Assimiler fascisme et mondialisme banco-centraliste est tout à fait justifié tactiquement pour réveiller les consciences endormies mais ne peut pas constituer un élément d’analyse fondamentale.
Si la peur (qui est le point commun le plus évident entre les deux processus) peut suffire à établir ou rétablir un pouvoir, elle ne suffit pas pour construire un empire (et encore moins, une dictature mondiale !). Le nazisme avait une ambition mondialiste à partager avec ses complices. Aujourd’hui, même sans être un grand spécialiste de l’histoire, il est assez facile de comprendre pourquoi les méthodes du nazisme, en dépit de leur perfectionnement maniaque et technologiquement très évolué, pour l’époque, restaient frustres, en pratique, et en réalité inadaptées à ses ambitions démesurées.
C’est en ce sens qu’il est important de comprendre en quoi le mondialisme du XXIe siècle a parfaitement tiré les leçons de l’histoire. Et également, en quoi il est donc différent de ses prédécesseurs « impérialistes ». Le nazisme était la manifestation politique et culturelle exacerbée d’un impérialisme « frustré » de ne pouvoir donner « librement », au sens du « marché mondial », la pleine mesure de ses capacités d’expansion, se trouvant étroitement borné par les conséquences de la défaite allemande de 1918 et l’avance décisive prise par la « concurrence », déjà essentiellement US, cette époque.
Le mondialisme du XXIe siècle ne se présente plus comme une puissance se voulant ouvertement hégémonique face à une concurrence « impérialiste ». Il n’est en aucune manière ni « frustré », ni frustre … Sa première force est précisément de ne pas proclamer ouvertement ni son nom ni son but, mais de chercher à s’imposer insidieusement comme une force d’apparence « naturelle » qui serait celle du « marché mondial » enfin « spontanément » réalisé… Une force qui conditionne néanmoins la vie de chaque être humain à travers un écheveau complexe et apparemment chaotique de pouvoirs locaux aux apparences, formes et méthodes variées, mais tous dépendants du banco-centralisme monétaire, en définitive, en dépit de leur diverses autorités locales proclamée et exercée, au besoin, sans merci.
Bannir les pouvoirs locaux encore indépendants, empêcher les peuples « rebelles » d’en constituer de nouveaux, telle est la véritable obsession, au quotidien, du « mondialiste moderne » dans la gestion de toutes ses affaires, sur tous les plans, économique, social et en fin de compte, culturel.
Telle est l’essence du macronisme, comme de toutes les formes de Kollaborationnisme mondialiste banco-centraliste.
Luniterre
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