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Le fric - Extraits du livre de Marc Jutier qui dévoile les secrets de la monnaie (PDF)

samedi 9 décembre 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 9 décembre 2017).

Note de do : Il n’y a pas d’argent propre, l’argent est toujours sale. L’argent est sale par essence !


La MONNAIE - hier, aujourd’hui et demain - La dictature des banquiers

De la ploutocratie à la démocratie

Autre titre : La Monnaie pour les nuls

Par Marc Jutier

Notre société est fondamentalement absurde et profondément injuste à cause d’un système monétaire qui est, de fait, une énorme supercherie. Ce livre vous permettra d’y voir plus clair sur la monnaie, ses mécanismes et cette escroquerie des banquiers qui dure depuis trop longtemps. Dans ce document vous découvrirez une histoire de la monnaie et des banques, les cercles du véritable pouvoir en Occident, le fonctionnement du système monétaire actuel, les alternatives à ce système fondamentalement inique, violent et absurde et finalement une réflexion sur la monnaie, la démocratie et une nouvelle façon d’envisager la civilisation. Ce livre est également un guide internet sur le fait monétaire et divers sujets connexes. Toutes les adresses universelles (liens URLs) de cet ouvrage sont directement cliquable sur une page du blog de Fraternité Citoyenne. L’objectif est simplement de vous fournir un document qui fasse le tour de ces questions si capital : la monnaie, les banques et le pouvoir en Occident.

L’auteur est né à Paris en août 1962. Il est ingénieur de l’école Polytechnique de Montréal. Il a travaillé quelques années à Montréal et à Paris comme ingénieur commercial en informatique. Il a été candidat aux élections législatives à Paris en 1997 et en Dordogne en 2017. Il a tenté d’être candidat à la primaire citoyenne organisée par le Parti Socialiste en 2016 et a été obligé d’abandonner faute du nombre suffisant de parrainage interne. Il a fait plusieurs longs voyages en Asie. Il a construit la maison ou il vit avec sa compagne et leurs deux filles.

°°°

Cette version écourtée – l’introduction, la conclusion, quelques extraits ainsi que les annexes – fait 230 feuillets (345 000 caractères),

elle est disponible :

Sur calameo.com

► fr.calameo.com/read/0037509190a5ed13266f4

Et sur fichier-pdf.fr

www.fichier-pdf.fr/2017/12/0…

https://pdf.lu/qohH/ (lien court) ► Télécharger le fichier

Sauvegarde : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/Marc-Jutier_monnaie.pdf

Sur cette version, lorsque vous voulez cliquer sur un lien, afin ne pas "perdre" le document pdf,

faites un clic droit et choisissez l’option : ouvrir le lien dans un nouvel onglet

°°°

Merci de me faire part de vos commentaires, de vos remarques et de vos suggestions sur cet ouvrage.

Merci également de faire circuler ce document.

La version intégrale fait 672 feuillets

Si vous connaissez un éditeur, et/ou

si vous voulez participer à la relecture du manuscrit,

merci de me le signaler.

Bien à vous.

Marc Jutier
mjutier@orange.fr

La loi Rothschild, cause de l’endettement de la France, par do

Note du 4 février 2017 : Macron est le candidat Rothschild à la présidentielle française de 2017

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

La courbe rouge indique l’évolution de la dette de la France de 1979 à 2008. La courbe bleue indique l’évolution de cette dette pendant la même période, mais calculée sans intérêt ; c’est-à-dire comme si la loi Rothschild n’existait pas et que, par conséquent, l’État français n’avait jamais perdu le droit de battre monnaie.

Georges Pompidou a été le directeur général de la banque Rothschild ; il en était le valet, il n’est par conséquent pas étonnant qu’il ait fait cette loi du 3 janvier 1973 qui interdit à l’État français de battre monnaie et qui a endetté la France d’une façon structurelle et incommensurable auprès de banques privées comme la banque Rothschild.

La prétendue "dette" de la France est par conséquent une gigantesque arnaque, et il n’est pas question de la "rembourser" !

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

L’INFLATION, C’EST ROBIN DES BOIS !

Il faut quitter l’Euro et l’Europe, puis supprimer la loi Rothschild pour que la France recouvre son droit de battre monnaie ; ce qui nous permettra non seulement de régler définitivement le problème de la dette, mais aussi de faire tourner la planche à billets, de faire un maximum d’inflation (*), afin d’appauvrir les riches pour enrichir les pauvres.

(*) jusqu’à 12,5 %, comme dans les années 1970.

http://mai68.org/spip/spip.php?article3376

La monnaie, par Maurice Allais

QU’EST-CE QUE L’ARGENT ? (vidéo 52’) :


L’argent-dette de Paul Grignon (sept 2008 - 52’)

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

Cliquer sur l’image pour voir Étienne Chouard dénoncer brillamment la loi Rothschild, devenue l’article 104 du traité de Maastricht, puis l’article 123 du traité de Lisbonne. Vidéo de 15 minutes.

VOICI COMMENT SUPPRIMER LA DETTE PUBLIQUE

REFUSONS L’ESCLAVAGE PAR LA DETTE !

Cliquer sur l’image pour voir cette vidéo de trois minutes et demie.

La loi Rothschild, devenue l’article 104 du traité de Maastricht, puis l’article 123 du traité de Lisbonne, interdit aux États d’Europe d’emprunter auprès de leurs banques centrales, c’est-à-dire qu’il interdit aux États de créer eux-mêmes leur propre monnaie. Mais la dette d’un pays dont l’État a perdu le droit de battre monnaie ne peut que s’envoler à l’infini. Cette dette servant uniquement à enrichir les banquiers, elle est artificielle ; et nous pouvons refuser de la rembourser.

http://mai68.org/spip/spip.php?article1048

4 Messages de forum

  • Salut Marc,

    Merci pour ton travail.

    Si je puis me permettre, il me semble qu’au lieu de dire dans ton PDF :

    « Notez que par la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, abrogée par l’Article 123 du Traité de Lisbonne, la planche à billets, en ce qui concerne les besoins de l’État, a été privatisée »

    Il vaudrait mieux dire :

    « Notez que par la loi Rothschild — qui a l’origine était la loi n°73-7 du 3 janvier 1973, devenue ensuite l’article 104 du traité de Maastricht, puis 123 du traité de Lisbonne — la planche à billets, en ce qui concerne les besoins de l’État, a été privatisée »

    Car l’article 123 n’a pas pu "abroger" la loi de 1973, puisqu’elle l’avait déjà été par l’article 104 de Maastricht !

    Remarque bien que le 104 de Maastricht n’abroge pas vraiment la loi Rothschild. Il n’en change que le nom. Et, ce faisant, la généralise à l’Europe entière, ce qui la renforce. Quand à l’article 123, il la grave carrément dans le marbre de la constitution européenne imposée à Lisbonne malgré notre NON en 2005.

    Ce qui fait que pour abroger la loi Rothschild en France, il nous faudrait soit l’autorisation de l’Europe, soit sortir de l’Europe. En France, il est donc bien plus difficile de sortir aujourd’hui de la loi Rothschild que juste après sa première adoption en 1973.

    Donc, parler d’abrogation par la 123 de la loi de 1973 me semble une erreur totale.

    Bien à toi,
    do

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  • Il est évident qu’un état ne peut être indépendant que s’il contrôle complètement sa propre monnaie. Même si ce n’est pas non plus le seul critère d’indépendance, tout aussi évidemment.
    Le contrôle de la création monétaire implique de contrôler les banques, c’est à dire, en pratique, de les nationaliser.

    Mais cela ne suffit encore pas à déterminer la nature sociale ou non de la politique suivie, des choix de gestion.

    Selon une règle économique de base, l’argent en circulation est censé représenter la valeur globale des biens en capacité d’être échangés.
    La valeur globale des biens n’est jamais que la valeur du travail socialement nécessaire à leur production et accumulé en eux.


    C’est la loi de l’offre et de la demande, ou loi du marché, qui provoque à la fois des déséquilibre et des crises, en permettant également aux capitalistes toutes les manœuvres de spéculation, de dumping, etc…

    Ce n’est que très rarement que le marché permet un équilibre réel entre offre et demande, faisant coïncider valeur réelle et prix du marché.

    De plus, sous le capitalisme, cela ne correspond qu’à un équilibre entre production et demande solvable, c’est à dire de la part de ceux qui ont les moyens financiers, indépendamment de leurs besoins sociaux réel, et sans rapport avec la mesure de leurs besoins vitaux.

    L’équilibre du marché répond d’abord à des besoins solvables et non à des besoins sociaux.

    Il n’est qu’un équilibre illusoire, entre deux crises, et qui laisse les plus démunis sur le carreau, quoi qu’il en soit.

    Un état indépendant et réellement socialiste doit donc chercher à se libérer de la loi du marché.

    C’est à dire faire correspondre, de manière nécessairement planifiée, la production aux besoins sociaux et aux besoins vitaux réels de sa population.

    C’est l’élaboration démocratique du plan, avec la participation de tous, qui fait la différence entre socialisme réel, démocratique prolétarien, et pouvoir bureaucratique, régénérateur de capitalisme.

    Avec les moyens modernes de communication et d’échange, à l’ère de l’internet, une élaboration interactive et démocratique du plan, faisant correspondre besoins sociaux et production, c’est devenu tout à fait possible.

    La méthode simple d’échange que Marx proposait par les « bons de travail » dans la Critique du Programme de Gotha est aujourd’hui devenu possible à grande échelle, si l’on considère que ce « bon de travail » était la définition même d’une monnaie socialiste alternative indépendante du système capitaliste.

    Pour un état réellement socialiste et indépendant, cela implique donc également le contrôle du commerce extérieur, selon la règle qui veut que l’argent en circulation soit censé représenter la valeur globale des biens en capacité d’être échangés.

    La part et la nature des imports-exports doit donc aussi être déterminé démocratiquement lors de l’établissement du plan, avec les secteurs économiques concernés.

    Elle doit nécessairement être compatible avec l’équilibre budgétaire global.

    Pas de libre échangisme international débridé, pas de mondialisation imposant la dictature d’un système : le capitalisme/impérialisme.

    Par la suite, des négociations bilatérales financièrement équilibrées entre états souverains, même si de natures sociales par forcément homogènes. Retour à la Charte de la Havane (1948)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_de_La_Havane

    Tout ça, pas si compliqué, en fin de compte, même si résumé au plus court, ici.

    Luniterre

    Voir sur TML :

    https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017-pour-sortir-de-limpasse-la-revolution-du-retour-au-reel/

    https://tribunemlreypa.wordpress.com/valeur-loi-de-la-valeur-plus-value-un-essai-de-breve-definition/

    *******************

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    • UN COMPLÉMENT D’INFO :

      Ce que Marx nous explique, comme principe d’échange économique, pour la période de transition :

      ********************************

       » Ce à quoi nous avons affaire ici, c’est à une société communiste non pas telle qu’elle s’est développée sur les bases qui lui sont propres, mais au contraire, telle qu’elle vient de sortir de la société capitaliste ; une société par conséquent, qui, sous tous les rapports, économique, moral, intellectuel, porte encore les stigmates de l’ancienne société des flancs de laquelle elle est issue . Le producteur reçoit donc individuellement – les défalcations une fois faites – l’équivalent exact de ce qu’il a donné à la société. Ce qu’il lui a donné, c’est son quantum individuel de travail. Par exemple, la journée sociale de travail représente la somme des heures de travail individuel ; le temps de travail individuel de chaque producteur est la portion qu’il a fournie de la journée sociale de travail, la part qu’il y a prise. Il reçoit de la société un bon constatant qu’il a fourni tant de travail (défalcation faite du travail effectué pour les fonds collectifs) et, avec ce bon, il retire des stocks sociaux d’objets de consommation autant que coûte une quantité égale de son travail. Le même quantum de travail qu’il a fourni à la société sous une forme, il le reçoit d’elle, en retour, sous une autre forme .

      C’est manifestement ici le même principe que celui qui règle l’échange des marchandises pour autant qu’il est échange de valeurs égales. Le fond et la forme diffèrent parce que, les conditions étant différentes, nul ne peut rien fournir d’autre que son travail et que, par ailleurs, rien ne peut entrer dans la propriété de l’individu que des objets de consommation individuelle. Mais pour ce qui est du partage de ces objets entre producteurs pris individuellement, le principe directeur est le même que pour l’échange de marchandises équivalentes : une même quantité de travail sous une forme s’échange contre une même quantité de travail sous une autre forme.

      Le droit égal est donc toujours ici, dans son principe… le droit bourgeois, bien que principe et pratique ne s’y prennent plus aux cheveux, tandis que l’échange d’équivalents n’existe pour les marchandises qu’en moyenne et non dans le cas individuel.

      En dépit de ce progrès, le droit égal reste toujours grevé d’une limite bourgeoise. Le droit du producteur est proportionnel au travail qu’il a fourni ; l’égalité consiste ici dans l’emploi du travail comme unité de mesure commune. »

      **************************
      https://tribunemlreypa.wordpress.com/marx-marxisme-critique-du-programme-de-gotha-glose-marginale-1-les-fondamentaux-economiques-de-la-transition-socialiste-proletarienne/

      ******************


      Note annexe de Luniterre, nécessaire pour comprendre les implications politiques et sociales actuelles :


      La notion de valeur est liée à la notion de quantité moyenne (Quantum) de travail socialement nécessaire à la production d’un bien ou d’un service.

      Elle est d’abord liée à la valeur d’usage, même si elle n’est pas strictement déterminée par elle, et non pas au prix de marché.

      En effet, l’échange commercial ne se produit jamais que pour des biens et services ayant une utilité sociale, une valeur d’usage (hors œuvres d’art et collections).

      Le cas d’un service aux personnes dépendantes est exemplaire au sens où il est le plus souvent invendable à son coût de production sur le marché libre. Il a besoin, la plupart du temps, de subventions publiques pour être effectué, alors même qu’il répond à un besoin social et qu’il a donc une valeur d’usage évidente, à la base, au moment de sa conception comme service, à priori invendable.

      Dans le système capitaliste les biens et services sont évidemment d’abord conçu pour rencontrer un besoin solvable, mais ils contiennent, dès leur production, un Quantum de travail socialement nécessaire, voire même dès leur conception, celle ci incluant généralement la conception du processus de production adapté, et cela indépendamment du fait qu’ils rencontrent ou non preneur sur le marché, en fin de compte, en fonction des aléas de celui-ci.

      C’est pourquoi la conception marxiste de l’économie de transition est incompatible avec la conception trotskyste, que ce soit celle du « Programme de Transition » ou celle définie également par Trotsky lui-même, en 1939, dans son exposé de base prétendant résumer les principes du « marxisme », relus à sa manière :

      « En acceptant ou en rejetant les marchan­dises, le marché, arène de l’échange, décide si elles contiennent ou ne contiennent pas de travail socialement nécessaire, détermine ainsi les quantités des différentes espèces de marchandises nécessaires à la société, et, par conséquent, aussi la distribution de la force de travail entre les différentes branches de la production. »

      https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1939/04/lt19390418b.htm

      On ne peut plus clairement se mettre à la remorque du marché ni carrément affirmer plus péremptoirement que le plan doit être établi en fonction du marché et non des besoins sociaux réels !!!

      On ne peut réviser plus grossièrement les fondamentaux les plus basiques du marxisme !!!

      Luniterre

      A ce sujet voir également sur TML :

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/11/30/trotsky-contre-marx-le-round-final-sans-pic-a-glace-suite/

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/12/04/le-bloc-et-la-faille/

      *********************************

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  • Luniterre a fait aussi un article en réponse au livre de Marc :

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article1039

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