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25 juillet 2022
CAPJPO-EuroPalestine
L’apartheid israélien n’arrête pas le progrès : non content d’avoir voté en juillet 2018 une loi officialisant l’apartheid, en expliquant qu’Israel était l’Etat-nation des Juifs, et que seuls les Juifs y avaient donc des droits, il vient d’en rajouter une couche.
La Cour suprême israélienne vient en effet de promulguer une loi autorisant le retrait de la citoyenneté des Palestiniens vivant en Israël « au cas où ils seraient soupçonnés d’appartenir à une faction palestinienne » !
Pour rappel, la nationalité israélienne est déjà réservée aux seuls Juifs en Israel. Les 1,5 million d’autres Israéliens qui ne sont pas juifs, bien qu’ils vivent depuis bien plus longtemps sur cette terre pour la plupart d’entre eux, n’ont que la « citoyenneté » israélienne, et sont discriminés dans de nombreux domaines.
Maintenant, cette citoyenneté peut leur être retirée s’ils militent dans un parti palestinien !
On voit que les 38 députés qui viennent de demander que le parlement reconnaissent les faits, en constatant qu’Israël est un Etat d’apartheid, n’ont rien inventé.
Les cris d’orfraie et le sempiternel chantage à l’antisémitisme n’y changeront rien : c’est l’apartheid en Israël comme dans toute la Palestine occupée, et l’apartheid est qualifié de crime contre l’humanité par le droit international.
Et David Giraud, l’un des parlementaires signataire de cette résolution condamnant l’apartheid israélien a très bien répondu à ces pressions :
« Je n’ai pas d’explication à donner. Le peuple palestinien subit l’apartheid et la colonisation. Ceux qui détournent la lutte contre l’antisémitisme n’ont pas les moyens ni de me faire peur, ni de me faire taire. Je me bats pour la paix et le respect du droit international », a déclaré sur Twitter le député LFI de la 8e circonscription du Nord (Roubaix, Wattrelos).
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