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Même si Mélenchon devient premier ministre, nous n’aurons que ce que nous prendrons par la force

mardi 10 mai 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 10 mai 2022).

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1 Message

  • C’est absolument certain. Enfin quelqu’un qui refléchi à la réalité telle qu’elle est.

    Voilà la ligne à suivre, voter Mélenchon et pousser l’ensemble pour aller bien plus loin que le programme réformiste.

    Les élections servent à cela. A pousser les réformiste à gauche, car les travailleurs, et même le plus revendicatifs de la masse, sont réformistes jusqu’à la dernière minute, quand il n’y a pas d’autre issue et souvent le couteau sur la gorge.

    Les abstentionnistes, gauchistes et autres monstres ne comprennent, n’ont jamais étudié le développement d’une révolution (pourtant ils ne parlent que de cela).

    L’approche succesif, les compromis tactiques, le positionnement à gauche sans se séparer de la masse, le travail constant, permanent, sans illusions mais sans découragement, ils n’en connaissent rien.

    Mélenchon est un socialdémocrate et comme tous les sociauxdémocrates il est instable et peut dériver à droite comme à gauche.

    Ce qui determine cela est la dynamique de la lutte de classes, c’est-à-dire si ce sont les travailleurs où la bourgeoisie qui est à l’offensive, qui lutte, qui avance.

    Donc, la seule garantie que cette NUPES (déjà un virage à droite produit des élections bourgeoises et du manque de la classe pourière en lutte) fasse la partie la plus radicale de son programme, sont les luttes qu’un triomphe électoral ne peuvent que les encourager.

    J’ai vécu le même phénomène au Chili. Quand Allende a été élu, les grèves et mouvements de lutte se sont multipliés car les gens croyaient dans le gouvernement de gauche et exigeaient leur dû.

    Cela a poussé toute la société vers la gauche, le gouvernement compris et a freiné les secteurs droitiers dans son sein (le PC encore).
    Quand les luttes ont réculé et la droite qui a une conscience de classes et manie la tactique mieux que nous, le gouvernement est parti à droite.

    La poussée à gauche des masses a retabli la situation.

    Ce jeu de bascule s’est répété tout le long des trois années, car les temps sont très courts en période pré-révolutionnaire, et quand l’inévitable affrontement final est arrivé, on était désarmés. Mais cela n’est pas une fatalité.

    Alors les tâches sont claires, voter réformiste mais pousser à gauche et pour cela militer avec les masses de gauche soient-elles réformistes ou autre chose.

    Si on réussi, développer les grèves et luttes ouvrières et se préparer sous toutes ses formes à l’inévitable qui viendra ou par l’action de la réaction ou par la guerre.

    Vous etes prévenus.

    Bien sur, vous pouvez tout faire capoter en vous abstenant et pour le plus abjects, votant Le Pen, et continuer à parler "révolution" "banco-centralisme", "disparition de la classe ouvrière" et tout ce que l’on veut. C’est maintenant que ça se passe. Hic Rhodes, hic salta !

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