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Banques Centrales et marchés financiers, les Tom & Jerry de la dialectique économique mondiale.

mercredi 1er décembre 2021, par Luniterre

EN RÉSUMÉ…

Depuis 2008 et leur « sauvetage » du système financier, les Banques Centrales sont devenues les véritables maîtres du jeu économique mondial. Du moins, celles qui contrôlent les principales zones d’influences monétaires : Dollar, Euro, Yuan, Livre, Yen. C’est-à-dire la FED, la BCE, la PBoC (Chine), la BoE (G-B), la BoJ (Japon).

Les marchés financiers sont désormais incapables de survivre sans les injections de liquidités type « Quantitative Easing » déversées par les Banques Centrales. En arrêtant ou en limitant leurs injections (…créations) monétaires, les Banques Centrales peuvent mettre les marchés financiers et l’économie mondiale à genoux… C’est ce qui s’est passé en 2019, avec le résultat que l’on a pu constater en 2020.

Avec « Omicron » elles ont un nouveau moyen, non seulement de réaffirmer leur pouvoir, mais aussi et surtout, de le consolider encore. Le règne des monnaies numériques directement banco-centralisées sera la consécration de leur pouvoir absolu, en permettant l’instauration généralisée du « crédit social à la chinoise » !

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SUITE A REPUBLICATION DE L’ARTICLE DE L’ÉCONOMISTE JP BETBÈZE, UN ÉCHANGE VIRIATO/LUNITERRE SUR LA RÉALITÉ OU NON DU BANCO-CENTRALISME :

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Où vont les actions, avant que les banques centrales ne gâchent le jeu, avec ce variant du virus ?

information fournie par

LE CERCLE DES ÉCONOMISTES • 29/11/2021 à 09:10

Jean-Paul Betbèze

économiste

http://www.jpbetbeze.com/

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Les bourses chutent, inquiètes d’un variant du Covid-19 qui résisterait aux vaccins : vers 34.700 pour le Dow Jones et 6.700 pour le CAC 40. Nous ne sommes plus aux sommets : 36.400 pour l’un il y a quelques jours, au-delà de 7.150 pour l’autre. Comment empêcher la glissade, en espérant remonter ? Jean-Paul Betbeze revient sur le rôle capital des banques centrales.

Ce sont les questions que se posent les directeurs financiers et les gestionnaires d’actifs, avant que la banque centrale américaine (la Fed) puis, plus tard, la Banque centrale européenne (BCE), ne viennent gâcher un peu plus l’ambiance, en augmentant leurs taux d’intérêt.

Le risque, de la part de la Fed puis de la BCE, c’est en effet de faire plus peur encore que le variant qui vient. Les marchés et les directeurs financiers se souviennent de la petite histoire du « bol de punch » que racontait Alan Greenspan pour expliquer, pourquoi et comment, il fallait augmenter les taux au moment même où tout allait bien, pour éviter le « trop bien ». Autour du bol de punch, l’ambiance monte, les bourses aussi, avec le degré d’alcool des convives. Donc, avant d’éviter les excès, la bulle des actions qui crève et entraîne récession et mal de tête, il faut calmer le jeu. Préventivement, il faut monter les taux, éloigner le bol.

Aujourd’hui ce n’est pas le cas. La Fed, puis la BCE, ne font plus comme avant et les marchés se disent qu’elles vont aider encore. L’inflation américaine atteint pourtant 6,2% sur un an en octobre et celle en zone euro 4,1%, et non 2% comme attendu, les deux étant jugées assez « transitoires »

Aux États-Unis, le bol de punch s’éloigne avec d’infinies précautions. Les achats de titres publics et privés à long terme (quantitative easing) devraient cesser en juin 2022, sans que l’on sache comment la Fed va réduire ensuite son portefeuille, ni augmenter ses taux courts, autrement dit gérer la montée de la courbe des taux.

Des trésors de circonvolutions sont utilisés : la Fed vise 2% en moyenne, sur moyenne période, voulant être « modérément au-dessus de ce chiffre », compte tenu du fait que l’inflation a longtemps été au-dessous. Mais peut-on dire que 6,2% est « modérément » au-dessus de 2%, chiffre dépassé depuis mars ? L’ignorance est plus forte vis à vis de la BCE. Viser une inflation moyenne n’aide pas à gagner en précision, sauf si les marchés se disent que les banques centrales auront peur d’aller un peu plus vite et de monter les taux, dans une reprise à consolider.

Les marchés financiers jouent donc les prolongations. Jamais les introductions en Bourse n’ont été aussi faciles et, surtout, les fusions acquisitions si importantes. Les fusions par échange de titres ne posent pas de problème et battent tous les records à 3 900 milliards de dollars au 31 août de cette année, contre 2 350 en moyenne au cours des six années précédentes. Si le prix d’achat est jugé élevé, comme celui d’Engie par Bouygues, il est assez vite absorbé.

Cette analyse pilote les politiques économiques et financières des entreprises : distribuer des dividendes et, surtout, racheter leurs actions. Distribuer des dividendes, même si, comptablement, il s’agit d’un transfert de liquidités de l’entreprise vers l’actionnaire, comme quand on va au distributeur de billets : on n’est pas plus riches ! Dès lors, la logique des entreprises n’est pas comptable, mais boursière : l’actionnaire comprend que l’entreprise qui lui verse son dividende lui promet, au moins, un même dividende l’an prochain.

Le rachat d’action est un engagement plus fort encore sur l’avenir : l’entreprise n’a pas besoin d’autant de fonds propres pour avancer. Elle n’est pas en panne d’idées pour rentabiliser au mieux son capital : elle se juge même assez forte avec moins… ce qui devrait motiver une montée des cours.

Cette politique des entreprises, avec moins de fonds propres et plus de promesses, au moment où une autre vague de la pandémie arrive et où les taux d’intérêt devraient monter pour calmer l’inflation et donc la reprise, inquiète.

Les banques centrales sont faites pour gâcher le jeu car, plus encore que lutter contre l’inflation, elles doivent stabiliser l’économie et tenir la monnaie. Incorrigibles, les marchés financiers cherchent jusqu’où aller trop loin. Alors, les banques centrales viennent pour ramasser les morceaux du bol de punch.

Mais aujourd’hui, seul le variant d’Afrique du Sud importe. Les banques centrales attendront donc, souhaitons que cela suffise !

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https://www.boursorama.com/bourse/actualites/ou-vont-les-actions-avant-que-les-banques-centrales-ne-gachent-le-jeu-avec-ce-variant-du-virus-9d48b0f23020bf7fd6d359ede7c5cc30

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Bonjour, Luniterre

J’ai lu et relu attentivement le papier de cet économiste.

Il épouse tes vues mais aussi les miennes car, si la conclusion rejoint tes constats, l’origine se trouve en ce que les investissements qui produisent la véritable richesse ne se font pas car le retour est insuffisant. La cause est la baisse du taux de profit qui est arrivé à un point très avancé qui peut signifier un point de non retour du capitalisme, signifier son déclin définitif.

Cet économiste parle des entreprises le plus importantes du monde mais omet d’indiquer qu’elles continuent quand même d’investir et de produire de la plus-value (dans une proportion bien moindre).

Mais encore, le capitalisme est inégal et combiné et un tas d’entreprises moyennes-grandes petites et intermédiaires continuent d’essayer de faire sueur du profit au prolo car leurs possibilités de faire comme les grandes est limité voir très limité pour les petites et moyennes. Je comprends que proportionnellement elles ne comptent pas pour beaucoup malgré leur masse majoritairement très élevée.

On se trouve donc avec une tendance importante qui se déroule dans un contexte de crise capitaliste. D’autres épisodes, pas autant généralisés, sont arrivés en période de crise, pour s’atténuer lors des reprises.

Donc, il faut avoir le recul du temps pour affirmer aussi catégoriquement qu’on se trouve absolument sur une autre étape où "le capitalisme aurait cédé la place" à une autre forme économique et sociale telle que le "banco-centralisme"

Voilà ma vision qui n’est que celle d’un dilettante dans ces questions.

V.

REPONSE TML >>>

Bonjour, camarade !

Si tu écoutes attentivement cette vidéo financière que j’ai rajouté en PS ici :

Omicron spéculation : le jeu du chat et des souris, c’est reparti pour un tour ! Omicron, le virus rêvé des banco-centralistes ?

http://mai68.org/spip2/spip.php?article10192

…Il est clairement dit par cet analyste qu’à l’heure actuelle le variant Omicron n’a pas encore tué une seule personne ! ( https://youtu.be/SNObKK9Wluc >>> à 00:57 >>> "au moment où on se parle il n’y a aucun décès lié au variant Omicron !") Et cela même s’il se répand de façon plus ou moins exponentielle…Pour l’instant, c’est donc le "variant zéro mort", en quelque sorte, celui qui fait du covid une petite grippe, voire un simple rhume…

Perspective à priori confirmée par les toubibs sud-africains eux-mêmes :

Coronavirus - Omicron cause une maladie bénigne

http://mai68.org/spip2/spip.php?article10195

Néanmoins l’OMS alerte et sème la panique, les instances internationales mettent effectivement l’Afrique du Sud au ban des nations, etc…

Dans le même temps, de fortes opérations de spéculation se multiplient à la bourse et dans tous les domaines : une véritable victime, ici, ce qui reste de l’"économie réelle", c’est à dire du tissu économique des TPE-PME.

Dans cette nouvelle affaire les Banques Centrales soufflent le chaud et le froid en même temps, vu qu’elle ne contredisent pas, officiellement, le discours sanitaire alarmiste, (l’OMS semble même être officiellement chargée de ce rôle, en dépit de la réalité scientifique de Omicron, comparée au virus "chinois" d’origine !) tout en tenant des discours économiques "rassuristes". Elles signifient par là clairement aux marchés financiers qu’elles les laissent "tomber", et aujourd’hui, littéralement, pour mieux les remettre dans leur dépendance, in fine.

C’est bien tout le sens de l’article de Betbèze !

Et donc s’il conclut "dans mon sens" selon ton précédent mail, c’est bien parce que toutes les données exposées dans l’article mènent à cette conclusion, assez logiquement !!!

C’est même le principe général d’une conclusion, même et surtout d’un point de vue matérialiste dialectique : résumer la synthèse des éléments exposés et le résultat de leurs interactions, y compris dans ce qu’elles ont de contradictoire, à priori !

Dans ce qu’elles ont de contradictoire, il y donc la survivance des formes capitalistes "classiques", y incluant une partie résiduelle de production de plus-value, mais qui n’a plus d’incidence déterminante sur la marche économique du monde.

En fait, même si la marge opérationnelle d’une entreprise reste la mesure de sa vitalité commerciale, elle n’est plus possiblement réalisable en dehors du cadre banco-centraliste.

Avec la production des pseudos-"vaccins" anti-covid, Big Pharma en est le meilleur exemple :

Les « clients » des « vaccins » sont donc en réalité les Etats, qui les payent avec quoi, sinon avec de la dette publique ?

Dette publique qui se retrouve sur les marchés spéculatifs, notamment dans les divers fonds de placements gérés par les banques, et en grande partie rachetée par …les Banques Centrales !

En rachetant cette dette aux banques d’affaire, sur les dits « marchés secondaires » les Banques Centrales alimentent donc ces banques en liquidités, qui se retrouvent, à leur tour …sur les marchés financiers, où elles maintiennent les cours de bourses aux niveaux les plus élevés que l’on ait jamais vu, de mémoire de boursicoteur, depuis la naissance du capitalisme industriel !!!

Et Big Pharma, dans tout ça ???

Big Pharma a donc « empoché », via le truchement des Etats, l’argent des "vaccins", à l’origine uniquement « imprimé » ex-nihilo sur les claviers de la Banque Centrale…

De la monnaie de singe devenue du « bon argent » avec lequel le PDG de Pfizer peut acheter aussi bien sa baguette de pain que sa Ferrari dernier modèle ou de la bijouterie pour sa/ses poules de luxe, etc…

Quoi qu’il en soit, la plus-value, bien réellement créée en bout de chaîne du processus productif des pseudo-« vaccins » n’existerait tout simplement pas du tout sans le processus de création monétaire banco-centraliste.

Et Big Pharma ramasse deux fois la mise, vu que par l’argent du rachat « indirect » des dettes publiques par les Banques Centrales, le cours de ses actions ne cesse de flamber, et même, de devenir une sorte de « valeur refuge » d’autant plus lucrative que la « panique sanitaire » est délibérément entretenue par les dites « autorités sanitaires », OMS, etc… !!!

Ce que nous enseigne la dialectique, camarade, c’est que dans ce processus global la plus-value encore créée est à la fois peanuts et peanut, c’est-à-dire presque rien et la graine qui permet encore à la spéculation de germer…

Néanmoins, la conclusion qui s’impose, pour Big Pharma comme pour la plupart des processus productifs, et surtout, tous ceux qui se déroulent à l’échelle mondialisée, c’est bien que le cycle de reproduction du capital fixe est l’élément dominant de leur survie, et que ce cycle dépend entièrement de la dette banco-centralisée, même si elle passe encore, provisoirement, par le truchement des marchés financiers et de leurs opérations spéculatives.

A terme, et principalement avec l’imposition des monnaies numériques directement banco-centralisées, le contrôle, à la fois des populations (« crédit social à la chinoise ») et des monopoles, sera effectif directement depuis les Banques Centrales. Les « marchés financiers », s’ils existent encore, à ce stade, ne seront plus qu’une forme résiduelle, comme le sont aujourd’hui les vestiges du capitalisme « classique » !

Le capitalisme, pour Marx, c’est l’élargissement du capital par le processus industriel productif de plus-value.

Actuellement, on a un processus d’élargissement basé essentiellement sur l’élargissement de la dette banco-centralisée, et du cycle du capital fictif et du capital fixe, stérile en termes de plus-value.

Libre à tous les pseudos-"marxistes" d’appeler cela du capitalisme, mais cela est donc sans rapport avec la définition de Marx !!!

En espérant donc que tu poursuives ta réflexion sur ces questions et que tu continues à ouvrir les yeux sur le monde réel d’aujourd’hui, comme tu sembles avoir commencé à le faire !

Amicalement,

Luniterre

POUR ALLER PLUS LOIN SUR LE BANCO-CENTRALISME :

L’ONU DÉCLARE OFFICIELLEMENT LA « GUERRE ÉCONOMIQUE » …CONTRE LES PEUPLES, EN RÉALITÉ, ET POUR LE COMPTE DES BANCO-CENTRALISTES !

http://mai68.org/spip2/spip.php?article8833

Mort cérébrale du capitalisme, mort cérébrale de la gauche !

http://mai68.org/spip2/spip.php?article8724

“Le Crime du Garagiste” – Le Casse Banco-centraliste !

http://mai68.org/spip2/spip.php?article8195

« Great Reset » : le banco-centralisme est-il un « complot pervers » ou simplement la conséquence incontournable d’une évolution systémique ?

http://interfrsituation.eklablog.com/great-reset-le-banco-centralisme-est-il-un-complot-pervers-ou-simpleme-a209547684

NOUVEAU !!! >>>

« Aux âmes damnées (…du banco-centralisme), la valeur n’attend point le nombre des années (…pour disparaître !)…

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9503

« Merveilleux » Monde d’Après : face à l’émergence du banco-centralisme, quelle forme de Résistance ?

http://mai68.org/spip2/spip.php?article6329

Paradoxe et suspense économique en 2021 : le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana par la Dette Mondiale ?

http://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288

SUR LE CONTEXTE :

A propos du N.O.M. comme forme évoluée « moderne » du totalitarisme, …et de son « Innommable » succursale en France !

http://interfrsituation.eklablog.com/a-propos-du-n-o-m-comme-forme-evoluee-moderne-du-totalitarisme-et-de-s-a209538864

« PREMONITOIRE » ??? Mars 2015, la BCE met en œuvre son premier « Quantitative Easing »… Sur RTL François Lenglet « crache le morceau » sur la réalité du banco-centralisme… !

http://interfrsituation.eklablog.com/premonitoire-mars-2015-la-bce-met-en-oeuvre-son-premier-quantitative-e-a209230140

Autre pays, autres mœurs, débusquée en Inde, une responsable de l’OMS, « Criminelle de guerre sanitaire » ? Comment désigner les génocidaires mondialistes ?

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9237

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***_____ DÉCAPANT !!! _____***

LA TOTALE !!! >>>

Décapant !!! Le capitalisme et-il déjà derrière nous ? Et si oui, qu’est-ce qui a pris sa place ???

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9688

Décapant !!! (Suite !) D’après les Grundrisse de Marx, le passage du capitalisme au banco-centralisme est en marche…

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9716

Décapant !!! (Suite !) Les "complotistes" sont des lemmings à l’instinct rebelle, qui refusent de participer au suicide du troupeau !

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9731

Décapant !!! (Suite !) Banco-centralistes et capitalistes : que reste-t-il de leurs amours ???

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9737

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