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Catalogne - 22 décembre 2017 - Alors Rajoy, elle est où ta majorité silencieuse catalane ?

vendredi 22 décembre 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 22 décembre 2017).

Note de do :

Alors Môssieur le roi franquiste d’Espagne, alors Môssieur le phalangiste Rajoy, elle est où votre prétendue "majorité silencieuse catalane", elle a fondu comme la neige au printemps ? Mais nous sommes en hiver, et malgré toutes les personnes que vous avez envoyées depuis tout le reste de l’Espagne pour repeupler la Catalogne, les indépendantistes républicains ont gagné deux fois de suite leur référendum ! Normal, même les prolos venus du reste de l’Espagne se faire exploiter en Catalogne veulent vivre en république. Et pas sous une monarchie. Monarchie qui a de plus été instaurée par le dictateur fasciste, assassin et tortionnaire Franco !


Victoire des séparatistes en Catalogne, un désaveu pour Madrid

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1EG0FB-OFRTP

22 décembre 2017 / 06:54

Par Sonya Dowsett et Sam Edwards

Photo prise le 21 décembre 2017/REUTERS/Albert Gea

BARCELONE (Reuters) - Les partis séparatistes devraient rester au pouvoir en Catalogne après leur victoire aux élections régionales de jeudi, une victoire en forme de désaveu pour Madrid, qui espérait que ce scrutin les affaiblirait et mettrait fin à la crise qui agite la région la plus riche d‘Espagne depuis l‘automne.

Après dépouillement de la quasi-totalité des bulletins de vote, les trois listes indépendantistes ont obtenu 70 sièges sur 135, soit deux de plus que la majorité absolue. La liste Junts Per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne) du président catalan destitué Carles Puigdemont conserve sa position de principale force indépendantiste avec 34 sièges.

Le parti unioniste Ciudadanos (Citoyens), arrivé en tête des suffrages, a obtenu 37 sièges. Mais les autres forces unionistes ont fait de piètres scores. Le Parti populaire (PP) du chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy n‘a obtenu que trois sièges.

“La République catalane a gagné” sur l‘Etat espagnol, a déclaré Carles Puigdemont de Bruxelles, où il a décidé de s‘exiler après sa destitution et celle de son gouvernement décidées par Madrid fin octobre à la suite de la déclaration unilatérale d‘indépendance du Parlement catalan.

Mariano Rajoy avait espéré que la “majorité silencieuse” porterait un coup décisif au mouvement séparatiste lors du scrutin de jeudi devenu un référendum de facto sur le soutien dont bénéficiait le mouvement séparatiste.

Les résultats, qui ont surpris les instituts de sondage, devraient permettre le retour de Carles Puigdemont. Il reste accusé de sédition et risque d’être arrêté s‘il rentre chez lui.

“Ou Rajoy change de recette ou nous changeons de pays”, a déclaré Carles Puigdemont, dont le discours était retransmis à la télévision. Il était entouré de quatre anciens membres de son gouvernement qui ont fui avec lui en Belgique.

Signe de l‘enjeu du scrutin, la participation a connu un niveau record, de 82%, contre 75% lors des précédentes élections en 2015.

“PUIGDEMONT, PRÉSIDENT”

Sur les marchés, l‘euro était en repli de 0,3% face au dollar et se négociait 1,1837 dollar après avoir un moment baissé jusqu’à 1,1817 dollar.

Au fur et à mesure que les résultats étaient publiés, les partisans de l‘indépendance sont descendus dans la rue pour crier “Puigdemont, président !” et “Longue vie à la République catalane”. Certains ont déployé des drapeaux géants à bandes rouge et jaune de la Catalogne.

Mariano Rajoy a prévu d‘annuler la mise sous administration directe imposée à la Catalogne quel que soit le résultat du scrutin, mais a indiqué qu‘il pourrait l‘instaurer à nouveau si le nouveau gouvernement catalan recherche l‘indépendance de façon illégale.

Les principaux pays de l‘Union européenne, l‘Allemagne et la France, ont soutenu la position du président du gouvernement espagnol tout en critiquant parfois ses méthodes. Lors du référendum d‘autodétermination organisé par les séparatistes qui a déclenché la crise catalane le 1er octobre, la police nationale a eu recours aux gaz lacrymogènes et aux matraques pour empêcher les Catalans de voter.

L‘ancien vice-président du gouvernement de Catalogne Oriol Junqueras, et plusieurs autres dirigeants catalans sont en détention provisoire, ainsi que les chefs des deux principales associations séparatistes.

Pour les analystes, la balle est dans le camp de Mariano Rajoy.

“Ce que montre cette élection, c‘est que le problème reste entier pour Madrid et que le mouvement sécessionniste ne disparaît pas”, a commenté Antonio Barroso, directeur de recherche adjoint de la société Teneo Intelligence, basée à Londres.

La crise en Catalogne a entraîné le départ de la région d‘un certain nombre d‘entreprises tandis que les investissements étrangers directs dans la région ont chuté de 75% au troisième trimestre par rapport à la même période de 2016, selon les données du ministère de l‘Economie publiée cette semaine.

Plus de 3.100 sociétés ont transféré leur siège social hors de la région depuis le début octobre.

Tangi Salaün et Danielle Rouquié pour le service français

Catalogne - 8 octobre 2017 -Le coup de la "majorité silencieuse" (vidéo)

http://mai68.org/spip2/spip.php?article797

Viva España était le chant de Franco quand il prenait une ville

Propagande du pouvoir enregistrée au Soir 3 du 8 octobre 2017 vers 23h59

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo (5’28).

Comme après mai 68 en France, la réaction espagnole nous fait le coup de la "majorité silencieuse". Mais combien de non-Catalans ont participé à cette manif, évidemment organisée par la monarchie espagnole qu’on veut nous faire passer pour une démocratie ?!

À BAS LA MONARCHIE ESPAGNOLE !

VIVE LA RÉPUBLIQUE CATALANE !

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

Catalogne - 28 octobre 2017 - À Barcelone, la "majorité silencieuse" en manif chante et crie VIVA ESPAÑA

http://mai68.org/spip2/spip.php?article892

L’Espagne n’est pas une démocratie, c’est une monarchie

Le 29 octobre 2017, la télé nous a expliqué en long et en large sur France 3, aux infos de 19h30, que les "unionistes" avaient défilé "massivement" à Barcelone contre les indépendantistes catalans. La télé nous a dit que les "unionistes" étaient majoritaires, qu’ils étaient la "majorité silencieuse" et que leur slogan et leur chant était VIVA ESPAÑA.

Mais, ce que la télé a soigneusement omis de nous signaler, c’est que VIVA ESPAÑA était le chant du dictateur fasciste Franco, et que ses troupes le chantaient à chaque fois qu’ils réussissaient à reprendre une ville aux républicains de 1936-39 en Espagne.

Cependant, la même chaine de télé, changeant de sujet, nous expliquait par inadvertance ce qu’est la "majorité silencieuse" en nous disant que « Laurent Wauquiez prétend comme Marine le Pen parler au nom de la majorité silencieuse ».

Tout ceci est cohérent, donc, c’est bel et bien l’extrême droite franquiste qui est à la manoeuvre derrière les "unionistes". En conséquence, comme une barricade n’a que deux côtés, l’extrême gauche et les anarchistes se doivent de soutenir les indépendantistes catalans. Surtout qu’ils ont proclamé une république sociale. Ce qui est tout de même mieux que la monarchie. Surtout qu’en plus, la monarchie espagnole a été mise en place par Franco !

Je serais Catalan, et si, pour cesser d’être gouverné par une monarchie, il fallait que la Catalogne fasse sécession pour que je puisse vivre en république, je n’aurais aucune hésitation : je me proclamerais immédiatement indépendantiste.

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

8 Messages de forum

  • Faut quand même préciser que si les indépendantistes ont obtenu la majorité des siéges,ils sont minoritaires en nombre de voix…
    Si il y avait référendum pas sur que les indépendantistes l’emporte.

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    • Le référendum a déjà eu lieu et a été gagné par les indépendantistes le 1er octobre 2017.

      Lors de ces élections du 21 décembre 2017, un certain nombre de gens ont voté Podemos parce que pour eux c’était plus important que l’indépendance. Mais si la question toute simple de l’indépendance était posée lors d’un nouveau référendum, parmi les électeurs de Podemos beaucoup iraient voter indépendantistes et les autres s’abstiendraient. Quand on vote Podemos, c’est qu’on est de gauche. Et quand on est de gauche, on est pour la république. Et pas pour la monarchie !

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

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  • tu sais DO que les anti séparatistes ont rafflés 52% du vote une majorité donc meme s’ils ont moins de siège au parlement bourgeois de Catalogne

    Robert

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    • Salut Robert,

      Je vois que tu reprends la propagande du pouvoir. Cela te ferait donc plaisir que le pouvoir gagne ? Aurais-tu peur que la monarchie tombe ?

      Ensuite, même si ce que tu dis était vrai, 2% de plus que les séparatistes, c’est loin d’être le raz-de-marée d’une "majorité silencieuse" telle que le pouvoir la prétendait.

      De plus, c’est tout simplement faux. Ce ne sont pas 52% d’anti-séparatistes qui ont "raflé" les voix. Car, parmi ces 52% de voix, beaucoup sont allés à des partis qui ne se disent pas spécialement anti-séparatistes : entre ne pas se dire séparatiste et se dire anti-séparatiste, il y a une sacrée nuance !

      Par exemple, si un nouveau référendum avait lieu, portant exclusivement sur l’indépendance, et pas sur la puissance de tel ou tel parti, il est bien clair qu’aucune des voix séparatistes du 21 décembre 2017 ne se reporterait sur l’anti-indépendantisme, mais que par contre beaucoup des voix obtenues par les partis qui ne sont ni spécialement séparatistes ni spécialement anti-séparatistes se reporteraient sur le vote favorable à l’indépendance. Tel est par exemple le cas des gens qui ont voté Podemos.

      Je veux dire que, par fidélité à diverses idées défendues par un parti non-séparatiste ou même anti-séparatiste, bien des personnes pourtant plutôt favorable à l’indépendance de la Catalogne n’ont pas voté pour l’un de ces partis qui se disaient essentiellement séparatistes ce 21 décembre 2017. Car on peut être indépendantiste et penser que d’autres idées défendues par d’autres partis sont plus importantes que l’indépendantisme quand il y a une élection où c’est la puissance d’un parti qui est en jeu. Mais ce phénomène ne joue plus lors d’un référendum portant exclusivement sur l’indépendance.

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

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