Mais un rassemblement était annoncé jeudi à Ramallah, en Cisjordanie.

Surtout, chacun avait à l’esprit la grande prière du vendredi sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, occasion de manifestations et de troubles dans les périodes de tensions.

Malgré les mises en garde de toutes parts, les experts s’interrogeaient sur la réactivité de la rue palestinienne. "Nous sommes prêts à toutes les éventualités", a assuré le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman. Les responsables palestiniens, eux, ont laissé libre cours à leur rancœur, tandis que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu exaltait un "jour historique".

"Par ces décisions déplorables, les Etats-Unis sapent délibérément tous les efforts de paix et proclament qu’ils abandonnent le rôle de sponsor du processus de paix qu’ils ont joué au cours des dernières décennies", a déclaré le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

La décision de M. Trump "ne change rien à la réalité de Jérusalem… ville palestinienne arabe chrétienne et musulmane", a dit M. Abbas.

Pour M. Netanyahu au contraire, M. Trump reconnaît cette réalité : Jérusalem "est la capitale du peuple juif depuis 3.000 ans, c’est la capitale d’Israël depuis presque 70 ans", et "le peuple juif et l’Etat juif seront à jamais reconnaissants". Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est, conquise par la force en 1967 et annexée par Israël mais considérée comme territoire occupé par la communauté internationale, la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.

Depuis l’arrivée au pouvoir de M. Trump, ils sont passés de la frustration à l’exaspération. Pour la première fois mercredi, M. Trump s’est ouvertement dit prêt à soutenir une solution dite à deux Etats, la création d’un Etat palestinien coexistant avec Israël.

Mais les Palestiniens ont signifié que la relation de confiance était rompue, et répété que les Etats-Unis étaient désormais "disqualifiés" de "tout rôle dans un quelconque processus de paix".

L’annonce de M. Trump intervient alors que quelques proches collaborateurs du président américain tentent depuis des mois de ranimer l’entreprise de paix moribonde. Leur effort suscite un scepticisme d’autant plus grand qu’il est entouré du plus grand secret.

C’est "l’arrêt de mort du projet de règlement au Proche-Orient", a réagi dans un communiqué le Jihad islamique, deuxième formation islamiste palestinienne. La première, le Hamas, considéré comme terroriste par les Etats-Unis et Israël, a prédit que la décision de M. Trump ouvrait "les portes de l’enfer pour les intérêts américains dans la région".

La droite israélienne, elle, se répandait en expressions de gratitude. "Merci Trump", a déclaré la ministre de la Justice Ayelet Shaked, "les Palestiniens doivent savoir que les règles du jeu ont changé. Le navire a changé de cap. Je leur conseillerai de ne pas mettre à l’épreuve la tolérance israélienne avec leurs menaces terroristes".

M. Netanyahu a appelé les autres pays à suivre l’exemple des Etats-Unis et à transférer leur ambassade à Jérusalem. Il s’est aussi efforcé de dissiper les éventuelles inquiétudes de voir Israël prendre le contrôle des lieux saints de Jérusalem.

"Qu’il soit bien clair : il n’y aura aucun changement d’aucune sorte au statu quo sur les lieux saints", a-t-il assuré. "Israël veillera à toujours faire respecter la liberté de culte des juifs, des chrétiens et des musulmans".


Al-Qods : Le Maroc convoque la chargée d’affaires de l’ambassade US à Rabat

http://aujourdhui.ma/actualite/al-q…

7 décembre 2017

Publié par Mohamed Badrane

Mahmoud abbas et Mohamed VI

SM le Roi Mohammed VI adresse un message au président américain au sujet de la reconnaissance US de la ville sainte comme capitale d’Israël

Extrait : « Toute atteinte au statut juridique et historique reconnu d’Al Qods risque de renvoyer la question dans l’imbroglio des conflits religieux et confessionnels, et entamer les efforts internationaux visant à créer les conditions propices à la relance des pourparlers de paix ».

Lorsqu’il s’agit des lieux sacrés de l’Islam, le Maroc fait toujours preuve de fermeté. Alors que des informations récurrentes font état d’une reconnaissance imminente de la ville occupée d’Al Qods par le président américain Donald Trump en tant que capitale d’Israël, la réaction du Maroc ne s’est pas fait attendre.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Président du Comité Al Qods, a dans ce sens, adressé un message au président américain pour lui faire part de « sa profonde préoccupation personnelle ainsi que la grande inquiétude ressentie par les Etats et les peuples arabes et musulmans suite aux informations récurrentes sur l’intention de l’administration américaine de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israël et d’y transférer l’ambassade des Etats-Unis ». « Vous n’êtes pas sans savoir, Excellence, l’extrême importance que revêt la ville d’Al Qods non seulement pour les parties au conflit, mais également pour les fidèles des trois religions célestes. De par ses spécificités religieuses uniques, son identité historique séculaire et sa grande symbolique politique, la ville d’Al Qods doit demeurer une terre de cohabitation et un symbole de coexistence et de tolérance pour tous », a expliqué SM le Roi. Un deuxième message a également été transmis quelques heures seulement après au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. « Permettez-Moi aujourd’hui, de faire part à votre Excellence, avec la même conviction et détermination, de Mes sentiments d’inquiétude et de préoccupation suite aux informations récurrentes concernant l’intention de l’administration américaine de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israël et d’y transférer l’ambassade des Etats-Unis », écrit SM le Roi dans ce message, expliquant que « toute atteinte au statut juridique et historique reconnu d’Al Qods risque de renvoyer la question dans l’imbroglio des conflits religieux et confessionnels, et entamer les efforts internationaux visant à créer les conditions propices à la relance des pourparlers de paix. Elle risque également d’attiser la tension, hypothéquer les chances de paix et accentuer la violence et l’extrémisme ».

SM Mohammed VI a, en outre, fait savoir que « la question d’Al Qods, autant elle est la cause des Palestiniens du fait qu’elle fait partie de leurs terres spoliées, autant elle est la cause de la Oumma arabe et islamique, car Al Qods abrite la Mosquée Al Aqsa bénie, la première des deux Qibla et troisième Lieu Saint de l’Islam. Elle est aussi une cause juste pour toutes les forces éprises de paix, eu égard à l’importance de cette ville sainte et sa symbolique en tant que lieu de tolérance et de coexistence entre les différentes religions ». Mais ce n’est pas tout. Sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine et Président du Comité Al Qods, le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a convoqué, mercredi, la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat, Stephanie Miley et les ambassadeurs de Russie, Chine, France et Royaume-Uni accrédités à Rabat, en tant que pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en présence de l’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Rabat, Jamal Choubki. Un communiqué des affaires étrangères indique que « lors de cette réunion, M. Bourita a remis officiellement à la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis le message écrit adressé par SM le Roi au président Donald Trump, et dans lequel le Souverain exprime Sa profonde préoccupation au sujet de la décision que compte prendre l’administration américaine, insistant sur la centralité de la question d’Al Qods, le refus de toute atteinte à son statut juridique et politique et la nécessité de respecter sa symbolique religieuse et de préserver son identité civilisationnelle ancestrale. Le ministre a appelé les pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU à assumer pleinement leur responsabilité pour préserver le statut juridique et politique d’Al Qods et éviter tout ce qui est de nature à attiser les conflits et porter atteinte à la stabilité dans la région ».

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