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Massacre d’américains au Niger, échec de Barkhane au Nord-Mali et doutes sur le G5 Sahel : L’incontournable retour aux Accords d’Alger

dimanche 18 février 2018, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 18 février 2018).

Note de do : Cette guerre est une guerre de l’uranium ; et AQMI, ainsi que divers groupes terroristes du coin, sont manipulés par les services secrets français afin de fournir une bonne excuse pour combattre les guérillas qui ne veulent pas que l’uranium de la région soit volé par les puissances impérialistes.


Massacre d’américains au Niger, échec de Barkhane au Nord-Mali et doutes sur le G5 Sahel : L’incontournable retour aux Accords d’Alger

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Publié par Gilles Munier sur son site le 17 Février 2018, 14:40pm

Par Fayçal Oukaci (revue de presse : Le Courrier d’Algérie – 17/2/18)

Aussi bien pour le Minusma que pour Barkhane au Nord-Mali, l’utilisation de la seule force militaire non seulement n’arrive pas à faire régner la paix, mais exaspère la violence et semble générer encore plus de tensions.

Le constat a été fait par la communauté internationale non impliquée dans les opérations militaires au Mali ; même les États-Unis sont arrivés à ce point de réflexion qui veut que les accords d’Alger doivent nécessairement faire leur retour dans les discussions politiques à Bamako et dans les capitales en relation avec Bamako.

Pourtant, les pays européens arrivent les uns après les autres, avec leurs contingents et leur logistique de guerre au Nord-Mali, pour reproduire à l’identique ce qui s’est passé en Libye. Après la France, l’Espagne et la Grande-Bretagne, la Belgique arrive avec ses hélicos.

L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, avec leur financement à hauteur de 160 millions d’euros, ne sont pas en dehors du patchwork qui se prépare et menace de souffler la triple région maghrébo-saharo-sahélienne.

Ni les États Unis, ni la France n’ont pu faire régner l’ordre au Nord-Mali, et tous les experts et analystes maliens disent que autant les djihadistes tentent de s’incruster dans le tissu urbain des populations du Nord, autant le G5 sahel brille par son détachement de ces mêmes populations, et n’étant pas proche des préoccupations quotidiennes du peuple, il lui est difficile d’avoir l’adhésion populaire ; or sans une adhésion des populations aucune force militaire ne peut faire pencher la balance des rapports de force de son côté.

Il y a moins d’une semaine, le très sérieux « New York Times » reconnaissait que le département de la Défense américain (DoD) envisageait de réduire le nombre de missions au sol effectuées en Afrique de l’Ouest après l’embuscade du Niger qui a couté la vie à quatre soldats américains.

Un projet de rapport sur l’embuscade du Niger, dont les grands axes ont été révélés par le New York Times, et relayés ensuite par la presse américaine, proposait de réduire la présence militaire américaine en Afrique de l’Ouest en préconisant aux forces d’Africom de prôner une politique de prudence dans cette région. « Les missions jugées risquées, seront contrôlées rigoureusement par le Pentagone à Washington ou le commandement d’Africom à Stuttgart », et les commandants militaires sur le terrain « ne seront plus autorisés à mener de telles missions de leur propre chef », précise le NYT.

La nouvelle stratégie pourrait être interprétée comme une volonté des États-Unis de privilégier l’engagement diplomatique et politique au Sahel dans un contexte de défis sécuritaires accrus et en l’absence de financements et de coordination pour la force militaire G5 Sahel, commentent des observateurs.

Le G5 Sahel, récemment formé, a été paralysé par les faibles financements ainsi que par les désaccords entre ses États membres sur les contributions à apporter à cette force antiterroriste, relèvent-t-ils.

De son côté, l’opération militaire Barkhane ne fait plus recette ; engagé depuis trois années dans le sillage de « Serval », Barkhane n’a jamais pu s’imposer ; au contraire, depuis le 1er mars 2017, jour de la création de l’Alliance Nosrat al-Islam wal Muslimin, les attaques terroristes se sont surmultipliés, avec plus d’audace et de dégâts dans les grandes agglomérations du Nord-Mali, et même dans le centre du centre, où le Mouvement Maçina menace de porter le danger jusqu’à Bamako, situé au Sud du Mali.

Dans la foulée de l’opération « Serval » lancée au Mali il y a cinq ans, « Barkhane » a été mise en place pour lutter contre les groupes armés terroristes (GAT) sur un territoire vaste comme l’Europe couvrant cinq pays sahéliens (Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger, Tchad). Un dispositif de 4500 militaires qui montre aujourd’hui ses limites, alors que la violence se focalise sur le centre du Mali.

On pensait que la nomination de Soumeylou Boubèye Maïga comme chef du gouvernement allait faire pencher la balance pour une solution politique négociée, car l’homme connait bien les limites de la force militaire et les avancées des accords de paix pour y avoir été impliqué dans les deux processus depuis 2006. Toutefois, les choses demeurent en l’état, à un moment où le G5 Sahel se positionne ; où l’opération Barkhane devient de plus en plus opaque ; où l’alliance Nosrat al-Islam menace d’avaler l’Azawad ; et où l’Arabie saoudite promet de prendre position dans le jeu de stratégies qui se dessine aux portes Sud de l’Algérie.

Les « Accords d’Alger », c’est surtout le développement des régions enclavées du Nord-Mali, là où le terrorisme trouve terre fertile et viviers inépuisables. D’ailleurs, ces accords, dans leur esprit, rejoignent cette réflexion pertinente de Hamata Ag Hantafe, leader et homme politique malien, issu de la première rébellion de 1991, qui nous disait récemment ceci : « Un milliard d’€ par an pour la Minisma, 1/2 milliard par an pour Barkhane. Et si ces sous étaient dépensés pacifiquement pour le développement et la réinsertion des jeunes au Nord, Aqmi aura-t-il des gens à recruter ? » Et de faire remarquer aussi cette propension à privilégier curieusement l’option militaire :

« La Belgique envoie aussi deux hélicoptères et 50 soldats au Mali. La course vers l’Ouest continue et les colts sont dégainés. Le Sahel se militarise et le Mali cherche sa place et se nourrit d’illusions salvatrices au lieu de compter sur tous ses fils. Le jeu impérialiste a trouvé un milieu favorable à son expansion. Après le Mali, les pays voisins ne seront pas épargnés ».

Il y a un plan qui se prépare, il n’y a pas de doute ; et quels que soient les objectifs de ce plan, les pays de la région seront encore les grands perdants dans ce jeu de stratégie des puissances qui n’augurent rien de bon.

Mali - 13 janvier 2013 - la guerre de l’uranium (audio 59’)

Pourquoi la guerre ? Plusieurs raisons. Mais parmi celles-ci, l’uranium du mali ! Voici l’émission de France-Culture du 6 octobre 2012 sur l’exploitation de la mine d’uranium de Faléa au Mali Avec Many Camara, professeur de sociologie, membre de l’ARACF (Association des ressortissants et amis de la commune de Faléa)

Pour écouter, cliquer sur le petit triangle noir,
à gauche dans la barre grise.

Article complet : http://mai68.org/spip/spip.php?article4820

La manipulation du terrorisme par l’État

Pour bien comprendre la manipulation du terrorisme par l’État, son mobile et sa technique, voici un recueil de références indispensables présentées sous le titre « Terrorisme d’État sous faux drapeau, esquisse d’une bibliographie » :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1053

AQMI - Al-Qaïda au Maghreb appartient aux services secrets français (vidéos)

http://mai68.org/spip/spip.php?article1372

Cliquer sur l’image pour voir cette vidéo de 2 minutes.

Extrait d’un 19-20 de France 3 en février 2007

Al-Qaïda au Maghreb, c’est le nouveau nom du GSPC, qui était lui-même le nouveau nom du GIA. Il y a des preuves comme quoi ce groupe, originellement localisé en Algérie, est manipulé par les services secrets français. Tout ce que fait Al-Qaïda au Maghreb est par conséquent commandité par l’État français !

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

Que se passe-t-il au Mali ?

http://mai68.org/spip/spip.php?article4550

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