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Un observateur italien n’exclut pas des sanctions occidentales suite à sa présence au référendum

dimanche 25 septembre 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 25 septembre 2022).

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25 septembre 2022

Alors que les référendums se tiennent dans quatre territoires russophones, en majorité libérés par l’armée russe lors de l’opération spéciale, un observateur italien se trouvant dans la région de Zaporojié n’exclut pas les sanctions que l’Occident pourrait imposer aux étrangers sur place

Est-ce que la communauté européenne peut imposer des restrictions à l’encontre des observateurs internationaux surveillant les référendums ? Marco Pata, avocat, présent en tant qu’observateurà Melitopol, ville de la région de Zaporojié, s’exprime sur le sujet.

"En tant qu’avocat, je vais vous dire qu’il n’y a pas de loi en Italie qui pourrait nous [les observateurs, ndlr] imposer des sanctions. Pourtant, tout est possible", développe-t-il.

Vote au porte-à-porte

Il note que la modalité du vote, quand la commission électorale fait du porte-à-porte avec une urne mobile, est "inhabituelle" pour les Italiens. "Mais nous comprenons qu’il est nécessaire pour la sécurité", conclut-il.

Selon lui, il existe des craintes de l’usage de la violence contre les habitants et les organisateurs des référendums.

Scrutin

Les référendums se tiennent du 23 au 27 septembre dans les régions de Lougansk, Donetsk, Zaporojié et Kherson. Il s’agit de déterminer l’avenir de ces territoires, principalement russophones, quant au rattachement éventuel à la Russie.

Selon l’une des dernières études sur les intentions du vote, publiée par Insomar le 24 septembre, 91% des habitants de la République populaire de Lougansk (RPL) et 89% dans la République populaire de Donetsk (RPD) envisagent de participer au scrutin, tandis que cet indicateur est de 82% dans la région de Zaporojié et 72% dans la région de Kherson.

Si Washington et Bruxelles ont déjà fait savoir qu’ils ne reconnaîtront pas les résultats du scrutin, pour certains analystes internationaux, la tenue des référendums est complètement légitime car elle met en avant le droit des peuples à l’autodétermination. "Le droit à l’autodétermination est inscrit dans la Charte de l’Onu. C’est tout à fait légitime. L’Otan et les États-Unis mènent la politique des doubles standards. Nous nous souvenons de ce qui s’est passé en Libye, en Syrie et en Irak", soutient auprès de Sputnik le politologue suisse Riadh Sidaoui.

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