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La France, en 30 ans, est devenue une république bananière tyrannisée par des manipulateurs narcissiques !

lundi 5 décembre 2022, par a_suivre

À aucun moment nos députés et sénateurs envisagent de nous aimer, de nous soigner,… ils ne cherchent qu’à nous faire peur, qu’à nous contrôler, qu’à nous punir et qu’à se protéger de la population.

Leur dernière réunion, en commission mixte paritaire, ce 1 décembre, le démontre parfaitement. Ils ont su s’accorder avec entrain sur un texte de compromis concernant la "Loi d’Orientation et de Programmation du Ministère de l’Intérieur" (LOPMI), qui sera adoptée par les députés le 7 décembre et votée définitivement par les sénateurs le 14 décembre 2022. Cette loi comprend 20 points importants :

.

⚈ le recrutement de 8500 policiers et gendarmes sur 5 ans

⚈ la mise en place de 18 nouvelles amendes forfaitaires délictuelles (AFD). Elles seront généralisées à tous les délits punis d’une seule peine d’amende ou d’un an de prison maximum. Onze délits sont déjà concernés par cette procédure (conduite sans permis, usage de drogue…).

Avec cette extension de 18 nouvelles amendes supplémentaires, près de 3400 délits "en cas de faits simples et établis" pourraient être potentiellement visés. Par exemple : refus d’obtempérer, filouteries, intrusion dans une école, exercice illégal de l’activité de taxi ou de VTC, rodéos nautiques, tapage nocturne qui devient un délit, striking, fait d’entrer sur un terrain de sport…, etc

Pour faire peur, certains députés* ont même précisé qu’il est prévu dans cet arsenal législatif :

  • une amende de 500 à 1 000 euros aux lycéens et aux étudiants qui occuperont leur lieu d’étude.
  • une amende de 800 à 1600 euros à celles et ceux qui bloqueront la circulation comme le font les gilets jaunes et les militants écologistes…

⚈ la modification du code de procédure pénale est modifié pour permettre aux policiers, sur autorisation de la justice, de saisir des actifs numériques, comme c’est déjà le cas pour les comptes bancaires.

⚈ l’investissements dans la cybersécurité : la "révolution numérique" du ministère de l’intérieur et à la modernisation des moyens de lutte contre la cybercriminalité, qui prévoit une hausse du budget de 15 milliards d’euros sur les cinq prochaines années, pour une plus grande proximité des services et pour mieux prévenir les menaces et les crises…

⚈ le déploiement du projet "réseau radio du futur", réseau de communications à très haut débit (4G et 5G des opérateurs mobiles) qui sera commun aux forces de sécurité et aux services de secours.

⚈ un accompagnement humain pour les télé-procédures du ministère afin de lutter contre la fracture numérique, nouveaux outils numériques pour les forces de l’ordre (caméras-piétons et embarquées, postes mobiles…) ou encore une agence du numérique des forces de sécurité.

⚈ le développement de la culture du risque chez les citoyens, l’organisation chaque année d’une journée nationale obligatoire dédiée aux risques majeurs et aux gestes qui sauvent est annoncée.

⚈ la création d’une école de formation cyber au sein du ministère et l’équivalent numérique de "l’appel 17", le 17 Cyber, pour signaler en direct une cyberattaque ou une escroquerie en ligne. De plus, 1500 cyber-patrouilleurs seront déployés. Toutes les entreprises et les institutions seront sensibilisées aux risques de la cybercriminalité.

⚈ l’accueil des victimes et la répression pénale qui pourront désormais porter plainte en ligne et être entendues par la police en visioconférence et à terme de suivre le traitement de la plainte.

⚈ la dématérialisation des procurations électorales

⚈ de sanctionner plus sévèrement l’outrage sexiste, qui deviendra un délit dans certaines circonstances aggravantes passible de 3750 euros d’amende, avec possibilité d’une amende forfaitaire de 300 euros.

⚈ de réprimer plus efficacement le phénomène sectaire, le recours aux techniques spéciales d’enquête est étendu aux investigations en matière d’abus de faiblesse en bande organisée. Ce recours est aussi autorisé pour la recherche de fugitifs dans le cadre de la criminalité organisée et pour les meurtres et les viols commis en série (avec garde à vue dérogatoire).

⚈ la loi renforce la filière investigation en simplifiant la procédure pénale : tous les nouveaux policiers et gendarmes seront formés aux fonctions d’officier de police judiciaire (OPJ), des assistants d’enquête sont créés. L’objectif est d’accélérer et de rendre plus efficace les enquêtes.

⚈ renforcement de la lutte contre les violences intrafamiliales, de nouveaux crédits permettront d’augmenter le nombre des enquêteurs spécialisés (4 000 contre 2 000 aujourd’hui) et des intervenants sociaux police-gendarmerie (600 contre 400 actuellement). La possibilité de porter plainte "hors les murs" d’un commissariat, déjà expérimentée, sera généralisée.

⚈ la loi prévoit la départementalisation de la police nationale. Avec une hausse de près de 22% de son budget en cinq ans, le ministère de l’intérieur a aussi pour objectif de :

  • doubler la présence des forces de l’ordre sur le terrain d’ici 2030,
  • mettre en place 200 nouvelles brigades de gendarmerie (fixes et mobiles) en zone rurale ou périurbaine (500 ont été supprimées les quinze dernières années) ;
  • rouvrir des sous-préfectures dans les zones rurales et périurbaines et poursuivre la labellisation de sous-préfectures en espaces France services ; délocaliser certains services centraux du ministère dans des villes moyennes ou en zone rurale ;
  • tripler les crédits du fonds interministériel de prévention de la délinquance dédiés à la vidéo-protection pour aider les communes à installer des caméras ;
  • doter de nouveaux matériels (véhicules, armements…) les forces de l’ordre et renforcer leur formation (doublement du temps de formation, nouvelle Académie de police…) ;
  • créer 100 classes de reconquête républicaine dans les quartiers populaires, destinées en priorité aux élèves décrocheurs ;
  • revoir les concours pour élargir le recrutement ;

⚈ la modernisation des plateformes des inspections générales de la police et de la gendarmerie nationales pour favoriser les signalements et créer un comité d’éthique auprès du ministre de l’intérieur.

⚈ la gestion de crise sera professionnalisée. Le texte confie la gestion des crises graves (cyber, santé, environnement…) aux préfets des départements qui dirigeront l’action des établissements et services déconcentrés qui ne relèvent pas de leur autorité en temps normal. La construction d’un "centre interministériel de crise 2.0" est envisagé.

⚈ la création de 11 nouvelles unités de forces mobiles (UFM) spécialisées, en vue de la Coupe du monde de rugby en 2023 et des Jeux Olympiques de 2024 ou pour mettre fin à des affrontements violents.

⚈ pour faire face aux crises climatiques, le matériel de la sécurité civile continuera d’être modernisé (comme le renouvellement de la flotte d’hélicoptères).

⚈ pour la sécurisation des frontières, il sera créé des brigades mixtes avec des pays frontaliers.

Sources :

https://www.vie-publique.fr/loi/284….

* https://www.liberation.fr/checknews…

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"Loi d’Orientation et de Programmation du Ministère de l’Intérieur" (LOPMI)_2023

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