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"DONBASS" par Anne-Laure Bonnel (vidéos)

mardi 1er mars 2022, par a_suivre (Date de rédaction antérieure : 1er mars 2022).

En 2015, Anne-Laure Bonnel, jeune réalisatrice décide d’accompagner Alexandre, un père de famille d’origine Ukrainienne, dans la région du Donbass, à l’est de l’Ukraine en zone pro-russe. Au cœur de la guerre, elle capte les images terribles d’un conflit meurtrier qui a commencé avec le coup d’État de 2014 et a tourné au désastre humanitaire.

Donbass est un "road-movie" immersif, un film documentaire saisissant dans un pays déchiré depuis des années (Le road movie met en scène un ou plusieurs personnages qui prennent la route).

https://www.youtube.com/watch?v=6Oh…

DONBASS

Représentation France RPD - 28 février 2022

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Anne-Laure Bonnel, jeune réalisatrice et mère de famille française, décide d’accompagner Alexandre, un père de famille d’origine ukrainienne, dans la région du Donbass, à l’est de l’Ukraine en zone pro-russe. Au cœur de la guerre, elle capte les images terribles d’un conflit meurtrier et d’un désastre humanitaire sans précédent. Donbass est un road-movie immersif, un film documentaire saisissant dans un pays déchiré


Depuis le 21 février 2022 Anne-Laure Bonnel serait retournée au DONBASS :

Sur le plateau de CNEWS, la reporter de guerre Anne-Laure Bonnel interpelle BHL :

« huit ans que le gouvernement de Kiev bombarde sa population »,

« 13 000 morts »,

« hier j’étais dans une école, deux institutrices étaient coupées en deux ».

Sources :

https://planetes360.fr/la-reporter-…

https://twitter.com/jm_bleu_corse/s…

Anne-Laure Bonnel le 1er mars 2022 sur CNEWS

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https://planetes360.fr/la-reporter-…

https://twitter.com/CNEWS/status/14…

Encore Anne-Laure Bonnel le 1er mars 2022 sur CNEWS

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Je me suis intéressé à "Anne-Laure Bonnel", en effet, qui est cette jeune femme qui ose tenir tête à BHL ?

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Anne-Laure Bonnel, une réalisatrice engagée

par Vladimir TCHERNINE

Anne-Laure Bonnel, jeune réalisatrice se rend dans la région du Donbass, à l’est de l’Ukraine, à la rencontre de la population russophone dans le but de recueillir leur parole. Elle capte les images terribles d’un désastre humanitaire sans précédent à quelques heures de vol de Paris. Donbass est un road-movie immersif, un film documentaire saisissant dans un pays déchiré. /…/

Anne-Laure Bonnel a choisi de s’arrêter sur la guerre dans son universalité, en plein cœur de l’Europe. Elle l’explore et la vit en pénétrant les cicatrices de la population civile russophone à quelques heures de vol de Paris. La cinéaste prend le temps de s’arrêter et s’intéresse au quotidien des civils, premières victimes du chaos. A travers son film, elle nous fait vivre leur peur perpétuelle, leurs souffrances indélébiles, leurs deuils sans cesse renouvelés.

Contexte :

Tandis que le mouvement du Maidan entraîne à Kiev la désignation d’un nouveau gouvernement « pro-européen », une insurrection éclate dans la région du Donbass, à l’Est du pays. Face à ces nouveaux dirigeants qui les inquiètent, les régions de Donetsk et de Lougansk, frontalières de la Russie, entrent en révoltent.

Le gouvernement ukrainien répond par la force, les bombardements s’abattent sur les deux régions. Le conflit a déjà entraîné la fuite de presque 2 millions de personnes et fait plus de 10.000 morts.

La jeune réalisatrice s’est rendue sur le terrain en Janvier 2015. De ce conflit en zone séparatiste, nous Français, ne savons en réalité pas grand-chose puisque le gouvernement ukrainien limite l’accès des journalistes à la zone de conflit, malgré les vives critiques d’Amnesty International et des gouvernements occidentaux.

De son « voyage », elle a ramené des images authentiques, brutes, des fragments de souffrance de gens ordinaires dans leur vie quotidienne. Sans tomber dans le voyeurisme, mais plutôt dans l’humanisme, elle livre un récit à hauteur de civils, d’êtres humains, d’enfants, de parents, de grands-parents, loin de toutes considérations politiques.

Le film

Donbass est une ode à la paix universelle dans un monde où la violence des hommes gagne de plus en plus du terrain.

Donbass est un film coup de poing, un témoignage rare sur la réalité de la guerre

Donbass est un film sans parti pris, qui donne la parole aux oubliés et aux opprimés.

Donbass est un film qui illustre une vérité encombrante. Une vérité que l’on ne voit pas : les blessures intérieures des civils qui tentent de survivre dans le chaos. Parce que la guerre est une énigme dont le feu tourmente avant tout les populations.

Donbass est un film qui montre la réalité en face. Ce voyage au bout de la violence est comme un miroir qu’il nous tend. Il apporte un éclairage engagé et précieux sur les événements contemporains qui se déroulent, aujourd’hui, en Europe de l’Est.

La presse en parle :

Anne-Laure Bonnel a 33 ans lorsqu’elle décide de partir filmer la révolte contre le gouvernement ukrainien qui frappe l’est de l’Ukraine.

Depuis 2007, Anne-Laure enseigne la conception de projets audiovisuels à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à l’INA.

Elle a commencé sa carrière comme scénariste, en écrivant notamment pour les installations de l’artiste Yann Toma au Musée de l’Homme à Paris et pour les projets de la Fondation EDF Electra.

En 2007, elle réalise un documentaire « Coucou papa », dans lequel elle film sans fard le cancer de son père, documentaire qui remportera le Prix de la Ligue contre le Cancer.

Sensibilisée aux injustices sociales, elle collabore au scénario de « Cinéastes et Papillon » de Shue Aiello, réalisatrice de films documentaires consacrés aux questions d’identité et de société posées par l’histoire coloniale de la France en outre-mer.

De 2011 à 2014, Anne-Laure travaille pour la société BLACKMOON PRODUCTIONS aux côtés de Patric Jean, auteur et réalisateur belge. Elle y conçoit des expériences interactives, imagine de nouvelles narrations pour le transmédia et le documentaire sur des sujets sociétaux.

Auteur de documentaires audiovisuels et transmédias, elle est lauréate du concours scénario de flux innovant 2013 TV LAB France Télévisions coordonné par Boris Razon, avec « Lazarus lève le voile », un magazine novateur qui vise à bouleverser les idées reçues (diffusé en septembre 2014 sur France 4).

Avec « Lazarus-Mirages », une expérience transmédia pour France 3 et la RTBF, comprenant un site web, une vingtaine de modules interactifs, un blog, un jeu, des débats sur les réseaux sociaux, deux documentaires interactifs de 52 minutes, des incursions dans le monde réel et une série de vidéos sur Dailymotion, Anne-Laure développe un ensemble de vecteurs au service d’un projet : la pensée critique, le scepticisme et la raison.

Lors de sa dernière collaboration avec BLACKMOON PRODUCTIONS, elle développe « Mitard », une expérience de théâtre interactif sur l’enfermement carcéral financée par la région Nord Pas-de-Calais et le fonds Expérience Interactive Pictanovo.

« Donbass » est son premier long métrage documentaire.

V.T.

Retrouvez notre ami Vladimir TCHERNINE dans son dernier ouvrage

Statistiquement parlant, le nom de Vladimir Vladimirovitch Poutine, VVP pour les intimes, est un des plus consultés sur le Net au niveau mondial.

Vladimir Poutine demeure depuis trois ans d’affilée, selon Forbes et Gallup, l’homme le plus puissant de la planète. Alors que l’attitude envers la Russie change au gré des événements et de leur interprétation, les lecteurs de ce livre seront surpris d’apprendre que « Vladimir le terrible », dépeint par nos médias comme un dictateur sanguinaire est en Russie la cible privilégiée des faiseurs d’anecdotes.

En russe, anecdote, un des nombreux emprunts au français, a pris une signification particulière. Il ne s’agit pas comme en France d’un fait historique curieux et amusant, mais d’une histoire drôle, inventée on ne sait par qui, qu’on appelle également « une courte » ou « une dernière ».

Alors qu’en Occident les histoires drôles politiques provenaient essentiellement des humoristes et de la presse, c’étaient les Soviétiques lambda qui les imaginaient en URSS. Même à l’époque de la « stagnation », sous Brejnev, notre journée de travail commençait systématiquement avec une anecdote politique racontée par un collègue.

Quelques décennies après la fin de l’URSS, cette particularité culturelle n’a fait que s’amplifier. Sauf qu’au lieu d’être racontées à mi-voix comme pendant un demi-siècle dans les cuisines moscovites, ces anecdotes ont été prises en charge par le Paysage Audiovisuel Russe (PAR) et par Internet. Un phénomène culturel incontournable et incontrôlable !

Broché : 173 pages ISBN-10 : 1098703774 Editeur : Independently published 14 mai 2019) ISBN-13 : 978-1098703776

Source : https://www.revuemethode.org/m10190…


Anne-Laure Bonnel par le magazine "ELLE" :

Reporter indépendante, réalisatrice, auteure et enseignante, Anne-Laure Bonnel manie aussi bien les mots que sa caméra. « Elle a une sensibilité qui lui permet de capter des émotions indicibles, et en même temps, une force mentale incroyable. Elle prône la vérité, l’intégrité et la justice en y mettant toute son énergie et toute son âme », nous confie l’un de ses proches.

En 2015, alertée sur le conflit armé russo-ukrainien à l’Est de l’Ukraine, Anne-Laure Bonnel part dans la région du Donbass. Elle en revient avec des images aussi rares que terribles, rassemblées dans un film documentaire témoignant des atrocités de la guerre sur les populations civiles. Elle s’apprête aujourd’hui à sortir son nouveau film, « Silence dans le Haut-Karabagh »*, consacré au conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui a eu lieu en automne 2020.

Pour ELLE, elle se livre sur sa manière de concevoir son métier de reporter de guerre, la place des femmes dans ce domaine et les modèles qui l’inspirent.

ELLE. Quelle est votre définition personnelle du reporter de guerre ?

Anne-Laure Bonnel. Le reporter de guerre est un individu qui ressent l’urgence de saisir l’histoire qui est en train de s’écrire, et de la raconter avec des images afin de laisser une trace. Je ne me fais malheureusement aucune illusion sur la capacité d’un film documentaire ou d’un reportage de guerre à arrêter la cruauté, mais peut-être que les horreurs que l’on peut saisir parleront au public et permettront de faire débat. Il y a dans ce métier la volonté d’être utile et d’alerter le public, sans jamais prendre parti, sur des actes dont les civils sont les premières victimes. Je pense que pour le reporter de guerre, c’est une obsession. Je ne vous cache pas qu’il y a des moments où je rêverais de ne pas être animée par ce métier parce qu’on n’en sort pas indemne. En captant les émotions des personnes au cœur des tragédies, on perd en légèreté. Il y a une forme de gravité qui pèse sur vos épaules. On apprend à vivre avec mais on ne s’habitue jamais à la barbarie.

ELLE. Avant de partir sur un territoire, où trouvez-vous l’idée du reportage ?

A-L.B. Ça vient souvent d’un témoignage ou d’une image que je vais voir et qui va m’obséder. Pour « Donbass » par exemple, tout est parti d’une rencontre humaine. À l’époque, je venais de gagner un concours organisé par France Télévisions et un homme qui avait voté pour mon projet m’avait reconnue dans la rue. Il était Ukrainien et il m’a demandé si j’étais au courant de ce qui se passait en Ukraine. Très honnêtement, je suivais ça de très loin, je ne savais pas vraiment. Ce père de famille m’a alors montré une vidéo du président ukrainien Porochenko déclarant devant son gouvernement, que les enfants des régions du Donbass allaient mourir dans des caves. Je trouvais ça incroyable qu’à 3 heures de vol de Paris, on puisse tenir de tels propos sur sa population. J’y ai pensé pendant trois semaines. Finalement, j’ai commencé à faire des recherches, à croiser les informations. Pour comprendre cette guerre que je connaissais très mal, je suis allée rencontrer des économistes, des politologues, des journalistes… Tous m’ont confirmé qu’il ne s’agissait pas d’une fake news. J’ai alors remué ciel et terre pour partir, en m’appuyant sur un réseau de gens de confiance. C’est un exercice difficile lorsque vous êtes reporter indépendante parce qu’il faut convaincre des personnes de s’investir dans votre projet alors que vous ne savez pas ce que vous allez ramener.

ELLE. Une fois sur place, comment votre présence et votre caméra sont accueillies ?

A-L.B. Quand j’arrive sur une zone de guerre, c’est assez facile d’avoir des témoignages. Bien plus qu’à Paris par exemple. Les populations se sentent tellement délaissées qu’elles sont heureuses de voir des témoins qui vont enregistrer leur histoire pour essayer de la faire entendre. Il y a toujours quelques personnes qui refusent de témoigner, mais quand il n’y a pas eu d’exode et que les habitants sont encore sur place, ils ont besoin de parler. Ils ne leur restent plus que les mots pour laisser une trace du drame qu’ils ont vécu. Évidemment, dans tout ça, je mets de côté Daesh et les réseaux islamistes, auxquels je n’ai jamais été confrontés.

ELLE. Quel est le moment qui vous a le plus marqué lorsque vous étiez dans le Haut-Karabagh ?

A-L.B. Un soir, j’étais avec mon fixeur et on n’arrêtait pas de voir des ambulances passer devant nous. Je lui ai demandé où elles allaient et il m’a répondu qu’elles se rendaient probablement à la morgue pour déposer les corps des soldats retrouvés. Je lui ai alors dit que je voulais interroger la morgue. Nous nous sommes rendus sur place, mais on nous a expliqué qu’on ne voulait pas nous laisser entrer. J’ai montré ma carte de presse mais impossible de négocier. J’y suis retournée une fois, deux fois, trois fois. J’ai réussi à obtenir un document officiel d’un ministère pour entrer, mais la morgue nous disait toujours « non ». J’aurais peut-être su les convaincre mais ne parlant pas la langue, j’étais limitée aux arguments de mon fixeur. J’ai fini par lui dire que ce n’était pas grave, que je reviendrais plus tard pour faire quelques plans. Finalement, nous nous sommes garés un peu plus loin et je suis revenue discrètement pour me faufiler derrière le bâtiment. Ce que j’y ai vu vaut tous les témoignages du monde. Il y avait plus de trois cent brancards entassés, tachés de sang et l’odeur était insoutenable. J’ai immédiatement imaginé la souffrance des soldats, souvent très jeunes. Il suffit parfois d’une image pour vous faire raconter un tas d’autres récits que vous n’avez pas entendus, mais qui se projettent.

ELLE. Comment faites-vous pour gérer votre peur et vos émotions lorsque vous êtes sur le terrain ?

A-L.B. J’ai beaucoup évolué sur ce point. Avant, j’avais beaucoup de colère en moi et j’avais du mal à la gérer. Avec le temps, j’ai compris que c’était contre-productif. Si vous commencez à être happée par les témoignages, comment allez-vous pouvoir être apte à poser les bonnes questions et à avoir les meilleures intuitions pour vous rendre dans tel ou tel lieu ? Stratégiquement, vous devez maîtriser vos émotions. Les conseils de certains militaires m’ont beaucoup aidée pour ça. Maintenant, je me dis que lorsqu’une personne me raconte son histoire, c’est mon devoir de gérer ma peur et mes émotions à 200% afin de la retranscrire au mieux pour qu’elle soit entendue par le plus grand nombre.

ELLE. Vous relâchez la pression lorsque vous rentrez en France ?

A-L.B. Pas immédiatement. Quand je rentre, je passe tout de suite au montage car monter un film prend du temps et il faut que je reste en prise avec l’actualité. J’ai les idées encore fraîches et mes émotions sont encore vives. C’est à ce moment-là que je dois écrire. Ensuite, dans un second temps, j’ai besoin de sérénité. Depuis que je fais ce métier, il y a des choses que je ne peux plus faire ou que je fais de manière occasionnelle. Je ne suis pas vraiment attirée par les soirées par exemple. Je m’y sens mal à l’aise. Je préfère aller à la campagne. Être proche de la nature. J’ai besoin de silence, de musique et de lecture.

ELLE. Vous êtes mère de famille, est-ce que votre métier est compatible avec une vie familiale ?

A-L.B. Personnellement, je n’ai pas voulu faire de choix entre mes reportages et ma vie de famille. Chez moi, les deux fonctionnent plutôt bien car je ne cache rien à mon enfant. Lorsqu’on discute de mon métier de reporter de guerre, je lui explique les choses avec sa capacité de les entendre à son âge. Je fais en sorte qu’il n’y ait pas de craintes. D’ailleurs, j’entends souvent : « Plus tard, je ferai le même métier que toi ». Bien sûr, parfois vous pouvez être traversée par l’idée du danger et l’arbitrage est douloureux entre d’un côté, l’obsession de témoigner, et de l’autre, la crainte d’envisager de ne plus voir grandir les personnes qui vous sont chères. Mais lorsque je suis loin ou que je rentre en France, c’est aussi la chaleur des miens qui me réchauffe le cœur. Quand on voit comment une femme ou un homme peut aimer ses enfants, on sent quand même que l’être humain sait aimer. Ça me rassure énormément. Je me dis que tout n’est pas perdu et garde espoir qu’un jour, peut-être, il y aura moins de barbarie dans ce monde.

ELLE. Sur le terrain, est-ce qu’être une femme a pu vous desservir ou au contraire, être un atout ?

A-L.B. Je pense que ça dépend des zones dans lesquelles on se trouve mais personnellement, je le vis comme un atout. Généralement, les reporters de guerre que je connais sont des hommes grands, musclés, avec des barbes de plusieurs jours. Moi quand j’arrive sur le terrain, je n’ai pas fait de musculation, j’ai un chignon et une forme de douceur dans les yeux. Je ne sais pas si c’est parce que je suis une femme, mais je sens que les gens me font confiance. Quand je reviens en France, des collègues qui ont été sur les mêmes zones que moi me disent souvent : « Comment tu as fait pour avoir ses images ? », « comment tu as fait pour aller là-bas ? » Il me semble que c’est parce que lorsque je suis sur un terrain complexe, je n’arrive pas avec mes gros sabots. Je prends le temps, j’écoute. Je pense qu’il y a un côté humaniste qui ressort davantage.

ELLE. Est-ce que la place des femmes reporter de guerre a évolué ces dernières années ?

A-L.B. En France, je pense que les choses bougent, oui. J’ai l’impression qu’on peut faire notre travail sans trop de difficultés contrairement à certains pays conservateurs, où je ne suis pas sûre qu’il y ait beaucoup de femmes reporter. Je dirais que désormais la première chose à régler en Europe, ce sont les inégalités salariales et l’accessibilité à des postes d’influence ou à haute-responsabilité pour les femmes. La question du salaire reste capitale. J’ai toujours eu le sentiment d’être moins bien payée que les hommes et ça n’évolue pas. Je trouve que c’est un scandale car je prends les mêmes risques qu’un homme lorsque je suis sur le terrain.

ELLE. Quels sont vos modèles ?

A-L.B. Parmi les reporters qui m’inspirent, Cécile Allegra fait figure d’exemple. Elle a notamment co-réalisé « Voyage en barbarie », un reportage avec un très beau travail d’enquête sur le trafic d’êtres humains principalement en Érythrée. J’aime beaucoup la démarche d’Anne Nivat également. J’ai un grand respect pour son travail. Dans un autre domaine, il y a aussi Hannah Arendt, dont les textes m’ont beaucoup influencée. Ce sont les trois exemples qui me viennent spontanément et je me rends compte que ce sont trois femmes (rires). Il y a chez elles cette capacité à l’empathie, à capter la douleur et à la retranscrire. J’ai quand même l’impression que les femmes, quand elles parlent de la guerre, elles en parlent un peu mieux que les hommes.

*« Silence dans le Haut-Karabagh », un film documentaire d’Anne-Laure Bonnel diffusé samedi 24 avril sur Spicee.

Source : https://www.elle.fr/Societe/Intervi…


« Le journalisme aujourd’hui, comme la société est dans un prêt-à-penser. » Anne-Laure Bonnel

« Jamais nous défendrons la dictature Russe contre la démocratie Européenne ! » propos des journalistes des médias dominants Français.

Source : http://mai68.org/spip2/spip.php?art…


Une photo de BHL en Ukraine

Source : https://www.newsnours.com/2014/03/l…

4 Messages de forum

  • "DONBASS" par Anne-Laure Bonnel (vidéos) 2 mars 2022 00:20, par a_suivre

    Aujourdhui 1 mars 2022, Castex vient de dire à l’Assemblée Nationale qu’il n’y a jamais eu de génocide au Donbass. Donc que toutes les preuves que l’on a sont fausses ! On comprend pourquoi ils censurent les médias.

    « Non, aucun génocide n’a eu lieu contre les populations russophones du Donbass. Non, il n’y a pas d’arme nucléaire sur le sol ukrainien. Non, monsieur Zelensky n’est pas à la tête d’un régime nazi  » martèle le Premier ministre Jean Castex, à l’Assemblée nationale.

    Source : https://planetes360.fr/castex-a-men…


    Maintenant même le magazine "ELLE" est complotiste !
    https://www.elle.fr/Societe/Intervi…

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  • "DONBASS" par Anne-Laure Bonnel (vidéos) 3 mars 2022 02:54, par Dominique

    Eden Anonymous - Les Spetznas Russes libèrent des Enfants Esclaves en Ukraine !

    Des soldats russes qui croyait avoir trouvé un laboratoire d’armes biologiques sont tombé sur une cave d’un bunker dans laquelle se trouvaient des enfants enchaînés de différentes nationalités, des russes, des ukrainiens, etc. et même des américains et des suisses.

    Selon des témoignages de ces enfants, il y a d’autres endroits du genre en Ukraine et dans les pays alentours. Concernant les enfants américains, comme Poutine ne fait pas confiance à l’administration Biden, il aurait demandé à Trump de s’occuper de leur rapatriement.

    Si cela est confirme, cela signifie que des salopards en Ukraine sont au centre d’un trafic international d’enfants particulièrement abject. Il faut espérer que les troupes russes vont rapidement trouver les autres caves.

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    • "DONBASS" par Anne-Laure Bonnel (vidéos) 3 mars 2022 16:25, par a_suivre

      Je n’ai aucune confiance dans ce mouvement les "Anonymous".

      Surtout qu’en l’occurrence ils n’apportent aucune preuve sérieuse sur « une cave d’un bunker dans laquelle se "trouveraient" des enfants enchaînés de différentes nationalités, des russes, des ukrainiens, etc. et même des américains et des suisses. »

      Ceci dit les guerres génèrent de nombreux orphelins et, par conséquent, cela est propice à de nombreux trafics d’enfants. Ce n’est pas nouveau et spécifique à l’Ukraine …

      Sans chercher très loin dans ce registre en France, nous avons eu les "Les disparues de l’Yonne" :

      https://france3-regions.francetvinf…

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  • "DONBASS" par Anne-Laure Bonnel (vidéos) 3 mars 2022 14:00, par a_suivre

    Ce lien renvoie vers la page FaceBook d’Anne-Laure Bonnel. Vous pouvez pour ainsi dire suivre heure par heure ses reportages au Donbass depuis le 22 février 2022 :

    https://www.facebook.com/Annelaure….

    (Attention, images choquantes)

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