Reçu par courrier le 5 août 2022 de la part du temps.ch :
L’arrêt des activités d’Uber à Genève après la décision du Tribunal fédéral de considérer les chauffeurs comme des employés a mis ces derniers dans une situation précaire. Le Temps a recueilli les témoignages anonymes de deux d’entre eux. Ils expriment l’incertitude qui plane toujours sur leurs conditions de travail, alors que les négociations entre l’Etat, les syndicats et la multinationale doivent aboutir d’ici à l’automne.
Le premier fait part de son sentiment d’avoir été « puni » par cette interdiction, obligé de continuer à travailler par l’intermédiaire une société partenaire d’Uber. « On a gardé notre travail, mais cette société écran prend une commission supplémentaire sur nos courses pendant qu’Uber garde la sienne ». « On ne peut pas dire que l’Etat nous ait aidés », constate-t-il, amer.
Le second a lui fait le choix de tirer un trait sur son activité de chauffeur. Forcé de travailler de 7 heures à 22 heures pour s’assurer un revenu décent, il raconte comment ce travail lui a coûté un divorce et son sentiment d’avoir été pris « dans un engrenage ».
Vincent Nicolet,
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